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Patrick Marcel (Traducteur)
EAN : 9782290356869
429 pages
J'ai lu (15/02/2007)
3.9/5   59 notes
Résumé :
Sur une planète océane, où les naufragés venus de la Terre se sont divisés en deux castes, les rampants et les aériens, Mariss est une fille de pêcheur, une rampante, recueillie à la mort de ses parents par Russ, un aérien. Élevée comme telle, elle découvre le bonheur de fendre les cieux, messagère portée par les vents, grâce aux ailes léguées par les mythiques navigateurs stellaires de jadis. Hélas, le fils de Russ, Coll, est sur le point d’atteindre sa majorité. L... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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J'avais hâte de découvrir l'unique collaboration d'un maître de la fantasy, Georges R.R. Martin avec l'une des plus belles plumes du fantastique, Lisa Tuttle. le bébé ainsi produit s'avère être un bon roman, à la frontière de la sciences-fiction et de la fantasy.

Sur une planète recouverte par les océans et agitées de tempêtes, des explorateurs stellaires se sont échoués plusieurs siècles auparavant. de leur technologie avancée il n'ont pu sauver que l'acier de leur vaisseau. Pour coloniser et relier les îles entre elles, ils ont transformé cet acier en paires d'ailes. Au fur et à mesure des années, la plupart des ailes se sont perdues en mer, leurs porteurs abattus par les vents, engloutis par les flots ou dévorés par les monstres qui vivent dans les eaux. le peu qu'il reste se transmet désormais de génération en génération. Cette tradition a divisé la race humaine en deux castes : les rampants et les aériens.

Mariss est née Rampante, comme la majorité des habitants de la planète. Son statut la condamne à rester sur son île et à regarder évoluer avec grâce dans les airs les Aériens. Son père adoptif, un Aérien, ne peut plus voler suite à une blessure. Il permet donc à la jeune fille d'emprunter ses ailes et de voler le temps que son propre fils atteigne ses 13 ans, âge de la majorité, et reprenne l'héritage familial. Mais Mariss qui a goûté au plaisir du vol et à la liberté n'est pas pressée de devoir déposer ses ailes.

J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce récit. A aucun moment je n'ai senti de différences dans le style. Je n'ai pas l'habitude de lire des ouvrages écrits à quatre mains et je ne me serais pas douté qu'il s'agissait d'une coopération si cela n'avait pas été précisé.
Le texte est porté par une plume poétique avec beaucoup de descriptions sur les différents vols des protagonistes et l'addiction suscitée par le plaisir ressenti. Au-delà de ces séquences, le récit se focalise sur la quête de liberté, le droit d'exercer le métier que l'on souhaite et le poids de la tradition.

Mariss est en somme le symbole de tout cela.
En refusant d'abdiquer ses ailes au profit de son frère, elle va non seulement écorcher la coutume mais modifier profondément la structure de la société. le roman est divisé en trois textes, trois périodes clés de Mariss. Les personnages qui s'y succèdent portent tous en eux le désir de voler et j'ai trouvé particulièrement intéressant d'opposer ainsi ceux qui estiment être nés pour voler et ceux qui revendiquent le droit de porter les ailes. Une belle métaphore de la lutte des classes pour s'élever dans la société.

J'ai parcouru un beau voyage avec Mariss, figure emblématique de la tempête qui souffle sur les traditions. Un très beau texte que je recommande vivement.
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Seule et unique collaboration du désormais célèbre G. R. R. Martin et de Lisa Tuttle, « Windheaven » (également connu sous le titre « Elle qui chevauche les tempêtes ») nous faut découvrir le quotidien de Mariss, jeune femme passionnée et bien déterminée à réaliser ses rêves dans une société divisée entre rampants destinés à demeurer toute leur vie sur la terre ferme et à y exercer les métiers ordinaires de marchand, marin ou encore guérisseur, et les aériens, élite très fermée possédant l'insigne privilège de pouvoir évoluer dans les cieux où ils remplissent le rôle de messagers entre les différentes îles qui peuplent cet univers, suscitant aussi bien jalousie que vénération parmi le reste de la population. le roman est organisé en trois parties, dont les deux premières ont déjà été publiées sous forme de nouvelle dans la revue « Analog » à quelques années d'intervalle, et parvient sans mal à entraîner le lecteur dans cette belle histoire relatant le rêve d'une jeune femme et son amour pour le vent.

La plupart des idées développées par les deux auteurs sont originales, qu'il s'agisse des rivalités au sein des aériens pour la possession d'ailes, ou encore la mise en place d'un système de roulement et de compétitions opposant aériens et Ailes-en-bois, rampants désireux eux aussi d'avoir une chance de posséder des ailes... Quelques scènes valent ainsi le détour, notamment celle des différents défis et épreuves lancés entre aériens, mais le roman souffre malgré tout de plusieurs points faibles, à commencer par les personnages. Si la plupart sont, il est vrai, plutôt attachants, certaines de leurs réactions m'ont toutefois semblé à plusieurs reprises un peu exagérées (je pense notamment à l'évolution très rapide des sentiments de Mariss vis à vis des aériens au contact du très antipathique Val dont je n'ai pas toujours saisi la pertinence des arguments). Enfin, si certains éléments de l'univers élaboré par G. R. R. Martin et Lisa Tuttle se révèlent plutôt intriguant, celui-ci reste trop peu développé pour être véritablement immersif.

Un roman au final fort divertissant, bourré d'idées originales et de personnages très attachants, le tout porté par une plume fluide et agréable, même si je ne garderai sans doute pas un souvenir impérissable de cette lecture.
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Je me suis procuré ce roman pour deux raisons essentielles. D'abord pour continuer de découvrir l'oeuvre de Lisa Tuttle que j'apprécie de plus en plus au fil de mes lectures, puis pour sa collaboration avec Georges R Martin que je n'ai jamais lu, même si je connais le Trône de Fer à travers le show tv.
C'est donc avec suffisamment d'enthousiasme que je me suis lancé dans la lecture de ce livre.
Celui ci est découpé en trois parties distinctes et si, de prime abord, je me suis facilement laissé embarquer dans les aventures de Mariss et des Aériens, je me suis rendu compte dès la dernière partie, intitulée "la chute", que mon intérêt allait décroissant. La sauce a pris dès les premières pages. Il faut dire que le monde développé par les deux auteurs présentaient des aspects sinon originaux, du moins très intéressants. Et c'est bien justement dans le développement que le bâs blesse. Plus de 400 pages n'auront pas suffi à développer suffisamment cet univers si prometteur pour me permettre d'accrocher véritablement, de m'immerger entièrement dans cette histoire. Les deux premières parties sont prenantes, la conclusion autour des scènes des épreuves sont bien écrites et suscitent un réel intérêt. Mais la troisième partie, qui se déroule chronologiquement plusieurs décennies après, décroche complètement le lecteur. Car même si on retrouve les mêmes personnages, il ne s'agit pas de la même histoire. Difficile dès lors de pouvoir s'investir dans une lecture alors que les précédentes parties promettaient un développement passionnant.
Côté personnages parlons en. Ils ne sont pas suffisamment développés eux non plus. Une foule d'entre eux ne sont que cités, quant d'autres n'ont qu'un rôle épisodique. Les principaux auraient dû mérité un traitement beaucoup plus en profondeur. En finissant la troisième partie, il apparaît au fil des lignes, et surtout entre elles, que les auteurs traitent de vieillesse, de deuil et de mort. le ressort dramatique s'articulant autour du personnage principal, Mariss, aurait dû être amené beaucoup plus tôt pour que celui prenne toute sa force, atteigne toute son ampleur. Pour faire un mauvais jeu de mot avec le sujet du livre, le côté dramatique tombe à l'eau dans cette dernière partie alors qu'il a clairement été préparé pendant les 400 pages précédentes. je précise que je parle de l'épilogue ( donc une ultime quatrième partie) qui tient sur presque dix pages, et qui se veut la conclusion logique. Si le souhait des auteurs étaient de traiter les thèmes ci dessus, pourquoi avoir développé une troisième partie bien dispensable, voire contestable, ou pourquoi ne pas avoir orienté cette partie ci autour de ces mêmes thèmes. Car finalement même si en soi, celle ci présente un certain intérêt, et propose, sans les développer, des idées lumineuses, elle donne l'impression d'avoir été écrite simplement pour noircir des pages blanches et allonger substantiellement le roman.
Malgré tout cela, et une légère déception pour le dernier tiers du livre, j'ai pris plaisir à le lire, j'ai apprécié les idées des auteurs, ainsi que l'écriture. Je ne saurais dire comment se déroule concrètement l'écriture à 4 mains d'un livre, mais j'y ai retrouvé la finesse de Lisa Tuttle.
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Mariss est une "rampante" mais elle rêve de voler, de faire partie des "aériens". Remarquée par un aérien sans progéniture lors de son enfance, elle parvient à réaliser son rêve. Mais l'adversité est bien présente sur ce monde où la tradition prime sur tout le reste : son père adoptif a pour finir un fils né de sa chair qui devient donc l'héritier de ses ailes. L'ironie est d'autant plus grande que le jeune garçon, Coll, n'a absolument aucune envie de devenir aérien. Lui ce qu'il veut, c'est être barde.

Le livre est divisé en trois parties, relativement distinctes l'une de l'autre, mais constituant chacune un moment clé de la vie de Mariss et une lutte ardue contre le système en place. Parce que dans Elle qui chevauche les tempêtes, il sera souvent question de l'absurdité d'un mode de fonctionnement statique, basé sur les traditions, qui est incapable de se remettre en question et de s'adapter à la réalité. Ainsi cette obligation de transmettre ses ailes à son enfant, celui-ci dut-il être un piètre aérien. Dans un monde hostile, où la technologie est rare, laisser des ailes précieuses, faites dans un matériau impossible à renouveler, s'abîmer en mer car elles sont confiées à des personnes dont les compétences ne sont pas suffisantes pour en tirer le meilleur parti, est dangereux pour la sauvegarde de l'humanité. Et c'est ce contre quoi se bat Mariss.

J'ai vraiment adoré ce bouquin. L'histoire est très prenante, on se laisse complètement emporter par les tempêtes qui régissent cette planète, qu'elles soient naturelles ou humaines. Si je devais faire un résumé en un seul mot je dirais "émotion". C'est vraiment ça qui fonctionne dans ce livre : on se passionne pour le destin de Mariss et des personnages qui gravitent autour d'elle et les pages se tournent toutes seules.

Le livre n'est pas parfait. On a parfois l'impression que l'intrigue est un peu facile, que Mariss arrive trop facilement à ses fins. Sans doute que cela manque aussi de la cruauté propre à Martin et de l'étrangeté glauque propre à Lisa Tuttle. Mais on ne s'y arrête pas vraiment tellement on est emporté par sa lecture.

Pour moi Elle qui chevauche les tempêtes constitue un excellent roman de divertissement, avec ce petit plus de la réflexion sur l'injustice et le carcan imposé par les traditions. C'est aussi un bouquin que je mettrais sans hésiter dans les mains de quelqu'un qui n'aime pas spécialement la science-fiction. Déjà le background science-fictif est plus que léger mais je pense que la façon dont est contée l'histoire, les thèmes abordés et les personnages sont propres à plaire aux lecteurs qui sont habituellement plus branchés littérature générale.

Notez que pour les petites bourses, Elle qui chevauche les tempêtes est sorti chez J'ai Lu sous le titre original : Windhaven.

Lien : https://dragongalactique.com..
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Elle qui chevauche les tempêtes (très joli titre qui détourne l'original : Windhaven en anglais), se situe sur une planète recouverte d'eau, sur laquelle s'est écrasée il y a des siècles une nef stellaire. A partir de ses voiles, faites en une matière quasiment indestructible, les colons survivants ont taillé des ailes qui leur permettaient de se déplacer rapidement, grâce aux vents nombreux et puissants, entre les îlots qui parsèment la surface. A l'époque du récit, il ne reste que des légendes sur cet âge passé, sur les guerres fratricides qui ont suivi et mené à deux castes distinctes : les rampants, vivant au sol sur leurs îles en un système quasi-féodal, et les aériens, messagers ailés et caste supérieure dont l'aîné hérite à sa majorité des ailes de son parent selon une loi immuable. le récit se situe donc dans un atmosphère de « very low SF », celle-ci n'étant là que pour expliquer l'origine des fameuses ailes sources de toutes les convoitises. Car un volant qui disparaît en mer emporte avec lui une paire d'ailes dont le stock diminue alors, ce qui pénalise toute la société. Les aériens sont en effet des messagers, et à ce titre égaux aux seigneurs des terres, tandis que les voyages en bateau sont dangereux et assez peu fréquents, et qu'il n'existe pas d'autre moyen de communication.

La jeune Mariss, fille de rampant, est adoptée par un aérien et, dotée d'une grande maîtrise voire d'un don inné, se révèle une excellente pratiquante. Jusqu'au jour où son père adoptif décide, en application de la loi, de lui retirer les ailes qu'il lui prêtait et de les donner à son fils biologique. Celui-ci est bien peu doué et a peur de voler, de plus il préférerait être barde, métier pour lequel il est vraiment doué. Mariss va donc déclencher un conseil réunissant les volants et les inciter à se poser des questions sur le mérite individuel et sur les dons ou la maîtrise, plutôt que sur la généalogie. Bien sûr, cette évolution n'est pas au goût de tout le monde et comme tout système, toute loi, elle a des effets pervers que la suite du récit explorera. Notamment avec le personnage très antipathique (et un brin caricatural) de Val Une-Aile. On est alors dans une époque où les aériens peuvent être défiés et perdre (ou regagner) leurs ailes lors de concours annuels, et où des écoles permettent aux jeunes, notamment rampants (sacrilège !), d'apprendre à voler pour tenter leur chance au concours. Val profite du système et s'attire les inimitiés de tous lors du gain de ses ailes, mais la loi l'autorise à les garder. Faut-il respecter celle-ci à la lettre ou la tordre quand on estime que quelqu'un exploite le système ? Faut-il aider ceux qui poussent pour aller encore plus loin ou revenir à l'ancienne loi ? Les questions sont difficiles et les réponses parfois ambiguës.

Dans la troisième partie, Mariss est victime d'un accident de vol et se retrouve clouée au sol. Lorsqu'une aérienne enfreint la non-ingérence de sa caste, ou qu'un seigneur s'en prend à ces êtres réputés intouchables, la femme désormais mûre va devoir s'impliquer avec réticence. Mais difficile pour elle de se résoudre à une existence de rampant, quand bien même celle-ci lui apporte l'amour au passage, alors qu'elle a chevauché les tempêtes. Sera-t-elle capable de couper les ponts, de renier son passé ou un lien inaltérable s'est-il forgé malgré le rejet dont elle fait désormais preuve, puisqu'elle ne vole plus ? A moins que son expérience n'en fasse un pont entre les deux communautés ?

Il y a du Ursula le Guin, voire du Jo Walton, dans Elle qui chevauche les tempêtes. Une belle ambiance, un monde dangereux, des peuples déchirés entre des lois anciennes et un besoin d'évolution, de belles interrogations et des personnages bien campés. Et la longue saga de Mariss, que l'on suit de son enfance à sa toute fin, en fait un récit poignant et passionnant.
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Pour les rampants, les aériens représentaient la plus constante source de contacts avec les autres îles. Les mers, quotidiennement battues par la tempête, infestées de scyllas, de chats des mers et autres prédateurs, étaient beaucoup trop dangereux pour des traversées régulières en bateau, sinon d'île à île, à l'intérieur d'un même groupe local. Les aériens fournissaient un lien, et les autres attendaient d'eux les nouvelles, les potins, les chansons, les histoires, l'aventure.
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Elle songea à tous les endroits de ce monde qu'elle avait visité, le souvenir de chacun d'eux lui infligeant une nouvelle douleur. Elle songea aux impressionnantes ruines de l'Ancienne Forteresse de Laus. Elle se souvint de l'école de vol d'Ailes-en-Bois, vaste et sombre, taillée dans le roc de Croc-des-Mers. Le temple du Dieu céleste sur Dîth. Les châteaux venteux des princes aériens d'Artellie. Les moulins à vent de Ville-Tempête et la maison de l'Ancien Capitaine, antique au-delà des mots.
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L'espace d'une seconde, ou moins, elle tomba, puis les vents la prirent, faisant vibrer ses ailes, la soulevant, muant son plongeon en vol, et cette sensation était comme une secousse qui la traversa, une secousse qui la laissa exaltée, le souffle coupé, et lui couvrit la peau de fourmillements. Ce moment, ce petit instant d'à peine une seconde, justifiait tout. C'était une sensation plus belle et plus émouvante que tout ce qu'elle avait pu connaître, meilleure que l'amour, meilleure que n'importe quoi. En vie et en vol, elle se joignit au vent d'ouest soutenu, pour une étreinte entre amants.
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J'ai cru qu'en te laissant voler un temps, un petit peu, que ce serait mieux que rien, que ce serait vraiment un beau cadeau, lumineux. Mais je me suis trompé n'est-ce pas ? Désormais, tu ne seras jamais heureuse. Tu ne peux pas être une rampante, c'est vrai, car tu as volé et tu auras toujours conscience de la nature de ta prison.
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Mariss chevauchait la tempête à trois mètres au-dessus de l'eau, domptant les vents de ses larges ailes en métal tissé. Elle volait, féroce, intrépide, ravie par le péril et le contact des embruns, indifférente au froid. Le ciel était menaçant bleu de cobalt, les vents montaient, et elle avait des ailles ; cela lui suffisait. Si elle mourrait à l'instant, elle mourrait heureuse, en vol.
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