AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les enquêtes de Timo Harjunpää tome 4 sur 4

Paula Nabais (Traducteur)Christian Nabais (Traducteur)
EAN : 9782070317837
368 pages
Gallimard (13/04/2006)
2.96/5   12 notes
Résumé :

A Helsinki, prendre le métro devient de plus en plus dangereux. Quand on retrouve le cadavre d'un homme pris sous une rame, le premier réflexe des policiers est de penser à un suicide. Mais l'inspecteur principal Timo Harjunpää n'y croit pas. Pour lui, pas de doute, il s'agit d'un crime prémédité et méthodique... Alors qu'il s'active, à l'abri d'un local désaffecté perdu dans le réseau ferré de la capitale finlandaise, un illuminé se prend pour le prophè... >Voir plus
Que lire après Harjunpää et le prêtre du malVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Il faut parfois un peu de volonté pour rentrer dans une histoire.
Là, j'avoue avoir été obligée de relire le premier chapitre....
Faire la connaissance de Mikko et Marja, au milieu d'une nuit finlandaise très noire, les "petits" malheurs de deux enfants, enfin "petits"... Lisez, vous m'en direz des nouvelles !
Le deuxième chapitre est aussi bluffant, faire la connaissance d'Aurora, enfin de ce qui sera peut être un jour, Aurora.....
Un peu de géographie, le mont des maléfices et le quartier Pasila au coeur de Helsinki, nous entrons dans le vif du sujet, du crime et de l'intrigue.
Les thèmes sont très divers, nous affrontons le poids des sectes sur des jeunes esprits mal dans leur peau déjà en 2003, date de la parution du Roman en Finlande et les dégâts de la violence comme méthode d'éducation parentale.
Rien de bien nouveau pour un roman noir mais ce qui est intéressant dans cet épisode finlandais c'est le ton décalé, la pertinence des analyses absolument pas angéliques.
Qu'est ce qu'on préfère dans la vie, s'imaginer entendre une composition de Sibelius avec les quatorze objets qui permettaient la mise en route d'une symphonie, ou le beuglement de la télévision et le battement du lave linge en plein essorage ?
Faut il se préparer à affronter la Tellurienne, cette force qui provient de la terre et affronter le prêtre du mal ?
La lecture est parfois perturbée par les nombreuses phrases obscures et non traduites qui émaillent une partie du récit.
Noir c'est noir, ça c'est la chanson qui le dit...
Dans ce roman c'est plus noir que noir....
Il n'y a pas vraiment de souffle d'air, d'espérance. le cercle de la vie, la malédiction semble se répéter et se répéter encore.
Le seul souffle d'espérance est dans la fuite, partir, ailleurs, loin, très loin.
A t on le choix de choisir la voie que l'on va emprunter quand la grande lumière apparaît ?
Matti Yrjana Joensuu a t il eu le choix lui aussi le 4 décembre 2011 quand il s'est tourné de l'autre côté du monde ?
Le mystère restera entier, ce titre est le dernier traduit en français de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          43
On avait déjà cité Matti Yrjänä Joensuu dans un billet il y a quelque temps.Polar noir
Le voici de retour avec un nouveau roman traduit en français : Harjunpää et le prêtre du mal, qui met en piste une nouvelle fois son inspecteur fétiche : Timo Harjunpää (les épisodes précédents sont en poche).
Joensuu (qui est, « pour de vrai » dans la vraie vie, inspecteur à la crim' d'Helsinki) est certainement l'un des auteurs polaires les plus sombres qu'on ait lus.
Il est passé maître dans l'art d'explorer les méandres des esprits torturés de ses personnages et d'alterner les chapitres qui nous font passer de l'un à l'autre, de l'inspecteur à la victime, ou de la victime au serial-killer.
Décryptant peu à peu des traumatismes insurmontables.
Pendant une bonne partie du livre l'intrigue importe peu et l'enquête n'avance guère : on va de personnage en personnage, le temps de s'imprégner des odeurs des tunnels du métro d'Helsinki.
Joensuu distille ainsi une ambiance malsaine qui, sournoisement, finit par nous cerner au fil des pages.
Un peu à la manière de certains thrillers américains (et "Le silence des agneaux" est d'ailleurs cité page 288). Cauchemards garantis.
On vous aura prévenus !
Dépressifs : s'abstenir. Usagers du métro : s'abstenir.
Alors, usagers dépressifs du métro, on ne vous dit que ça : changez vite de quai !
Mais le plus troublant dans les bouquins de Joensuu (et le plus fort), c'est assurément sa désagréable habitude de finir ses romans par une pirouette qui vous laisse à chaque fois et pour longtemps un drôle de goût en bouche, un peu amer.
Ce n'est certainement pas avec lui qu'on apprendra comment dire "happy end" en finlandais. Mais on ne peut pas vous en dire plus ...
Commenter  J’apprécie          30
La fin de ce roman laisse un gout étrange. Harjunpää et le prêtre du mal est le premier roman que je lis de Joensuu, mais assurément, ce ne sera pas le dernier. L'auteur nous promène dans les méandres du réseau souterrain d'Helsinki.. IL est mentionné le réseau parallèle d'environ 200 km de long mis en place au moment de la guerre froide et permettant aux blindés d'y circuler librement et si besoin à l'armée de faire irruption à n'importe quel endroit de la ville en un temps records. du reste, le métro d'Helsinki est l'un des plus profond d'Europe.. Les maisons construite juste au dessus ne tremblent même pas lorsqu'il déboule. Ceci dit, Joensuu ne s'éternise pas sur le fait que le prêcheur ai pu se procurer un trousseau des clés ni même sur son passé.. On sait de lui qu'il est un enseignant en théologie de la Fac mais sans plus. Les personnages principaux ressemblent à monsieur et madame toutlemonde . Ils sont brossés rapidement mais il nous est aisé de se glisser dans la foule, auprès d'eux, de voyager dans le métro, dans les rues de la ville et de partager leur quotidien. ILs ont une vie avec leurs problèmes c'est ce qui les rend proche de nous. Nous suivons l'enquête au travers des pensées de Harjunpää et de ses collègues, nous faisons partie de l'équipe et en même temps, nous sommes avec le prêtre en compagnie de Matti et de Leena, spectateurs impuissant. IL m'est arrivé au cours de la lecture d'avoir envie d'aiguiller Harjunpää afin de l'aider à coincer le coupable. Nous sommes donc immergés dans cette intrigue, dans les pensées des enquêteurs, dans celles du prêcheur, de Matti et de Leena.. Et puis, il y Aurora, que l'on voit au début et à la fin de ce livre.. Elle vivra.. symbole d'espoir? La vie reprend ses droits..
Commenter  J’apprécie          10
On ne peut pas dire du gnome que l'esprit saint voir sain l'ai visité tant ses visions et élucubrations le mènent sur le chemin de la destruction, cela en fait-il un polar ésotérique, pas tout à fait; une fable , mais alors avec un sacrée immoralité.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le plus grand amour était en réalité celui d'un enfant. Cet amour absolvait les pires monstres, supportait les coups, les humiliations, les abus. Tout enfant se devait d'aimer ses parents, il parvenait ainsi à se donner l'illusion qu'ils étaient bons, à se sentir en sécurité avec eux, à se croire aimé en retour. L'amour d'un enfant était incommensurable. Un enfant pouvait aimer au péril de sa vie.
Commenter  J’apprécie          100
[...] À l'issue de la neuvième incantation, il planta l'épingle dans le dos de sa main gauche, puis dans les jointures de ses doigts, sans hâte, prenant tout son temps pour laisser la souffrance s'installer. Il ne recourait pas à ses pouvoirs, il permettait à la douleur de se manifester, au sang de couler. Il ouvrit les yeux. Parsemé de plaies aux bords enflés, saignant en abondance, le dos de sa main ressemblait à de la viande hachée. Il plia ses doigts de façon à former un poing lâche, l'index pointant vers le bas. Le sang suivit ce chemin jusqu'à l'extrémité de la dernière phalange, d'où il se mit à goutter dans les flammes.
Commenter  J’apprécie          10
[...] Car on ne se rendait pas à l'improviste chez père et mère - on y était convié. Pour être tout à fait sincère on recevait l'ordre de venir : «tu passeras prendre le café demain à quatorze heures.» Et Mikko n'avait jamais été capable de refuser. Tout au plus, lui était-il arrivé de prétexter vaguement une autre obligation, en pure perte. À l'heure dite, il s'était toujours trouvé sur place.
Commenter  J’apprécie          20
Ses pensées l'amenèrent à réfléchir à l'amour maternel. De l'avis général, il n'y avait pas d'attachement plus grand et plus noble, c'était un sentiment proche du sacré. Quel mensonge ! Au nom de cet amour, on commettait toutes sortes d'ignominies, on massacrait l'esprit et l'âme d'adultes en devenir, on les poussait à chercher refuge dans la boisson et la drogue jusqu'à ce qu'ils finissent en hôpital psychiatrique où se donnent la mort.
Commenter  J’apprécie          10
[...] À part ça, il gardait de cette journée un petit goût de déception et d'échec - un peu comme s'il avait mordu dans un pain de seigle moisi.
Commenter  J’apprécie          20

Dans la catégorie : Littérature hongroiseVoir plus
>Littérature des autres langues>Littératures ouralo-altaïque, paléosibériennes, finno-ougriennes (hongroise, finnoise), dravidiennes>Littérature hongroise (84)
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (32) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}