Et si la mer était bleue ?

Un petite poche difficile à appréhender pour un enfant.
Et si la mer était bleue?
Dans le premier chapitre elle est bleue, mais dans l'autre elle est rouge.
Dans l'histoire il y a une fille qui rêve d'un garçon, et puis il y a ce garçon qui rêve de la fille qui est train de rêver de lui... Les 2 ont des points communs.
Dit comme ça cela semble un peu compliqué... Surtout qu'il ne se passe pas grand chose. La question qui se pose est qu'est la vraie vie? La notre où celle que l'on rêve la nuit? Il m'est déjà arrivé de me poser la question...
Sinon c'est un livre d'une sourde mélancolie et d'une infinie tristesse...

C'est l'histoire d'un garçon qui joue sur la plage plutôt que d'aller à l'école.
À moins que ce soit celle d'une fille qui rêve d'un garçon qui joue sur la plage.
Ou bien encore l'histoire d'un garçon qui rêve d'une fille en train de rêver de lui sur la plage...
Mais qui rêve ? Qui est éveillé ?
Le résumé présente très bien le propos de cette très courte histoire. le lecteur suit les réflexions d'une petite fille en vacances à la mer, qui est frustrée de s'être cassée la jambe quelques jours avant le départ, et qui rêve d'un garçon qui boite suite à un accident de voiture, et qui fait des ricochets sur la plage. Tous les deux s'interrogent sur le rêve et la réalité, sur qui rêve de qui et sur la vie en général. Les réflexions du garçon laissent place à celles de la fille au chapitre suivant et inversement.
On apprend que tous deux possèdent des points communs : un handicap (temporaire pour la fille, et permanent pour le garçon), un deuil (le garçon a perdu son père dans un accident) ou une absence (la fille mentionne son père mais il n'est pas présent), le même prénom, Alex, et ont les mêmes réflexions.
Le roman questionne sur la notion de réalité confrontée au rêve et de mondes parallèles (dans l'un la mer et le sable sont bleus ; dans l'autre, rouges), un sujet ambitieux pour un très court roman de 40 pages.
Un roman trop « onirique ». Dommage, car il est bien écrit et le style est agréable à lire. La thématique du rêve peut-être intéressante, selon les fonds.
Plutôt non. A partir de 7/8 ans.

Mikaël Ollivier signe un petit roman fort intrigant qui oblige le lecteur à être particulière attentif. En effet, il mélange les principes des poupées gigognes et du cercle sans fin. Les histoires s'imbriquent-elles les unes dans les autres ou alors se répondent-elles comme un miroir déformé. Impossible de savoir, en tout cas chaque lecteur se fera son propre avis et aura sûrement à coeur de le défendre.

En ce qui me concerne, je me suis laissée prendre au jeu de ce texte à l'écriture sensible et délicate, qui interroge sur le sens de la réalité d'une manière presque philosophique.
Lien : http://boumabib.fr/2019/10/2..

Un joli roman de la collection #petitepoche, une introduction poétique aux univers parallèles et à la SFFF à travers la notion de rêve. J'ai beaucoup aimé ce roman tendre et touchant, l'auteur arrive à capter et transmettre toute la candeur de l'enfance.

très bonne critique