Alicia, journaliste à Feminine Power, décide d'enquêter sur Sweetness (Douceur (!) en anglais), petite ville de Géorgie où l'on a fait venir une centaine de femmes grâce à une petite annonce. Mais son enquête incognito se complique dès qu'elle fait la connaissance du très sexy Marcus Armstrong, le responsable de la renaissance de cet endroit autrefois dévasté par une tornade.
Malgré son résumé sympathique,
Coup de foudre à Sweetness accumule tellement les clichés que la sauce ne prend pas : la journaliste new-yorkaise est accro au café, ne sait pas nager, mais cette citadine endurcie se fait à la vie dans une petite ville en quelques jours à peine. le mâle sudiste, macho comme il se doit, n'a qu'un loisir : la pêche. Quant à l'habitante de Sweetness abonnée à Feminine Power (journal féministe, comme son nom l'indique), elle n'en lit bien sûr que les pages économiques. Les personnages sont ainsi bien trop superficiels pour que l'on s'intéresse à leur histoire. D'autant plus que l'auteure a tendance à évacuer en trois lignes tous les rebondissements dignes d'intérêt (comme l'histoire des parents d'Alicia, pour le moins fulgurante) et a remisé son ironie au vestiaire.
Bref, si vous voulez une bonne romance de
Stephanie Bond, évitez
Coup de foudre à Sweetness et lisez plutôt la bien plus réussie
Opération séparation.