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Guerilla tome 3 sur 3
EAN : 9782384220083
332 pages
Magnus (29/09/2022)
4/5   69 notes
Résumé :
La France traversait la pire crise de son histoire. Préparez-vous au dernier combat. Une banale descente dans une cité, des jeunes abattus par un policier. L'embrasement du pays et l'effondrement de l'Etat. Vingt-sept jours de survie plus tard, l'ordre semble enfin de retour, avec lui le média, le vice politique et citoyen, tandis que de larges zones du territoire sont encore privées de tout, et que certains refusent toujours de déposer les armes. Sous un intense co... >Voir plus
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Replaçons le contexte. Au début du roman : "suite à un appel de détresse, une patrouille policière doit se rendre au domicile d'un individu, dont le logement est dans une cité sensible. L'ascenseur en panne, la patrouille, composée de deux hommes, une femme et un chien, emprunte l'escalier. Là, au niveau de l'un des paliers se trouvent une dizaine de "jeunes" qui se jettent sur le premier des policiers et le poignardent, le laissant raide mort. La policière lâche le chien qui se fait égorger. Pris de panique, pour sauver sa peau et celle de sa collègue, le deuxième policier vide son chargeur sur l'un des tueurs et le reste de la patrouille parvient à s'enfuir in extremis. Suite à cela, par crainte de la population des cités, pouvoirs publics et médias passent sous silence le décès du policier, pour se concentrer sur le décès du jeune qui est qualifié de bavures policières. Mais malgré le laxisme politico-judiciaire, les cités s'embrasent, leurs jeunes pillent, brûlent, saccagent..."
Possible que la suite de ce roman soit un peu trop alarmiste - ou pas. Quand je l'ai lu fin 2022, je le trouvais un peu excessif, mais c'était avant tous les évènements de l'année 2023, évènements qualifiés par un gouvernement pusillanime comme "faits divers" alors que ce sont des "faits de société". Curieusement l'affaire Naël ressemble étrangement au début de ce roman : "un jeune homme originaire d'une cité, sans permis, et devant passer en jugement pour le même motif, conduit dangereusement une puissante voiture de location. Les caméras de circulation l'ayant vu éviter de justesse piétons et cyclistes, des motards sont chargés d'arrêter ce dangereux conducteur . Mais le jeune Naël les feinte à plusieurs reprises, faisant semblant d'obtempérer pour repartir aussitôt, jusqu'à ce qu'un embouteillage ne le stoppe. Là, un policier, coincé entre la voiture et la rembarde de sécurité, applique le protocole en sortant son arme, mais Naël démarre et le coup de feu, parti accidentellement, le tue. Là-dessus, une partie des médias (par idéologie) et du gouvernement (par lâcheté et laxisme) crie à la bavure policière, alors qu'il n'en ai rien. Il s'en suit des semaines de pillages et de saccages."
Dans le roman : les Caïds prennent le contrôlent des banlieues et instaure la Charia. Une jeune femme musulmane refusant de s'y plier se fait torturer. Un fait divers survenu en 2023 fait curieusement écho à cet épisode : "une jeune musulmane s'est fait lacérée le visage par d'autres jeunes femmes de sa communauté car sa tenue leur semblaient indécente". Toujours dans ce roman (ou le reste de la trilogie), des bandes de jeunes des cités montent sur Paris pour casser du Blanc. Autre fait divers troublant, l'agression commise par des jeunes de cité dans un petit village de la Drome lors d'un bal. un jeune villageois, Thomas, 17 ans, y est décédé suite à plusieurs coup de couteaux. Bien que plusieurs témoins aient entendu "on vient casser du blanc", le délit de racisme n'a pas été retenu par la justice.
Donc, au moins trois des points soulevés dans ce roman sont conformes à la réalité. Possible que ce roman soit d'une exagération énorme, mais peut-être pas tant que ça. En tout cas, ce qui est indiscutable c'est que ceux qui prétendent qu'il y a un parti pris dans ce roman sont de très mauvaise foi et politise leur appréciation. La seule chose que l'on peut objectivement reprocher à cette trilogie c'est que le style littéraire laisse à désirer (syntaxe, vocabulaire).
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Suite au meurtre d'un "jeune" par un policier, la France s'embrase dans une guerre civile qui verra la création de deux entités. D'une part une dictature progressive reprenant tout les codes du wokisme de l'autre un khalifat dans lequel s'applique une théocratie intégriste..
Si dans les deux premiers volets l'effondrement imaginé par l'auteur était très crédible ce troisième volet qui imagine le monde d'après l'est beaucoup moins.

Certes nous avons eu droit au Covid et à ses mesures délirantes (boire un café debout ou assis ; port du masque sur la plage ; produits essentiels non essentiels etc.) et nous avons également assisté à l'adhésion total de la population Française pourtant réputé réfractaire.

Malgré cela, on ne croit pas à ce monde d'après qui est tout simplement une dictature communiste maquillé de wokisme et de séparatisme avec les musulmans.
Et c'est justement cette adhésion aux mesures dite sanitaire qui à pu faire croire à Laurent Obertone que ce monde d'après, délirant, était crédible. Hors il ne l'est pas à mon sens car le wokisme ne se vit que le frigo plein et la paix civile. Je suis persuadé qu'en cas d'effondrement ou de rupture de la normalité pour reprendre l'expression survivaliste, le retour au patriarcat et à la famille traditionnel se fera le plus naturellement et rapidement du monde. L'ouvrage est d'autant plus décevant que Obertone à su faire bien mieux que cet opus à mon avis bâclé.

Mais l'actualité étant ce qu'elle est, je ne peux que constater que suite à l'agression au couteau d'enfants à Annecy par un "itinérant" on à chanté "parlez moi d'amour" et loué le très-bien-vivre-ensemble. La réalité rejoint la fiction et fait finalement relativiser le manque de crédibilité de l'ouvrage.
La réalité égale la fiction et Obertone serait il plus prophétique qu'il n'en parait au premier abord. L'avenir le dira...
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Je me suis régalé avec la lecture du troisième opus Guérilla que j'ai dévoré en une nuit... J'ai retrouvé avec un grand plaisir Danjou, Gite, Escard, Marcel , Guérilla...

Cette trilogie qui n'est éditée plus chez Ring, ressemble à Demain les barbares, une autre trilogie que j'ai adorée. Les deux auteurs décrivent d'une manière très différente le chemin vers le grand effondrement. Chez Obertone, l'étincelle vient d'une bavure en banlieue, chez Poupart, elle vient de l'effondrement financier du pays. Mais dans les deux cas, on retrouve la barbarie, la violence, la guerre ethnique, l'islam, la trahison des élites…

Dans ce tome qui est une sorte d'affrontement final, Obertone se focalise plus sur la trahison des élites française et l'effondrement de l'Etat.

Chez Poupart, on retrouve Alex, Fatou, Lucas, Landry… Son ton est plus apocalyptique, historique et à la limite du fantastique… Les deux textes sont glaçants et leur succès témoigne de l'inquiétude actuelle d'un pays qui subit un terrifiant déclassement.

La plongée actuelle dans la crise énergétique, sociale et économique n'est pas faite pour nous rassurer. La France actuelle ressemble de plus en plus à celle de Guérilla et de Demain les barbares…

Seul regret, il semble que ce soit le dernier tome de Guérilla… Et en plus, le quatrième tome de « Demain les barbares » se fait attendre…
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Opus final de la trilogie "Guerilla" de Laurent Obertone aux éditions Magnus.
Alors, attention, c'est du qui pique et ça risque de révolter les électeurs bien-pensants et fans du très bien vivre ensemble de la NUPES.
Bref, passons... L'auteur, comme à son habitude, nous livre une fois encore une vision très réaliste des mutations profondes de la société française avec cette soumission, ce renoncement et cette repentance quasi permanente.
Un gouvernement manipulateur, égoïste et menteur. Une France soumise, docile et lobotomisée.
Enfin, un sursaut, une prise de conscience d'une minorité pour libérer la majorité qui sans doute, de nouveau, se fourvoiera dans les mêmes travers tant un peuple a besoin d'un Maître pour le diriger.
Une belle histoire et une fin tragique, mais comme Aragon le disait : "J'ai choisi l'enfer en pleine conscience."
A lire absolument !
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D'emblée je dois vous avouer que ce dernier tome est celui qui m'a le moins convaincu. L'effondrement décrit dans les deux premiers tomes est la conséquence directe du laxisme et du renoncement porté par la politique du très-bien-vivre-ensemble ; le sauveur providentiel, Victor Escard, propose un retour à la normale dans la droite ligne de son prédécesseur… à la puissance 10 ! J'ai du mal à croire que le français moyen puisse accepter cette idée et se laisser berner à nouveau. J'espère ne pas me tromper…

Suite directe de ma remarque précédente, j'ai été franchement dérangé par les passages relatifs aux prétendus dédommagements dûs aux prétendues victimes d'exclusion (ethnique, religieuse ou sexuelle). À force de pousser le bouchon, ça devient franchement too much et pas du tout crédible.

Je tiens toutefois à souligner qu'il y a quelques bonnes idées qui évitent le naufrage, ainsi je n'ai eu aucun mal à croire en la manipulation des foules par les médias – d'autant que seuls les médias officiels ont le droit d'émettre – ; il en va de même pour les dérives des milices mises en place par Escard et ses sbires pour restaurer l'ordre et la confiance.

J'ai tout particulièrement apprécié de retrouver des personnages déjà croisés dans les précédents opus et de découvrir la suite de leur parcours (souvent chaotique).

Parmi les nouveaux venus j'ai bien aimé le personnage de Laurent Buvard, un enquêteur mandaté par Escard pour trouver et neutraliser Vincent Gite. Marcel et ses élans éthyliques apporteront quelques touches d'humour bienvenues pour détendre l'atmosphère.

Heureusement la bataille de Paris vient redistribuer les cartes et donne au roman un second souffle bienvenu. Dommage qu'il faille attendre le chapitre 38 pour voir jaillir l'étincelle qui va sortir la France moyenne de sa torpeur.

Pour la suite des évènements, Laurent Obertone ne se laisse pas emporter par l'euphorie et l'optimisme ambiant. Il porte un regard plutôt juste sur la nature humaine face au pouvoir. On aimerait y voir un certain cynisme mais ne nous berçons pas d'illusions, le Pays des Bisounours n'existe pas !

Si ce troisième opus m'a moins convaincu que les précédents, il n'en reste pas moins nécessaire pour clore une intrigue qui s'étalera qui nous fera découvrir sur sept jours (du vingt-huitième au trente-quatrième jours). Une trilogie qui mérite d'être découverte même si son propos heurtera la bien-pensance de certains lecteurs.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
« Dans le journal qui m'a servi à allumer ce feu, on écrit que je suis un loup solitaire, d'extrême droite, un psychopathe raciste, un assassin fou de massacre. Je ne suis pas d'accord avec ces racontars. Je ne suis pas exactement un loup. Je suis une chose en marge des deux mondes. Il y a des chiens, il y a des loups, et il y a des bêtes. Le chien garde le troupeau, le loup mange le mouton, la bête décapite le berger. Voilà la différence. Il y a du chien dans la bête, et il y a du loup. La bête est une chose hybride, habituée à la compagnie des humains, mais qui garde ses instincts sauvages, ses obsessions de loup. Moi je ne pense qu'à tuer, et eux à aboyer contre moi, à l'abri de leur clôture. Car les hommes ne sont plus que des chiens pour l'homme, et moi je suis leur bête. Voilà la rupture, le divorce irrémé- diable. Je n'ai plus rien d'humain et ils n'ont plus rien d'animal. Entre eux et moi, c'est un combat à mort. »
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tout bourreau le sait : amener la multitude à l’insécurité psychologique, en régnant sur ses peurs autant que ses plaisirs, c’est l’amener à dépendre entièrement du maître, à changer chaque instant de répit en reconnaissance, à aller chaque jour vers une soumission plus parfaite et démonstrative.
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Il avait longtemps patienté, à l'écart, dans l'ombre de sa folie, à la recherche d'un carnage à sa hauteur. Et le voilà qui revenait, avec la mort et le chaos. Il revenait à la ville, cette capitale qu'il voulait détruire, cette Cité de Tolérance se protégeant comme nulle autre au monde. Il y observait ces hommes hyéniformes, masqués, codés, stériles, à demi terrés dans leurs sas blindés, ces êtres de postures, de bienveillance carillonnée. Tous, prêts à dénoncer depuis leur tanière numérique, contre une bouffée de reconnaissance, un instant de répit.
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Mieux valait faire comme tout le monde, comme toujours : regarder la télé et ne pas trop réfléchir. Attendre et espérer.
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Attendre, c’est encore émietter nos chances. C’est ce que nous faisons depuis des décennies.
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Vidéo de Laurent Obertone
Laurent Obertone - Passe-sanitaire, vaccins : La révolte contre Macron. 17 juil. 2021
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