Voici donc la suite de
outrage avec les péripéties de Rose, borderline. J'ai adoré que ce soit l'histoire ou le style d'écriture.
le lecteur se retrouve le temps d'une lecture, dans la peau de Rose. J'ai été plus d'une fois révolté. Ce que je trouve curieux et qui m'a fait sourire de temps à autre, c'est d'éprouver tellement d'empathie pour elle au point d'être révolté en tant que lecteur face à l'adversité. Tout haut, je me disais « mais non il ne peut pas faire cela », « pourquoi mais pourquoi, c'est tellement injuste ». Il est très rare que je plonge totalement dans une histoire.
D'un point de vu psychologique/psychiatrique, le portrait que l'auteur nous livre de Rose, est très bien dressé. On y trouve une grande précision dans la souffrance de Rose, ambivalente, dépendante affective et à l'alcool, automutilation, émotions fortes et changeantes, trouble dissociatif...et bien d'autre encore.
Je l'avais déjà pointé du doigt avec «
Outrage », le style de l'auteur est brut, fort, il n'y a pas de chichi, elle va droit au but. J'y retrouve un petit côté presque poétique qui me rappel le style de l'écrivain
James Osmont (infirmier psy).
Bref, un coup de coeur pour le personnage de Rose, je ne peut que conseiller les écrits de l'auteur, emprunt d'un style fort et bien personnel.