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EAN : 9782262029852
224 pages
Perrin (15/01/2009)
3.77/5   11 notes
Résumé :

Fils d'un général bavarois, Roland von Hoesslin, comme nombre de ses pairs, a cru au national-socialisme d'Adolf Hitler et au bien-fondé de la guerre de 1939. Jeune officier, décoré de la Croix de fer pendant la campagne du désert, c'est une blessure reçue au combat qui, pour ce chrétien, fait office de " chemin de Damas ".

Il s'interroge et manifeste en 1943 son opposition au radicalisme hitlérien. Il est alors contacté par le colonel vo... >Voir plus
Que lire après De la croix de fer à la potence. Un officier allemand résistant à HitlerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le portait de l'un de ces seconds rôles de l'histoire qui sont ceux qui la font.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Chers parents, aujourd’hui, le tribunal du Peuple m’a condamné à mort. Ma vie s’éteindra dans quelques minutes. Je ne crains pas la mort… Dieu m'a donné la paix et le calme céleste. Mon esprit est déjà ailleurs… Mon frère, ma sœur… resserrez les liens autour de nos parents. Merci à tous ceux qui m’ont fait du bien. Merci surtout pour la vie que vous m’avez donnée. Elle fut belle. Je vous embrasse pour la dernière fois, Roland.
12 octobre 1944
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Cette lettre ne peut plus t’atteindre. Pourquoi ne pas poursuivre notre dialogue, même si ton corps n’est plus là et que tu n’es plus visible à mes yeux. Mon âme continue à te chercher. Peut-être existe-t-il un lieu où les âmes peuvent se percevoir. Je te suis reconnaissante de nous avoir ouvert ton être durant les dernières semaines de ton existence. Quelles auraient été nos retrouvailles si tu nous avais été rendu ? Le fait que ce bonheur nous ait été ravi est la raison profonde de ma douleur. Je ne retiendrai que la chaleur de tes derniers mots qui m’incitent à poursuivre notre échange. Ton ironie et ta nature quelque peu secrète nous séparaient parfois. Tu n’as jamais voulu exprimer tes sentiments envers les autres mais ils existaient, je les ai vus dans l’éclat de tes yeux un certain jour où j’étais venu te voir à la clinique et où j’avais déposé une fleur sur le lit de l’un de tes camarades mourant. L’amour de la beauté qui t’animait trahissait une grande sensibilité. Tes yeux sont éteints maintenant mais, comme le disait Goethe, « capables de boire tout ce que peuvent contenir les paupières de la surabondance de l’univers ».


Lettre de la mère de Roland von Hoesslin, après son exécution, le 10 décembre 1944
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On m’a destitué de mes honneurs d’officier ; le succès et les fées ont parlé contre moi. Mais l’Histoire, incorruptible, aura le dernier mot. Peut-être ai-je commis une erreur, peut-être me suis-je égaré, mais je n’ai pas d’autre ambition que de faire mon devoir ; mon honneur d’officier est peut-être souillé mais mon honneur personnel reste intact. La certitude de la clémence de Dieu est si grande que je suis tout à fait serein. Il nous faut maintenant nous séparer. J’avance sur un sentier rocailleux et en me retournant vous devenez de plus en plus petits ; une brume me voile le regard mais nos cœurs restent unis dans l’amour. Eternellement.

12 octobre 1944
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Si un jour, d’aventure, quelques-uns d’entre vous sont réunis autour d’une table et si vous pensez à moi, allez chercher une bonne bouteille à la cave et videz-là au salut de ma mémoire. J’espère que vous rirez bien des marottes de votre Marquis et de la mort extravagante qu’il s’est choisie. Advienne que pourra, la vie était belle.
Pour toujours, votre Roland.

12 octobre 1944
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Ils sont quatre dans l’étroit habitacle de la voiture pénitentiaire. Quatre hommes dans la trentaine, muets, serrés les uns contre les autres, quatre condamnés à mort aux costumes sombres. Leur calme trahit un certain détachement, et leur physionomie leur origine. Tous appartiennent à un milieu aisé. L’un d’eux, Roland von Hoesslin, commandait il y a encore peu de temps un bataillon et portait la croix de fer de chevalier obtenue dans les combats en Afrique du Nord, avant d’être expulsé de l’armée pour avoir participé, comme ses autres camarades d’infortune, au complot du colonel von Stauffenberg.
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