AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782940431168
277 pages
La Baconniere (13/09/2013)
4.23/5   11 notes
Résumé :
Cette malédiction qui ne tombe finalement pas si mal s'inscrit dans deux lignées littéraires, l'une classique issue du genre épique et symbolique et l'autre moderne issue des romans d'horreur, noir et ironiques. Tiré d'un journal que l'auteur avait dénommé Journal d'un con, ce roman suit les aventures de Solal Aronowicz.

Solal est un jeune Factotum dans une école privée en Suisse qui n'aime que boire d'excellents whiskys, fumer des cigares triés sur l... >Voir plus
Que lire après Cette malédiction qui ne tombe finalement pas si malVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Quelques mots sur le roman de Florian Eglin (ce sont ceux que j'avais postés en leur temps sur facebook, je les retranscrits ici tels quels...)

Viens de terminer "Cette Malédiction qui ne tombe finalement pas si mal" de Florian Eglin. Difficile de n'en dire que quelques mots, ne serait-ce que pour donner une idée de son genre. Ce que nous en dit le péritexte me semble un bon début : « roman brutal et improbable ». Brutal, car le lecteur sera confronté d'emblée, et par la suite à quelques reprises, à une ou deux scènes gore qui pourraient en surprendre plus d'un, d'autant qu'elles nous tombent dessus assez abruptement. Improbable, certes, car toujours décalé, voire fantastique ou absurde, mais surtout fortement teinté de surréalisme, comme si les goûts bibliophiliques du héros déteignaient sur la trame même du récit. Ces goûts de bibliophile qui font également planer sur le texte les ombres de Huysmans, Barbey d'Aurevilly, Baudelaire, Homère, et tant d'autres... Je retiens surtout avec plaisir celle de Lovecraft qui, bien que contrairement aux autres, n'est jamais mentionné, mais n'en reste pas moins très présent (c'est du moins mon avis) : les sous-sol de l'Institut, le poulpe glaireux sorti des entrailles de Solal, et qui le suit de Barcelone à Genève, la description hallucinée de Pénélope dans les bois (encore qu'ici j'hésite avec la nymphe mythologique qui se transforme en arbre, et pense notamment à Dali, encore un détour surréaliste...) et la mention spéciale au "Culte des Goules" qui figure en bonne place sans la bibliothèque d'Aronowicz (ah que j'ai rêvé le posséder durant mon adolescence naïve...) !
Le style est élégant, piquant, limpide mais loin d'être épuré (atout non négligeable à l'heure où le minimalisme stylistique semble être une condition majeure de la modernité littéraire, ou modernité tout court d'ailleurs), mais surtout très drôle : j'ai éclaté de rire à maintes reprises en lisant ce livre, et la dernière fois où ça m'était arrivé était grâce à Trois hommes dans un bateau (sans oublier le chien). La comparaison n'est pas innocente, vu la composante très british, décalée et pince-sans-rire de l'humour de ce « roman brutal et improbable »...
Un bémol, peut-être, à force de trop convoquer, on prend le risque de laisser en suspens des éléments qui gagneraient à être approfondis, et de perdre un peu de tenue et de cohérence dans un texte néanmoins très bien construit et ficelé...
Bref, autant dire que la fin de ce roman m'a laissé sur la mienne et que je n'ai pu m'empêcher d'aller acheter le deuxième tome ! A tantôt donc...
Commenter  J’apprécie          50
Beaucoup de plaisir et beaucoup ri, jusqu'à la moitié du livre. Ensuite un peu plus de peine, cela tourne presque à la boucherie…Cet auteur a beaucoup d'imagination. Solal, le héros, a bon goût pour les livres, la peinture et l'alcool, les cigares de qualité et surtout les belles chaussures ! J'ai pensé à Bukowski, d'ailleurs, il est cité dans le livre. HS
Commenter  J’apprécie          40
J'avais tout lu de cet auteur depuis un moment, mais je viens de redécouvrir le premier volume grâce à la réédition qui vient de sortir. Pour moi, ce texte reste une sorte d'ovni bizarre, à la fois très drôle et douteux. On oscille entre la pure insanité et le comique dérangeant.
J'ai essayé de faire lire autour de moi, mais j'ai rencontré un succès mitigé. le livre peut tomber des mains de certains assez vite et je peux comprendre ça. C'est un univers particulier, il faut y entrer à la bonne "hauteur".
Bref, moi, je recommande, aussi d'ailleurs pour les personnages féminins, toujours un peu à l'arrière-plan, mais déterminants.
Commenter  J’apprécie          00


Videos de Florian Eglin (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Florian Eglin
Intégrale #300MDC / Florian Eglin / Le Douanier Rousseau / Christophe TV5MONDE
autres livres classés : dandyVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (16) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
851 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *}