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Corps royal des Quêteurs tome 3 sur 3
EAN : 9782330121846
665 pages
Actes Sud (05/06/2019)
4.03/5   67 notes
Résumé :
L’organisation secrète du Corps royal des quêteurs part à la recherche d’une ville mythique d’Amérique du sud où sept moines ont autrefois caché certaines reliques des rois de Tolède afin de les soustraire à l’invasion arabe de la péninsule ibérique. Une course contre la montre pour trouver enfin la table du roi Salomon, avant les sbires de la multinationale Voynich.
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Pour ce troisième tome des aventures des chevaliers quêteurs, on retrouve les ingrédients qui font de ces livres de bons divertissements dosés savamment : humour (grâce en particulier aux personnages de Yokaï et d'Enigma), érudition (mésogothique, hérésie arienne des rois wisigoth, liste des automates antiques…), quête fantastique (Eldorado, arcane biblique magique), aventures rocambolesques (au fin fond de la jungle, dans des grottes millénaires, dans les tunnels abandonnés du métro londonien).

J'ai trouvé ce tome plus équilibré que le deuxième avec plus d'humour et un peu moins d'aventures complètement improbables (quoique…). C'est un beau final à la trilogie avec un héros qui a progressé émotionnellement, même si on est très loin du roman d'apprentissage, des méchants toujours très méchants (entre le terrible docteur Yoonah, la fascinante Lilith et le lâche Baliste) et des gentils naïfs et chanceux.

Seul petit bémol sur l'intrigue à proprement parler : la révélation du traître était complètement téléphonée, ce qui est dommage car les personnages sont bien les seuls surpris. le premier chapitre du livre y est pour beaucoup et aurait gagné à se retrouver à la fin, en mode flashback explicatif.

Le roman se déroule en grande partie au Valcabado, pays imaginaire aux confins de la Colombie et du Brésil avec une civilisation disparue des Valcatèques. Étonnement, il n'y a toujours pas de considération de la part de l'auteur concernant les oeuvres d'arts amérindiennes spoliées par l'Espagne. C'est moins dérangeant que pour le premier tome car on a bien compris que l'équipe des chevaliers quêteurs est clairement embarquée dans une quête ésotérique qui n'a plus rien à voir avec la spoliation des oeuvres d'art espagnoles, même si régulièrement les héros y font allusion dans un enthousiasme de mauvaise foi. Je trouve que ça manque quand même singulièrement pour une trilogie qui fait de la spoliation des oeuvres d'arts espagnoles la base de son intrigue.

En résumé, un beau final pour les chevaliers quêteurs. J'aimerais qu'il y ait d'autres livres car l'imagination et l'érudition de l'auteur en font vraiment des moments de lecture très divertissants et en même temps, il faut savoir s'arrêter à temps et ne pas gâcher l'ensemble par le tome de trop.
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Tirso a bien du mal à trouver sa place dans le monde du travail. Il est employé, temporairement, comme guide dans un musée de Canterbury, mais sera renvoyé. Il rentre à Madrid et répond à une annonce singulière. Il va devoir passer des examens spéciaux qui l'amèneront à intégrer le fameux cercle du Corps Royal des Quêteurs, organisation secrète chargée de récupérer, de manière plus ou moins licite, dans les pays étrangers, les oeuvres d'art dont l'Espagne, au gré des mouvements de l'histoire, a pu être spoliée.

Dans le 3ème volume, Tirso, plus seul que jamais, le Corps Royal des Quêteurs ayant subi bien des déboires, sera appelé à vivre de grandes aventures qui l'emmèneront au coeur de la forêt équatoriale.

Un moment sympathique de lecture, faite d'énigmes, de quêtes, de mystères, d'organisations secrètes, de courses poursuites après des oeuvres d'art disparues ou volées en Espagne, de trahison. Les personnages sont attachants, atypiques.

Une quête bien menée et bien rythmée par Luis Montero Manglano, qui est professeur d'histoire de l'art et d'histoire médiévale, qui a tout pour plaire aux ados (et à moi).

Une trilogie addictive, ayant des similitudes avec « Indiana Jones », qui entraîne les lecteurs en Europe, mais également à Valcabado en Equateur.

Très bien pour l'été, pour les ados et les plus grands, férus d'aventures. Avis aux amateurs !
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Enorme coup de coeur pour la trilogie qui s'achève avec "La Cité des hommes saints" !

Dans ce dernier opus, l'on retrouve Tirso Alfaro, alias Pharos, devenu agent d'Interpol aux côtés de Julianne Lacombe qui était autrefois à ses trousses. Mais très vite rattrapé par ses vieux démons, l'ancien quêteur se trouve mêlé au vol d'un manuscrit ancien et apparemment indéchiffrable qui va le mener de Londres à Madrid jusqu'à la jungle du Valcabado à la recherche d'une cité antique perdue. Au fil des découvertes, le Corps des quêteurs va se reconstituer autour d'une ultime mission pour retrouver le Nom des Noms, la fameuse table du roi Salomon. "Et ainsi le cercle se referme", comme dirait Enigma.

D'énigme en énigme, Luis Montero Manglano nous emmène une nouvelle fois dans une aventure digne des films d'actions à la Da Vinci Code ou encore Indiana Jones à qui Tirso emprunte sa phobie des serpents, rappelant même La Casa de Papel pour l'équipe de voleurs affublés chacun d'un pseudonyme.

Alors bien sûr, certains dénouements sont particulièrement attendus et la traduction mériterait parfois d'être affinée. Mais c'est une trilogie qui prend le lecteur au jeu rapidement et devient addictive tout en restant particulièrement recherchée sur le plan historique et artistique. le diable est dans les détails de l'intrigue autant que dans les couvertures de ces trois tomes qui sont tout simplement magnifiques, faisant de l'objet-livre un élément en lui-même de l'atmosphère mi-ésotérique mi-aventureuse de ces romans. Une fois qu'on l'a finit, on a envie de tout relire pour mieux s'imprégner et comprendre toutes les subtilités disséminées dans les trois romans. Un vrai régal !
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Jusqu'ici l'auteur avait fait preuve de plus d'originalité que dans ce dernier tome. Dans la cité des hommes saints, nous voici plongés dans une nouvelle qventure des quêteurs, au seont de la forêt amazonienne, à la recherche d'une civilisation disparue. cela vous rappelle quelque chose ? Normal, des tonnes de livres tournent autour de ce sujet avec plus ou moins de bonheur.
Cette queête est bien rythmée et nous permet de découvrir Lilith et ses secrets, Tirso et les siens... Quelques détails nuisent au romen. Les robots qui gardent la cité par exemple nous font virer irrémédiablement dans l'invraisemblable. Je me serais accordé du reste, mais là c'est un peu too much... Dommage, mais cela rest un bon moment de lecture.
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Si l'argument était plus que prometteur dans le premier volume de cette trilogie du "Corps Royal des Quêteurs", je me suis malgré tout un peu lassé au cours du récit. le troisième volume met un peu de côté les faits historiques pour les remplacer par le "magico-ésotérique" qui caractérise le genre.

Basé sur des fait avérés, s'il se peut après plusieurs siècles et de nombreuses récupérations politico-religieuses, la trilogie brode sur l'aspect ésotérique avec plus ou moins de bonheur.
J'ai aimé les personnages, le contexte, les digressions historiques, certes trop rares, mais lu un peu rapidement les passages tendus où les Quêteurs affrontent le danger. Un lecteur de "thriller" appréciera surement, mais je l'ai trouvé peu crédibles. Que dire de ces machines complexes qui fonctionnent encore à merveille après un millénaire, alors qu'il est si difficile de faire redémarrer la moto-faucheuse après un seul hiver ?
Je n'ai apprécié que modérément les énigmes et suspens qui m'ont semblé, soit cousus de fils blancs, soit franchement invraisemblables.

J'ai donc moins apprécié ce dernier volume dont la fin m'a semblé bien trop prévisible. Pas assez d'Histoire, trop de magie, la trilogie reste une agréable lecture si on ne s'attache pas trop au réalisme.
L'ensemble est assez cohérent et a le mérite de mettre en lumière les vols et les spoliations commises par les états sur les biens culturels des peuples vaincus.
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critiques presse (1)
LaCroix
13 août 2019
Troisième volet de la passionnante saga historico-archéologique de Luis Montero Manglano, autour d’une organisation secrète chargée de récupérer les œuvres volées du patrimoine espagnol.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Si vous voulez des réponses, je ne suis pas la bonne personne. Les réponses ne m’ont jamais intéressé, j’ai toujours cherché des questions.
Au bout du compte, j’en ai trouvé trop.
Vous voulez savoir comment tout s’est terminé ? Je pourrais vous le dire, bien sûr, mais je connais une bien meilleure histoire.
Les bons récits, les grands récits qu’on raconte dans des livres que des millions de personnes lisent pour se guider dans la vie, commencent dans le chaos et finissent dans le chaos. Vous savez : “Au début était ceci et cela...” Et ce début est en général un lieu obscur et peu ragoûtant.
Cette histoire commence dans le chaos : des monarques qui meurent au combat, des royaumes qui s’effondrent, la terreur et la guerre. La naissance de quelque chose de nouveau, mais les accouchements sont toujours sales, visqueux et sanglants.
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Pour vous, le passé est un monde de ténèbres, et quand un vestige nous montre des éclats de sa splendeur, vous avez tendance à l’attribuer au hasard, à l’erreur, parfois même à des interventions extraterrestres. Vous n’êtes pas près d’admettre que la technologie antique a pu être extraordinaire, fruit de l’étude et de l’inquiétude scientifique la plus minutieuse.
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Ne sous-estime pas nos ancêtres sous prétexte qu’ils croyaient aux dieux et aux mythes, souligna Alpha. Platon a dit : “Dieu est nombre”. Ils pensaient que l’ingénierie et la mathématique étaient le langage de la divinité, et que la seule façon de l’atteindre était de dominer ce langage. Ils sont devenus de grands scientifiques grâce à leur foi plus qu’à leur scepticisme, et, dans le passé le plus lointain, la foi déplaçait les montagnes.
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"Mais prends garde, quêteur. La connaissance absolue nous rend absolument inhumains. Le doute est un cadeau de Dieu, il nous pousse à chercher des réponses, et la quête donne sens à nos vies."
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Pas de doute, un ange gardien veille sur le Corps national des quêteurs, certes épuisé par une surcharge de travail, mais sans conteste le plus efficace de toute la cour céleste.
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