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EAN : 9782714478603
188 pages
Belfond (03/10/2019)
3.27/5   32 notes
Résumé :
C’est l’été, il est midi et Moses, jeune étudiant noir, n’aspire qu’à une chose : se poser chez lui avec sa copine et une bière bien fraîche. Sauf que sa vieille Toyota vient de le lâcher. Tout comme son portable. Seule option : franchir le mur d’une gated community pour trouver de l’aide. Mais dans ces résidences ultra-sécurisées, où le seul fait d’être noir est suspect, le moindre faux pas peut avoir des conséquences terribles. Et Moses est sur le point de commett... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Une journée dans la vie de Moses , jeune noir en Afrique du Sud dont la voiture tombe en panne en même temps que son téléphone .
Sans trop réfléchir Moses va franchir le seuil d'une résidence pour ' blancs ' ultra sécurisée , il espère ainsi trouver quelqu'un qui va le dépanner .
L'auteur veut dénoncer la différence entre la vie d'un noir et d'un blanc , le racisme vécu au quotidien par les populations noires et cela à un rythme hallucinant puisque le roman se déroule sur quelques heures à peine .
Très vite , les nombreux vigiles ou les habitants eux mêmes ont repéré cet inconnu dont le comportement ne peut qu'être suspect .
Moses , lui même qui très vite a compris qu'il est devenu une proie , va soit essayer de se cacher , soit courir .
Il perd son identité de jeune homme inoffensif , il est devenu un homme dangereux à intercepter à tout prix , il n'a pas sa place dans cette résidence où les seuls noirs sont des jardiniers ou femmes de ménage .
Les plus dangereux sont les blancs qui sont mis sur la touche , même eux ont des problèmes d'argent , la crise , le chômage est passée par là , eux n'hésiteront pas s'il le faut à tirer sur le jeune homme .
Car à quoi servent les vigiles si ce n'est à garantir que personne ne viendra déranger les habitants ?
Un peu déçue par cette lecture qui m'a semblé peu nuancée mais ça n'engage que moi .
Je remercie Babelio pour ce dernier Masse critique ainsi que les éditions Belfond.
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J'avoue être passée un peu à côté de ce roman. Moses, un jeune noir tombe en panne près de la résidence The Pines, un quartier sécurisé habité par des blancs, nous sommes en Afrique du Sud et l'Apartheid est loin de n'être plus qu'un souvenir. Un de ses camarades d'université y habite et il profite de l'ouverture du portail pour se glisser dans la résidence pour demander de l'aide à ce collègue. Il doit rejoindre son amie Sandy au plus vite mais s'aperçoit que son téléphone est déchargé, de plus son camarade n'est pas à la maison. La présence de ce jeune noir déplaît à certains habitants et au service de sécurité, d'ailleurs en même temps un couple de cambrioleurs se cache dans une des maisons, Trois blancs, puis les agents de sécurité prennent Moses en chasse, celui-ci ne trouve pas la sortie du lotissement. Il est vu comme un criminel alors qu'il n'a rien fait, tandis que les voleurs tombent sur un cadavre frais dans le congélateur. Pratiquement tout le roman est consacré à la course poursuite entre Moses et ses adversaires. le dénouement est violent et peu plausible.

Le début de l'intrigue m'a intéressée mais la chasse à l'homme est beaucoup trop longue, Moses tourne en rond dans le quartier et nous avec bien trop longtemps. L'intrigue secondaire avec les voleurs n'est pas aboutie et n'apporte pas grand chose. La scène de la fusillade est peu crédible également. Je ne suis pas vraiment entrée dans cette histoire. le style est assez plat.

La thématique principale est le racisme et son corollaire, la violence. L'Afrique du Sud n'est pas réconciliée avec son histoire. Les vieux réflexes ont la vie dure. Avec la fusillade et le massacre consécutif, l'auteur veut montrer la violence qui règne dans ce pays. Les personnages n'ont malheureusement aucune profondeur, tout est dans l'action. Il n'y a pas que les noirs qui sont défavorisés, mais aussi toute une tranche de la population blanche qui a été complètement déclassée après l'Apartheid, ce sont ces personnes qui en veulent le plus aux noirs qui ont pris leur place, ils décident de poursuivre Moses qui n'a rien fait et l'accusent de tous les maux. Il ne cherche même pas à s'expliquer, sachant qu'il aura forcément tort et finira en prison. Ces actions en disent long sur l'état de la société dans ce pays.

Un grand merci à Netgalley et aux Editions Belfond pour ce roman.

#EnferBlanc #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Merci à NetGalley et aux éditions Belfond de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.
Moses tombe en panne près d'une résidence sécurisée pour blancs en Afrique du Sud,il s'y rend pour y trouver de l'aide mais est vite repérer par les agents de sécurité qui le prenne en chasse.Au même moment ,un couple de cambrioleurs ,Nozipho et Thembinkosi ,sévit dans les pavillons de la résidence et trouve un cadavre dans un congélateur.Et les meurtriers reviennent dans la maison obligeant les cambrioleurs à se cacher .Et tout part en vrille !!
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Moses est pris au piège dans une résidence pour blancs en Afrique du sud sous surveillance caméra où il ne fait pas bon flâner ou demander simplement de l'aide pour un noir. Il se fait poursuivre par deux gardiens déterminés et en forme. Moses saute de muret en muret tout en étant vigilant à toutes les caméras qui surveillent la résidence. Moses est toujours en mouvement dans la résidence alors que Nozipho et Thembinkosi sont bloqués dans la maison qu'ils étaient en train de cambrioler.
Tout se met en place à partir de la panne de voiture de Moses et son téléphone hors service. Quelle idée d'aller demander de l'aide dans une résidence de blancs? Son interpellation un peu costaud par les vigiles de la résidence dégénère en poursuite, traque à l'homme. le voisinage se mobilise, ce sont 15 personnes qui le traque, puis la police, les habitants qui le croisent vont l'accuser de vol, de viol, d'agressions. Les vrais cambrioleurs sont coincés dans une maison avec un cadavre mais de leur côté tout n'est pas rose non plus même si l'attention se porte sur Moses. J'ai adoré les passages avec ces deux cambrioleurs très à cheval sur l'importance du style vestimentaire. Ce qui leur arrive dégénère également mais leurs répliques restent cinglantes et leur humour pinçant.
Tout va crescendo, les accusations contre Moses se multiplient, les imprévus pour notre couple de cambrioleurs deviennent incontrôlables. Tout dégénère pour une sorte d'apothéose mais heureusement tout est maîtrisé par l'auteur pour reposer calmement le tout. Il faut penser à reprendre son souffle à la lecture de ce thriller au contexte et au scénario originale que j'étais pressée de lire pour découvrir comment tout cela allait être désamorcée par l'auteur. Je n'ai pas été déçue par la fin, heureusement, car quand cela monte en puissance comme cela si ce n'est pas maîtrisé c'est un flop au final.
C'est un roman noir mais l'exagération vers laquelle cela mène m'a faite sourire… Jaune mais sourire quand même tant cela frôle le ridicule dans l'acharnement à arrêter Moses ou celui du destin à enfoncer Nozipho et Thembinkosi.
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Enfer Blanc e Max Annas.

Mon avis:
Je ne vais pas faire durer le suspens très longtemps... Je suis passée à côté de ce livre, malheureusement et j'en suis sincèrement désolée.
Une histoire courte (188p) où nous suivons alternativement Moses qui cherche à tout prix à rejoindre sa petite amie mais qui va croiser la route de personnes qui lui voudront du mal uniquement parce qu'il n'a pas la bonne couleur de peau à leurs yeux et la route d'un duo de cambrioleurs qui au cours de leur cambriolage vont tomber sur... un cadavre.
Je pense que le rythme était beaucoup trop rapide à mon goût, j'aurais aimé une intrigue plus poussée, plus développée. En ce qui concerne les personnages je n'ai pas eu le temps de m'attacher à eux du fait que l'histoiresoit si précipitée justement.
Je présente mes excuses à l'auteur ( s'il lit mon retour un jour) car je sais le travail que représente l'écriture d'un livre. Je respecte très sincèrement son travail ça ne l'a juste pas fait avec moi.
Quant à vous lecteurs, jamais au grand jamais, je ne vous dirais " ne lisez pas ce livre " parce que, comme je vous le dis à chaque fois, chaque avis n'engage que moi et il ne faut pas hésiter à vous faire votre propre avis.

Le résumé :

Dans une Afrique du Sud encore hantée par l'apartheid, Max Annas tisse une intrigue où l'absurde côtoie le macabre sur fond de racisme, de repli communautaire et de peurs ancestrales. Un tohu-bohu hypnotique et sanglant, lauréat du prix du roman policier allemand.
C'est l'été, il est midi et Moses, jeune étudiant noir, n'aspire qu'à une chose : se poser chez lui avec sa copine et une bière bien fraîche. Sauf que sa vieille Toyota vient de le lâcher. Tout comme son portable. Seule option : franchir le mur d'une gated community pour trouver de l'aide. Mais dans ces résidences ultrasécurisées, où le seul fait d'être noir est suspect, le moindre faux pas peut avoir des conséquences terribles. Et Moses est sur le point de commettre sa première erreur.
À une rue de là, Nozipho et Thembinkosi, improbable duo de cambrioleurs, viennent de tomber sur un os : alors qu'ils visitent l'une des coquettes maisons de la résidence, les deux malfrats découvrent le cadavre encore tiède d'une vieille dame, caché dans un congélateur...

La souricière est en train de se refermer. Pour en sortir, il faut courir. Ou mourir.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
La femme lui lança un regard sévère : « Tu as vu ses yeux ?
(...)« Non, à peine. Je voulais éviter de le fixer. Il se serait senti encore plus provoqué.
— N’importe quoi. Dans quelques jours, il racontera encore à tout le monde que deux Noirs se sont garés devant sa foutue baraque. Ça me rend furieuse. Vraiment furieuse. Qu’est-ce qu’il pourrait bien lui arriver en pleine journée ? À Suburbia !
— La journée la plus chaude de l’année.
— Exactement. La putain de journée la plus chaude de l’année. C’est plus probable qu’il meure d’un AVC que d’une agression. Même si deux Noirs se garent devant sa porte. J’espère qu’on retrouvera facilement l’endroit où on a laissé la voiture.
— Bien sûr, aucun problème. Ce n’était pas loin de l’entrée. Attention, quelqu’un arrive. »
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— Mmm… Tu te rappelles quand on a embauché ce Blanc ? demanda Nozipho. Et qu’on a joué ses ouvriers ?
— Oui. Ça, c’était une super idée. Sauf que le Blanc ne collait pas.
— On lui avait acheté de nouvelles fringues.
— Oui, et il avait quand même l’air d’un sans-abri.
— C’était un sans-abri. Mais l’idée était bonne.
— L’idée était géniale. » Thembinkosi marqua un temps d’arrêt. « Mais il n’avait pas le comportement d’un Blanc.
— Pourquoi à ton avis ?
— Déjà entendu parler de la question des classes ?
— Allez, ne commence pas avec ça…
— Je crois que c’était ça, notre erreur. D’avoir embauché un Blanc pauvre.
— Mais un Blanc riche ne l’aurait jamais fait.
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« Il n’y a sûrement pas d’alarme, ça ne marcherait pas avec les fenêtres ouvertes.
— Tu as compté combien de caméras en tout ? »
Thembinkosi enfonça la main dans la poche de son pantalon et en retira un petit bouquet d’outils.
Nozipho sortit un petit miroir, l’approcha de son visage et se tourna lentement. Regarda tout autour.
« J’en compte quatre.
— Oui, moi aussi. Ça colle. Il n’y en a sûrement pas beaucoup plus. »
Avant même que Nozipho ait extirpé son rouge à lèvres de son sac à main, elle entendit la serrure céder.
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Moses était toujours assis, le dos contre le muret. Il arrivait de nouveau à respirer, mais ses jambes ne lui obéissaient pas encore. Ce white trash rêvait de le buter. Il avait donc une arme pour faire ce genre de choses. Chaque rue qu'il traversait pouvait être la dernière, désormais. Le type pouvait être n'importe où et lui tirer dessus. Après il dirait : je me suis sentie menacé. C'était un cambrioleur et un violeur. S'il se faisait buter, qu'importe ce qu'écriraient les journaux.
Il ne voulait pas mourir.
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« Rien de nouveau. » L’homme baissa son regard vers la femme en réprimant un sourire. Il faisait deux têtes de plus qu’elle et portait un costume anthracite. « Ils n’ont jamais su s’y prendre. Ils sont tous restés des fermiers dans leur tête. Et ça se voit. » À cause de ses longues jambes, il donnait l’impression de faire exprès de marcher lentement.
« Des fermiers, oui, c’est à ça qu’ils ressemblent », affirma la femme. Avec deux pas rapides, elle raccourcit l’écart entre elle et l’homme.
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