Ce tome 9 distille toujours les mêmes ingrédients (manga ethnographique avec une touche gastronomique , manga d'histoire, manga social, manga d'aventure avec une touche de western), et est toujours un tome de transition, mais quel tome de transition !
Contraintes et forcées par les fourberies du lieutenant Tsurumi, les teams Sugimoto et Hijitaka doivent faire alliance, et leurs membres n'ont même pas le temps de faire connaissance dans une parodie de "La Cène" de Léonard de Vinci que les sbires d'incarnation des pires heures du Japon impérial leur tombent dessus à bras raccourcis... C'est des équipes recomposées qui poursuivent des objectifs parallèles pour retrouver le trésor maudit des Aïnous, suivi autant par le 7e Division que par la drôle d'équipe formée par Genjiro Tanigaki le matagi repenti, Inkarmat la shamane mata-hari et Chikapashi petit orphelion aïnou en quête d'aventure...
Dans un 1er temps, Shiraishi raconte comment il est passé de délinquant juvénile à roi de l'évasion par amour d'une madone idolâtrée à l'aune de son seule portrait réalisé par un artiste raté... Une magnifique parodie de "Papillon" ! (remember le film de Franklin J. Schaffner sorti en 1973 avec Steve McQueen et Dustin Hoffmanm, ou le livre originel d'Henri Charrière)
Dans un 2e temps, Toshizo Hijitaka et Shinpachi Nagakura se rappellent aux belles heures du Shinsen Gumi (unité d'élite complètement méritocratique car ouvert à toutes les classes sociales), puis aux sombres heures de la chute du Shogunat Togukawa et de la République d'Ezzo qui lui succéda si brièvement (si quelqu'un connaît une uchronie où les républicains japonais auraient survécus aux impérialistes japonais, je suis preneur hein!!!)
Dans un 3e temps, dans un faux village aïnou les femmes oppressés se révoltent contre leurs oppresseurs yakusas tandis que l'invincible roi du judo se fight avec un ours revanchard, et qu'agonise l'alter ego de notre Louis Delga national qui s'éteint sans savoir qu'il a brillamment réalisé le plus grand rêve de sa vie… Pleurs...
Soumis aux affres de la trahison, Shiraichi est harcelé par des cauchemars de plus en plus violents quand il tombe sur ses vieilles connaissances de la 7e Division... To Be Continued pour l'un des plus grands mangas de la décennie, en route pour devenir l'un des plus grands mangas tout court ! ^^
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Une aventure marquée par la chasse aux faussaires et.. beaucoup de bastons sanglantes.
On avance pas des masses dans les affaires, mais ça divertit.
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Poursuite du cycle des fausses peaux copies
La chasse aux peaux devient une vraie pétaudière, surtout quand on se rappelle que l'épisode précédent s'est fini au fond d'une mine.
La mort du taxidermiste dérangé, bouleverse tous les plans. le Lieutenant Tsurumi de la 7ème division est en possession de fausses peaux, rendant ainsi la recherche des vraies, particulièrement délicate. Comment distinguer les originales, des copies ?
D'où l'idée qui germe au sein de l'étrange coalition Sugimoto/Hijikata : aller délivrer Choan Kumagishi, un faussaire détenu au pénitencier de Kabato pour faire appel à un expert.
En chemin, ils vont rencontrer d'inquiétants autochtones, mais avec Sugimoto et le redoutable judoka Ushiyama, la baston n'est pas un obstacle.
Après un décevant tome 8 (à la limite du carton jaune en matière d'homophobie), la série se reprend un peu. Ce numéro met particulièrement en valeur Shiraishi, dont on découvre les circonstances qui l'ont fait surnommer "Le Roi de l'évasion". Il revient aussi aux fondamentaux de la vie sauvage. Au menu : cervelle de bécasse ! (en même temps, sur une bécasse, la cervelle par définition, est peu présente.)
Tous ceux qui envisagent d'échanger leur séjour formule tout-compris en Tunisie dans un club-vacances contre une échappée à Hokkaido, pourront également apprendre les règles de politesse si par aventure, ils devaient visiter un "kotan" (village) aïnou. Ça peut servir.
Sinon, niveau dessin, toujours les mêmes satisfactions (précision, décors superbes) et déceptions (l'agencement trop heurté des cases)
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Un neuvième tome intermédiaire qui annonce les batailles à venir, un calme avant la tempête, rempli de flashbacks et de souvenirs, des uns et des autres, histoire de donner de l'épaisseur aux situations et aux personnages.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
- Eh Shirashi... Dans les cellules communes, on est toujours en nombre impair ! À trois, à cinq, à sept.. Tu sais pourquoi ?
- Euh... Pour pas qu'on discute à deux de stratégies d'évasion ?
- Nan... Pour éviter que des couples se forment !
Hors de ma cage, là est mon horizon
On me surnomme « le roi de l'évasion ».
Méfiez-vous, un traître retourne toujours sa veste deux fois !