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EAN : 9782366581348
343 pages
KERO (05/02/2015)
3.76/5   19 notes
Résumé :
Quand les entreprises auront pris le pouvoir, de quel côté du mur serez-vous ?
Dans un monde confronté à de fortes chaleurs et à une pénurie d’électricité, des zones d'affaires se sont multipliées. Elles assurent le confort et la sécurité des employés de grandes sociétés, séparés par de hauts murs électrifiés du commun des mortels aux conditions de vie de plus en plus difficiles. Les zones d’affaires, s’accaparant énergie et richesse, sont vite devenues plus ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Gamin, j'ai souvent pensé que çà se terminerait avec une bombe ou un truc comme çà. Un genre d'holocauste. Avec des cendres. des immeubles effondrés. Des villes rayées de la carte. Des rescapés errant dans les ruines, obligés de se regrouper pour survivre ; des types en proie aux maladies, aux fièvres, à la peur. Cela dépendait de mes rêves, ou plutôt de mes cauchemars.
J'avais cette intuition que ce n'était tout simplement pas possible. le monde ne pouvait pas continuer à tenir. Pas comme çà, à cette vitesse, avec cette frénésie, ce sentiment de toujours en vouloir plus, toute cette goinfrerie. A force, il allait s'écrouler.
Ce que je n'avais pas prévu, c'était çà , cette pourriture lente, cette gangrène. Il n'y a pas eu de bombe, de clash, de grand éclair. Il y a juste eu cette dégradation insidieuse, contre laquelle on ne peut rien. le monde engraisse et maigrit en même temps ; il n'y a plus d'électricité, il en a trop ; on y meurt à vingt ans quand, à quelques kilomètres de là, en zones d'affaires, on vit jusqu'à cent vingt.
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Ce que j'ai ressenti: …Un souffle d'intelligence.

Voilà un thriller qui a le mérite de nous ouvrir les yeux sur le monde actuel et ses dérives éventuelles. On est totalement happé dans ses lignes, entre ses murs, nos synapses se reconnectent (à moins que ce ne soient la déconnexion qui en soit la solution), notre liberté se réveille, notre prise de pouvoir individuelle s'affole, notre soif d'Idéal se révèle. Bref, on vibre de tout notre être dans ce roman, car on sent bien que l'inaction est la clef de ce monde aux barrières si élevées. Soyons encore des héros, soyons encore les décideurs de nos actions!

Il n'y a plus de héros. Il n'y a plus que des gens qui essayent de s'en sortir (..), des gens qui crèvent de trouille, parce qu'on ne sait jamais ça pourrait etre pire. Des gens qui ne bougent pas; ils attendent que ça passe.

Et pour ça, personne n'est assez puissant; seule la foule est puissante. Seulement, elle est tellement molle, indigente.

Même en étant contre ce monde de goinfrerie frénétique, on s'aperçoit que l'auteur met le doigt sur les points sensibles de notre société. Un roman d'anticipation qui a de cruel accents de vérités, et c'est cela qui glace le sang. Les traits sont poussés à l'extrême, mais si on y regarde bien, il a beaucoup d'écho dans l'actualité. C'est avec intelligence et subtilité que Philippe Nicholson crée un monde où les différences sont encore plus voyantes, le monde n'a jamais été aussi partagé entre les privilégiés et les nantis, avec tantôt le noir plus noir que jamais ,ou tantôt des journées de… 365 jours frénétiquement allumées.

La boulimie s'accompagne de l'oubli. C'est comme si le coeur et l'esprit des habitants de zones d'affaires oubliaient au fur et à mesure le présent pour ménager de la place aux nouvelles informations, expériences et plaisirs. L'avidité est incompatible avec la mémoire.

Ce sont des villes vampires; elles sucent le sang de la terre pour irriguer leurs besoins frénétiques. L'assachement de la planète a commencé.

Rare sont les moments de repos, dans ce thriller, mais quand il nous offre des plages de repos, c'est sur le sable de Marseille que ça se trouve, et ça c'est juste la cerise sur le gâteau. Bien sur que les calanques sont de loin le meilleur endroit du monde où apprécier la vie!!!!! de plus, l'auteur nous l'agrémente d'un café bien fort sur une chaise longue avec un livre papier. Je signe où pour avoir pareil bonheur????Ah, ben c'est bon je l'ai déjà ;). Ne marronnez pas………;)

Mais j'ai la mer pour moi, j'ai le vent du large, la lumière du jour sur l'eau. Sans compter l'odeur de mon café.

En bref, un livre passionnant, passionné et qui donne même des perspectives de réflexions efficaces!

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Imaginez un monde divisé en deux zones : les zones d'affaires, qui ont construit petit à petit des îlots ultra-technologiques, ultra-protégés et ultra-performants ; et puis le reste du monde, exclu de ces zones. le pouvoir de ces dernières est symbolisé par la montée de l'une d'entre elles, Evergreen, qui veut racheter une partie de l'Espagne et y fonder le premier Etat-entreprise. Face à elle, les États traditionnels ne peuvent rien car sans les entreprises, leur pouvoir et leur argent, ils ne sont rien. La résistance va donc venir de quelques hommes, issus souvent des zones d'affaires, qui décident qu'il est temps d'en finir avec l'orgueil destructeur d'entreprises comme Evergreen. Et ils nous posent la question :

« Quand les entreprises auront pris le pouvoir, de quel côté du mur serez-vous ? »

Polar politique trépidant, Extramuros est un roman doublement intéressant : par la vision du futur qu'il propose, proprement effrayante; et par la narration qui est mise en oeuvre, à la manière d'un thriller. Pas de catastrophisme dans ce roman d'anticipation : à la suite de nombreuses crises financières au début du siècle, la géopolitique s'est transformée, et la société a suivi … En utilisant les problématiques actuelles et en leur donnant le recul nécessaire par la fiction, Philippe Nicholson nous incite mieux à réfléchir que bien des essais.

Et pourtant, pourtant, est-ce tant que ça de la science-fiction ? Quand on lit ce genre de phrases : « Il n'est pas d'accord. Pas d'accord avec ce monde qui déconne, avec ce monde qui a si peur du noir qu'il dépense des sommes folles pour rester éveillé de jour comme de nuit, ce monde qui va de plus en plus vite, qui ne sait plus ce qui relève du passé, du présent ou du futur. »

Ce monde n'existe t-il pas déjà ? En réalité l'auteur exacerbe à peine certains traits de notre société, qui n'a jamais été aussi confortable, développée (pour certains, pas pour tous) et qui semble pourtant aller droit dans le mur avec des hommes d'affaires aveugles à la misère du monde, une course au profit destructrice et un rythme de vie dans lequel personne ne se retrouve …
Alors je vous pose la question : ce monde que dépeint Philippe Nicholson, n'existe t-il pas déjà ? En voulons-nous vraiment ?

« Bientôt le monde pourrait n'être plus qu'un désert de métal au milieu duquel surnageront les lacs artificiels des zones d'affaires, un monde sans âme, sans réalité, un parc d'attractions cauchemardesques. Les zones sont d'avantage que de simples regroupements disposant de médecins, de flics, d'électricité et de confort à volonté; ce sont des villes vampires; elles sucent le sang de la Terre pour irriguer leurs besoins frénétiques. L'assèchement de la planète a commencé. »

Un roman à découvrir sans tarder !
Lien : http://missbouquinaix.com/20..
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Les romans d'anticipation sont particuliers. Soit on adhère au genre ou alors pas du tout. Ce roman fait partie de ceux auxquels j'adhère, car il a su titiller ma curiosité, car pour une fois il ne s'agit pas d'une catastrophe planétaire, d'un cataclysme, de la folie humaine ou des nanotechnologies ayant pris le pas sur l'homme.

Dans ce roman nous avons simplement la conséquence de la dérive du monde actuel aussi bien en terme politique, qu'écologique, que financier et qu'en terme humain.

L'idée de départ est fort séduisante : suite aux crises financières du début du XXIe siècle, les grandes entreprises ont pris le pouvoir géopolitique de la planète. Les États ne sont donc plus que des faires valoir à la merci de ces zones affaires qui contrôle toutes les ressources. La société est maintenant coupée en 2 : d'un côté les zones affaires qui sont riches, puissantes et possédant toutes les richesses, technologie et confort et d'un autre côté, le reste du monde gisant la pauvreté, l'insalubrité et sans trop d'espoir d'en sortir.

Cette mise en opposition est bien construite, notamment grâce aux protagonistes de ce roman. Ils sont nombreux, mais ont tous leur utilité, leur finalité. Ces personnages sont comme le monde de 2045 tel qu'il est décrit : d'un côté les « méchants » issus des zones affaires, et tous les opprimés, idéalistes et révoltés de l'autre côté.

Nous suivons donc la destinée sur quelques mois de plusieurs personnes avec des histoires bien identifiées, mais qui finalement se recoupent. Tous ces personnages sont ciselés avec précision et minutie, qui font que chacune de leur facette rend service au roman.

Tout d'abord, il y a Max, un jeune homme élevé dans une zone affaires et qui n'en peut plus. Il veut combattre ces dernières en manifestant, mais celui qui le motive, Flynn O'Connor, est un être sombre avec une part d'ombre importante qui va jouer un double jeu avec le pauvre Max qui se retrouve embarqué dans une fuite en avant qui le dépasse et qui va beaucoup plus loin que la manifestation à laquelle il pensait participer.

Nous avons aussi les parents de Max, qui traversent le monde à sa recherche, et qui ne comprennent pas ce qu'il se passe. Là aussi dans ce couple, la dualité du monde est présente et crée des situations intéressantes, car la mère habite dans une zone en Irlande, et le père habite en dehors d'une d'elles près de Marseille.

Gravitant autour, il y a la rousse incendiaire Camille, issue des bas-fonds du monde et qui est prête à tout pour se faire une place dans le monde et qu'importe le prix à payer.

Nous avons également les politiciens, qui ne voient que leurs propres intérêts dans leurs négociations avec les zones affaires.

Enfin, il y a le représentant des zones, le ténébreux Ted Muller-Smith, représentant des zones, dirigeant toutes les zones d'une main de fer. Cet homme a toujours un coup d'avance sur tout le monde, profite de sa puissance, est antipathique à souhait. Un personnage qu'on aime détester, mais qui est en fin de compte le point central de ce roman.

Pour conclure, je dirais que l'auteur nous livre ici un roman intelligent, haletant et prenant. En effet, il prend les thématiques actuelles, les amplifie et donne à ses lecteurs des pistes de réflexion, car en y réfléchissant bien, tout cela peut être crédible, et ceci est très plaisant.

Cependant, comme souvent, la fin n'est, pour moi, pas à la hauteur du roman, car cette dernière n'est pas celle qui aurait dû être, celle qui me semblait logique. Cela m'a déçu et me laisse un certain gout d'inachevé et c'est fort dommageable surtout quand il s'agit de refermer le livre sur ce sentiment.

J'ai malgré tout passé un excellent moment avec ce roman de Philippe Nicholson. Même si vous n'êtes pas fan de roman d'anticipation, vous pouvez le prendre comme un thriller politique. Dans tous les cas, je vous le conseille.

Pour terminer, je reviens à la 4ème de couverture, et quand nous lisons le pitch, « Quand les entreprises auront pris le pouvoir, de quel côté du mur serez-vous ? », on se dit que la réponse est simple, mais l'est-elle vraiment ?

Aimerions-nous vivre libres, mais dans l'insalubrité, ou vivre dans l'opulence et le confort dans une prison déguisée ?

Ceci est un vaste débat, mais la réponse nous l'avons tous en nous…
Lien : http://polar.zonelivre.fr/ph..
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Un grand merci aux Éditions Kero pour ce nouveau partenariat qui m'a permis de découvrir cet auteur. Je ne regrette pas du tout mon choix et, encore une fois, je suis conquise par leur publication !

Nous plongeons donc, tête la première, dans un futur assez proche où le réchauffement climatique est en pleines expansions ! Les entreprises ayant les moyens financiers nécessaires sont devenues si puissantes que différents états leur ont emprunté de l'argent afin de pouvoir se remettre des dernières crises. Petit à petit, ces entreprises se sont transformées en zones d'affaires protégées par de hauts murs aux portails magnétiques, créant ainsi des villes dans les villes.
À l'intérieur, on vous offre sécurité, confort, santé, travail, … On y suce l'énergie vitale de la terre sans remords afin de combler cette gourmandise énergétique ! Alors qu'à l'extérieur, les villes ne sont que ruine et pauvreté … On y vit avec les moyens du bord, pas d'électricité, de technologies modernes, de moyens de communication ; très peu de travail mais également peu de médecins et d'accès aux soins !

C'est dans cet univers que nous allons rencontrer Max ! Habitant avec sa mère, Nina, dans une Zone en Irlande ; il se rend de temps en temps à Marseille afin de rendre visite à son père, Fjord, qui lui, vit en dehors des Zones, entouré de sa machine à café.
Mais lorsque les Zones vont envahir une région de l'Espagne afin de satisfaire leur soif de pouvoir et devenir un pays à part entière, Max s'engage alors au côté O'Connor, un homme peu recommandable faisant partie du mouvement contestataire. le sachant en danger, son père va tout abandonner afin de le retrouver !

Philippe Nicholson nous propose donc un roman mélangeant dystopie et thriller politico-économique. Ce que j'ai fortement apprécié c'est que la dystopie n'en est pas vraiment une ! Certes, nous ne vivons actuellement pas dans un monde tel que celui d'Extramuros. Mais, l'auteur ne fait qu'exacerbée notre situation actuelle et nous fait ouvrir les yeux sur ce que pourrait devenir notre futur. Ce qui nous donne un scénario très plausible et intéressant !

Sur un rythme soutenu, l'intrigue nous est dévoilée petit à petit grâce à l'alternance de point de vue de plusieurs personnages. Que ce soit dans les zones, en dehors des Zones ou au sein du mouvement contestataire, chacun nous dévoile ses sentiments et ces motivations afin de nous tenir embarqué ! L'ensemble est bien ficelé et avance à grande vitesse.

Ce roman est non seulement addictif de par son environnement mais également grâce à ces personnages ! Tous font de leur mieux afin de mener la meilleure vie possible, même si ce n'est pas toujours facile …

Max est un jeune garçon qui vit entre deux mondes et qui peut, de ce fait, avoir une vision globale de la répercussion des Zones. Un peu tête brulée, il va suivre le mouvement contestataire sans vraiment y réfléchir mais en croyant sincèrement à un monde meilleur … O'Connor, quant à lui, est un personnage à double face ! Je ne l'ai toujours pas réellement cerné car une certaine ambiguïté tourne autour de sa personnalité.
Fjord, le père de Max, se dit libre en vivant hors Zone mais rêve secrètement de pouvoir y habiter un jour. Déterminé, il fera tout ce qu'il peut afin de sauver son fils, quitte à y perdre quelques plumes … Quant à Nina, sa mère, on ne la connaît que très peu …
Ted Muller Smith est le méchant de l'histoire, c'est lui qui est à la tête du projet « Evergreen » ! Manipulateur à souhait, il va tout faire pour porter son projet a bien sans se soucier des conséquences …

Chaque action des différents personnages est étroitement liée et nous découvrons de cette manière toute l'intrigue de ce roman ! de plus, l'écriture est très agréable et fluide, ce qui permet une lecture sans encombre. Différents discours et descriptions sont également présents afin que nous réalisions à quel point ce monde est divisé et comment la vie y est bien différente selon l'endroit où nous vivons.

Seule déception pour moi : la fin ! Que j'ai trouvé trop rapide et pas totalement aboutie. Il me manquait un petit quelque chose …

En bref, nous avons là un roman très intéressant porté par de forts personnages et dont l'environnement instable mais réaliste nous fait réfléchir sur le monde dans lequel nous vivons ! Petit bémol sur la fin mais ça reste malgré tout un livre que je vous recommande !
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Gamin, j'ai souvent pensé que çà se terminerait avec une bombe ou un truc comme çà. Un genre d'holocauste. Avec des cendres. des immeubles effondrés. Des villes rayées de la carte. Des rescapés errant dans les ruines, obligés de se regrouper pour survivre ; des types en proie aux maladies, aux fièvres, à la peur. Cela dépendait de mes rêves, ou plutôt de mes cauchemars.
J'avais cette intuition que ce n'était tout simplement pas possible. Le monde ne pouvait pas continuer à tenir. Pas comme çà, à cette vitesse, avec cette frénésie, ce sentiment de toujours en vouloir plus, toute cette goinfrerie. A force, il allait s'écrouler.
Ce que je n'avais pas prévu, c'était çà , cette pourriture lente, cette gangrène. Il n'y a pas eu de bombe, de clash, de grand éclair. Il y a juste eu cette dégradation insidieuse, contre laquelle on ne peut rien. Le monde engraisse et maigrit en même temps ; il n'y a plus d'électricité, il en a trop ; on y meurt à vingt ans quand, à quelques kilomètres de là, en zones d'affaires, on vit jusqu'à cent vingt.
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La boulimie s’accompagne de l’oubli. C’est comme si le cœur et l’esprit des habitants de zones d’affaires oubliaient au fur et à mesure le présent pour ménager de la place aux nouvelles informations, expériences et plaisirs. L’avidité est incompatible avec la mémoire.
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Bientôt le monde pourrait n’être plus qu’un désert de métal au milieu duquel surnageront les lacs artificiels des zones d’affaires, un monde sans âme, sans réalité, un par d’attractions cauchemardesques. Les zones sont d’avantage que de simples regroupements disposant de médecins, de flics, d’électricité et d confort à volonté; ce sont des villes vampires; elles sucent le sang de la Terre pour irriguer leurs besoins frénétiques. L’assèchement de la planète a commencé.
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Au-dessus d’elle, les étoiles brillent sans doute, mais elle n’en voit aucune. Elle a une moue désabusée. Elle se souvient que petite elle n’aimait pas s’endormir dans le noir. Son père lui avait installé une veilleuse dans un coin de sa chambre, mais elle n’était jamais tout à fait rassurée. La nuit, elle se relevait pour allumer le couloir de l’appartement. Pourtant, maintenant, elle voudrait parfois que toutes ces lumières s’éteignent. Histoire de pouvoir se reposer ne serait-ce qu’une nuit.
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Pendant des années, tout le monde à cru impossible le « grand retour en arrière ». Ça ne pourrait pas arriver, il y avait trop d’argent, trop d’enjeu. Pourtant, c’est arrivé. Aujourd’hui il y a deux mondes. Celui des zones et l’autre. Celui de l’électricité, d’Internet, de l’accès à la connaissance et aux soins ; et celui de la misère. L’un se nourrit de l’autre.
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