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EAN : 9782815919661
176 pages
L'Aube (16/09/2016)
2.29/5   7 notes
Résumé :
« L'avenir s'assombrit devant moi : un tunnel noir, tendu d'embûches. »
Iydar est un lycéen marocain comme il y en a tant. ­Hélas, il est un jour arrêté par les gendarmes pour « flagrant délit de fornication et atteinte à la pudeur publique ». Il était effectivement en train d'embrasser la belle Latifa sous l'ombre d'un amandier, et sa main se faisait certes quelque peu baladeuse...

Le voilà envoyé en prison, et plus précisément dans la cellule... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Difficile de faire la critique de ce roman que j'ai aimé/pas aimé. J'ai trouvé l'auteur intéressant, il a le talent pour informer le lecteur sur la situation du Maroc à travers l'histoire qu'il raconte. On y apprend les arrestations arbitraires, que les policiers rêvent de se faire muter dans le Rif où le trafic de drogue leur assure une retraite aisée, on assiste à la propagande islamiste dans les prisons. L'auteur ne cache pas son regret de voir son pays s'arabiser de plus en plus et son manque de modernité.

Par contre, ce qui a tout gâché, c'est la façon extrêmement vulgaire que l'auteur utilise pour décrire la rencontre (sexuelle et immédiate) du jeune héro avec Evelyne, une européenne plus âgée, qui va faire de lui son compagnon attitré et lui procurer un commerce. Je ne m'habitue pas à ces auteurs contemporains (hommes ou femmes) qui décrivent les relations sexuelles de façon aussi crue et moche.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"C'est une merveille ce petit village ! Les maisonnettes sont en boues, n'est-ce pas .
- En pisé, rectifiai-je.
- C'est aussi à base de terre, le pisé ?
- De la terre argileuse délayée avec des cailloux, de la paille, et comprimée."

(Vous vous en doutez, mais ces mots, comme tous les autres, sont de l'auteur ; moi, le narrateur-personnage, je parle un français approximatif, malgré dix années d'«apprentissage» à l'école publique. Normal, je suis de la génération sacrifiée, celle ayant subi de plein fouet l'arabisation de l'enseignement - politique absurde, s'il en est, adoptée pour abrutir mes concitoyens et faire plaisir aux potentats primitifs qui règnent sur le Moyen-Orient. Un jour viendra, j'en suis sûr, où les concepteurs de ce poison seront jugés et condamnés, même à titre posthume.)
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Je la pris dans mes bras, la serrai contre moi, l'embrassai sur la tête, l'embrassai sur le front. Une agréable odeur emplit mes narines - un harmonieux mélange de lavande, de thym, de vérité et d'affection : l'odeur de ma mère.
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En bas, à droite : « Appartements haut standing à partir de 900 000 dirhams seulement ! » Pourquoi « seulement » ? me demandai-je, irrité. Il faut dire que je n’ai jamais porté les adverbes dans mon cœur, ces vulgaires parasites qui débauchent les mots, les vrais, et leur font dire ce qu’ils ne disent pas. De toutes les catégories lexicales françaises, ce sont les adverbes qui me dérangent et m’agacent le plus ; je les trouve souvent artificieux, fanfarons, hypocrites, menteurs… bref, inutiles ! On a beau dire qu’ils donnent des informations sur ce que pense le locuteur, précisent les circonstances, indiquent le degré, ils n’en sont pas moins inutiles à l’expression, aussi bien verbale qu’écrite. Si un jour, par quelque miracle, les adverbes venaient à disparaître, la langue française ne s’en porterait que mieux. 900 000 dirhams seulement ! Je recomptai mes pièces jaunes ; le résultat fut immuable : dix-huit centimes. À Marrakech, je n’avais ni famille ni ami pour me tirer d’embarras. Je ne pouvais pas non plus tendre la main ; mon amour-propre s’en soulèverait de dégoût et d’indignation.
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La vie elle-même est subjective, puisqu’elle relève de l’expérience interne de chacun, totalement imperceptible de l’extérieur. Bref, c’était le mois d’octobre à l’azur attendri, au soleil radieux. Les cours venaient à peine de commencer. Nous étions un mercredi, je m’en souviens encore comme si cela datait d’hier, et nous avions une heure creuse de trois à quatre. Ah ! Ça, les heures creuses au lycée, une réjouissante parenthèse de liberté durant laquelle nous apprenions à mieux nous connaître, sympathisions, tissions des liens d’amitié, voire d’amour dans certains cas.
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Les souvenirs intimes, ça se range toujours dans des endroits secrets. »
Nous nous aimions, Latifa et moi, d’un amour passionné, aux perspectives infinies, aux horizons sans bornes. Et comme pour le consolider encore plus, nous nous entendions parfaitement sur tous les sujets – une entente totale, absolue, qui semblait provenir du fond de notre être et se prolongeait jusque dans nos regards, jusque dans nos silences. Nous étions, de l’aveu même de nos camarades, le couple le plus soudé au lycée, le plus solide : un exemple d’attachement et de fidélité.
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