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Guerilla tome 3 sur 3
EAN : 9782384220083
Magnus (29/09/2022)
4.19/5   29 notes
Résumé :
La France traversait la pire crise de son histoire. Préparez-vous au dernier combat. Une banale descente dans une cité, des jeunes abattus par un policier. L'embrasement du pays et l'effondrement de l'Etat. Vingt-sept jours de survie plus tard, l'ordre semble enfin de retour, avec lui le média, le vice politique et citoyen, tandis que de larges zones du territoire sont encore privées de tout, et que certains refusent toujours de déposer les armes. Sous un intense co... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
D'emblée je dois vous avouer que ce dernier tome est celui qui m'a le moins convaincu. L'effondrement décrit dans les deux premiers tomes est la conséquence directe du laxisme et du renoncement porté par la politique du très-bien-vivre-ensemble ; le sauveur providentiel, Victor Escard, propose un retour à la normale dans la droite ligne de son prédécesseur… à la puissance 10 ! J'ai du mal à croire que le français moyen puisse accepter cette idée et se laisser berner à nouveau. J'espère ne pas me tromper…

Suite directe de ma remarque précédente, j'ai été franchement dérangé par les passages relatifs aux prétendus dédommagements dûs aux prétendues victimes d'exclusion (ethnique, religieuse ou sexuelle). À force de pousser le bouchon, ça devient franchement too much et pas du tout crédible.

Je tiens toutefois à souligner qu'il y a quelques bonnes idées qui évitent le naufrage, ainsi je n'ai eu aucun mal à croire en la manipulation des foules par les médias – d'autant que seuls les médias officiels ont le droit d'émettre – ; il en va de même pour les dérives des milices mises en place par Escard et ses sbires pour restaurer l'ordre et la confiance.

J'ai tout particulièrement apprécié de retrouver des personnages déjà croisés dans les précédents opus et de découvrir la suite de leur parcours (souvent chaotique).

Parmi les nouveaux venus j'ai bien aimé le personnage de Laurent Buvard, un enquêteur mandaté par Escard pour trouver et neutraliser Vincent Gite. Marcel et ses élans éthyliques apporteront quelques touches d'humour bienvenues pour détendre l'atmosphère.

Heureusement la bataille de Paris vient redistribuer les cartes et donne au roman un second souffle bienvenu. Dommage qu'il faille attendre le chapitre 38 pour voir jaillir l'étincelle qui va sortir la France moyenne de sa torpeur.

Pour la suite des évènements, Laurent Obertone ne se laisse pas emporter par l'euphorie et l'optimisme ambiant. Il porte un regard plutôt juste sur la nature humaine face au pouvoir. On aimerait y voir un certain cynisme mais ne nous berçons pas d'illusions, le Pays des Bisounours n'existe pas !

Si ce troisième opus m'a moins convaincu que les précédents, il n'en reste pas moins nécessaire pour clore une intrigue qui s'étalera qui nous fera découvrir sur sept jours (du vingt-huitième au trente-quatrième jours). Une trilogie qui mérite d'être découverte même si son propos heurtera la bien-pensance de certains lecteurs.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Je me suis régalé avec la lecture du troisième opus Guérilla que j'ai dévoré en une nuit... J'ai retrouvé avec un grand plaisir Danjou, Gite, Escard, Marcel , Guérilla...

Cette trilogie qui n'est éditée plus chez Ring, ressemble à Demain les barbares, une autre trilogie que j'ai adorée. Les deux auteurs décrivent d'une manière très différente le chemin vers le grand effondrement. Chez Obertone, l'étincelle vient d'une bavure en banlieue, chez Poupart, elle vient de l'effondrement financier du pays. Mais dans les deux cas, on retrouve la barbarie, la violence, la guerre ethnique, l'islam, la trahison des élites…

Dans ce tome qui est une sorte d'affrontement final, Obertone se focalise plus sur la trahison des élites française et l'effondrement de l'Etat.

Chez Poupart, on retrouve Alex, Fatou, Lucas, Landry… Son ton est plus apocalyptique, historique et à la limite du fantastique… Les deux textes sont glaçants et leur succès témoigne de l'inquiétude actuelle d'un pays qui subit un terrifiant déclassement.

La plongée actuelle dans la crise énergétique, sociale et économique n'est pas faite pour nous rassurer. La France actuelle ressemble de plus en plus à celle de Guérilla et de Demain les barbares…

Seul regret, il semble que ce soit le dernier tome de Guérilla… Et en plus, le quatrième tome de « Demain les barbares » se fait attendre…
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Opus final de la trilogie "Guerilla" de Laurent Obertone aux éditions Magnus.
Alors, attention, c'est du qui pique et ça risque de révolter les électeurs bien-pensants et fans du très bien vivre ensemble de la NUPES.
Bref, passons... L'auteur, comme à son habitude, nous livre une fois encore une vision très réaliste des mutations profondes de la société française avec cette soumission, ce renoncement et cette repentance quasi permanente.
Un gouvernement manipulateur, égoïste et menteur. Une France soumise, docile et lobotomisée.
Enfin, un sursaut, une prise de conscience d'une minorité pour libérer la majorité qui sans doute, de nouveau, se fourvoiera dans les mêmes travers tant un peuple a besoin d'un Maître pour le diriger.
Une belle histoire et une fin tragique, mais comme Aragon le disait : "J'ai choisi l'enfer en pleine conscience."
A lire absolument !
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Après 3 ans d'une longue attente avec un tome 2 qui a laissé de nombreuses questions sur le sort de Gîte, Escard mais surtout la France obertone officiel nous gratifie d'une fin de trilogie dantesque, un dernier ouvrage remarquable.

Guerilla à été l'un des premiers livres qui a marqué ma vie de lecteur et m'a fais plonger dans la lecture.
Dans une ambiance "1984" saupoudrée parfois de faits réel l'auteur projete les protagonistes dans un dernier combat avec un duel Escard / Gite.

Gite un personnage intéressant qui a été parfaitement développé niveau caractère et moral sur cet opus, ni loup ni chien mais une bête immonde, inarrétable.

Marcel quand à lui m'aura fair sourire et rire tout le long du livre.Ont reconnaît le style ensorcelant et à part de l'auteur qui distille sa pensée pour nous faire prendre conscience de ce qui pourrait arriver dans le futur. Un livre qui clos excellemment cette trilogie fictive.

Pour conclure, une petite citation du livre : " si le mensonge est officiel c'est une information."
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Ce n'est pas un secret, j'adore cette série.
Et encore une fois il ne m'a fallu que quelques heures pour le terminer tant l'histoire est prenante.

Dans le tome 3, on laisse de côté la violence physique au profit de la violence psychologique.

On sombre dans les arcanes d'un pouvoir moisi jusqu'en son sein. Un pouvoir usant les masses, les orientant à sa guise en les décérébrant au travers d'un ecran inarrêtable rapellant fortement 1984.

Le gouvernement est en train de renaître et son objectif est clair, reprendre la main et sur les cerveaux des citoyens.

Soumettre les insoumis par le divertissement. Offrir en pâture à la vindicte populaire des boucs-émissaires qui n'auront pas la capacité de se défendre.

Obertone nous livre ici une critique acerbe et parfois dérangeante d'une société dont l'hédonisme est placé en tant que valeur ultime et qui occulte tous ses problèmes internes.

Dérangeant, choquant, outrageant, choisissez le qualificatif que vous préférez, mais une chose est sûre. Ce livre ne vous laissera pas sans opinion.

Attention, n'oubliez pas de prendre cette dystopie au second degré.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
« Dans le journal qui m'a servi à allumer ce feu, on écrit que je suis un loup solitaire, d'extrême droite, un psychopathe raciste, un assassin fou de massacre. Je ne suis pas d'accord avec ces racontars. Je ne suis pas exactement un loup. Je suis une chose en marge des deux mondes. Il y a des chiens, il y a des loups, et il y a des bêtes. Le chien garde le troupeau, le loup mange le mouton, la bête décapite le berger. Voilà la différence. Il y a du chien dans la bête, et il y a du loup. La bête est une chose hybride, habituée à la compagnie des humains, mais qui garde ses instincts sauvages, ses obsessions de loup. Moi je ne pense qu'à tuer, et eux à aboyer contre moi, à l'abri de leur clôture. Car les hommes ne sont plus que des chiens pour l'homme, et moi je suis leur bête. Voilà la rupture, le divorce irrémé- diable. Je n'ai plus rien d'humain et ils n'ont plus rien d'animal. Entre eux et moi, c'est un combat à mort. »
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Vidéo de Laurent Obertone
Laurent Obertone - Passe-sanitaire, vaccins : La révolte contre Macron. 17 juil. 2021
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