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EAN : 9791039512084
200 pages
Auzou Editions (30/09/2022)
4.03/5   52 notes
Résumé :
Le kintsugi, c'est l'histoire de Lorna.
Un matin, une cassure, immédiate, définitive.
Un matin, la vie s'arrête, pour elle, pour son père, pour sa merveilleuse et joyeuse petite sœur.
Et pourtant la vie doit continuer.
Les copains, l'amour, le bac.
Autant de morceaux éclatés qu'il faut recoller patiemment avec le fil doré de la vie.
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Auzou pour cet envoi.

Concernant la couverture, elle attire l'oeil de par la couleur ainsi que la taille imposante de son titre qui, si comme moi on aime le Japon, fait tout de suite tilt par sa consonance. On remarque ensuite ces sortes de fissures dorées, puis ce fond bleu foncé. le tout est parfaitement en adéquation avec l'histoire.

Concernant la plume, j'ai fait une très belle découverte avec celle de Mathilde Paris. Elle est à la fois adaptée à un public adolescent sans pour autant infantiliser un public adulte, ce qui n'est pas toujours le cas. Elle se montre aussi fluide et agréable, tantôt agressive, tantôt pleine d'émotions, tantôt jouant avec la poésie.

Mais avant de commencer... Kintsugi... Ce mot est bien joli, exotique, certes, mais kézako ?

Le kintsugi (jointure en or) est une méthode japonaise de réparation des porcelaines ou céramiques brisées au moyen de laque saupoudrée de poudre d'or. le kintsugi s'inscrit dans la pensée japonaise du wabi-sabi qui invite à reconnaître la beauté qui réside dans les choses simples, imparfaites et atypiques. L'art du kintsugi est également souvent utilisé comme symbole et métaphore de la résilience en psychologie.


Lorna est une adolescente de seize ans sans histoire, avec une vie simple. Enfin en surface. Et puis un jour, en rentrant du lycée, elle s'aperçoit que sa mère n'est plus là. Elle n'a laissé en partant qu'un mot sur un post-it, deux licornes en peluche pour ses filles ainsi un immense vide et une vague d'incompréhension dans son foyer.

Pourquoi ce départ ? Pour aller où ? Ne les aime-t-elle plus ? Reviendra-t-elle un jour ? Autant de questions qui vont mettre Lorna, Ebony sa soeur de six ans et leur père au supplice. Ce roman parle de cette disparition, des émotions qu'elle provoque, mais aussi du lent et douloureux processus de reconstruction qui va suivre.

L'histoire est du point de vue de Lorna, la grande soeur. Dévastée par le chagrin, la colère et l'incompréhension, elle va peu à peu se replier sur elle-même et n'être plus qu'une boule de nerfs, impulsive, prête à exploser à tout moment. Heureusement, elle pratique régulièrement l'apnée en piscine, ce qui a le don de l'apaiser.

Ella va aussi pouvoir compter sur l'aide d'Hugo, son meilleur ami, ainsi que de Tessa, Benji et Suzanne, qui terminent le groupe de ses quatre Fantastique. Cependant, quand on souffre, il est peut être difficile de s'ouvrir, et parfois encore plus à des proches. Surtout quand ils ne connaissent pas toute la vérité.

C'est là que le beau, mystérieux et taiseux Sam entre dans la vie de Lorna. Cet étranger à son histoire saura-t-il lui prêter une oreille attentive ? La jugera-t-il sur ce qu'elle est devenue sans l'avoir connue avant le drame ? Va-t-elle lui en parler, d'ailleurs ?

Lorna, c'est le chaos dans toute sa splendeur. Certaines scènes de son passé font qu'elle a l'habitude d'être sur ses gardes, mas la trahison de leur mère l'a profondément blessée et elle lui en veut énormément. Comment le lui reprocher ? Qui ne serait pas ravagé par la disparition soudaine de sa mère, sans explication aucune ?

Adolescente, elle a bien du mal à contrôler ses sentiments, ses pensées ainsi que ses actions. Faire comme si tout était normal et continuer à vivre comme avant sont au-dessus de ses forces. Encore une fois, je pense que personne ne lui jettera la pierre, étant donné qu'il y a des adultes qui auraient sans doute fait bien pire et qui, eux, n'auraient pas eu l'excuse de l'immaturité.

Mais, bien qu'elle soit cassante, agressive, impulsive et parfois énervante, j'ai trouvé son personnage attachant. Oui, ça lui arrive de baisser les bras et elle va un peu trop loin. Personne n'est parfait et tout le monde fait des erreur, surtout quand la souffrance l'emporte. Mais Lorna c'est aussi la grande soeur qui protège la petite. J'ai trouvé sa relation avec Ebony très belle, très touchante.

Sam, quant à lui, est un personnage qui m'a beaucoup plu parce qu'il prend le contrepied total de la jeune fille. Il est calme, posé, mature, discret, à l'écoute, non dénué d'humour et mystérieux. Il est, disons-le, le prince charmant dont beaucoup de jeunes filles (voire de femmes) doivent rêver. de ce point de vue-là, il est un peu énervant, trop parfait. lol Mais, rappelons-le, les princes n'existent qu'au rayon biscuits !

Ce livre, c'est donc l'histoire de cette famille brisée par une brusque disparition inexpliquée. Mais ce livre, c'est aussi l'espoir qu'il porte avec ce message qui dit que le temps n'efface peut-être pas, mais au moins atténue les blessures, autant physiques que du coeur. le processus est long, douloureux, mais il n'est pas impossible si on en a l'envie, la force et assez de soutien de notre entourage. Ce livre, c'est aussi un message d'acceptation du bonheur, du fait qu'il ne faut pas culpabiliser de savourer quelques petits moments de joie après un drame, que "vivre", ce n'est pas "oublier".

Je pense qu'il est aussi question de maladie mentale, peut-être de dépression. Je ne suis pas médecin, je mets simplement des mots sur ce que j'ai ressenti durant ma lecture, au fil des souvenirs de Lorna.

J'ai beaucoup aimé les petites touches "japonisantes", avec l'art du kintsugi, des ama... J'aime énormément le Japon, mais je ne connaissais pas cet art de la réparation à base de laque et d'or. Même si le sujet n'est pas traité en profondeur, j'ai aimé ce que j'ai appris, ainsi que son utilisation comme métaphore pour la résilience.

Concernant la fin, elle m'a fichu un uppercut à l'estomac. C'est frustrant de ne pas pouvoir vous dire pourquoi, mais j'espère, si vous l'avez-lu, que nous pourrons en discuter en commentaires, avec un warning aux spoils.

En résumé, j'ai passé un très bon moment entre les pages de ce livre, animé par une plume tantôt fluide, agréable et parfois poétique, qui sait aussi bien se montrer agressive que douce. J'ai aimé suivre l'évolution de Lorna au fil des pages, l'encourager dans les mauvais moments et me réjouir pour elle dans les meilleurs. le personnage de Sam amène un peu de calme et de mystère à l'ouragan Lorna. J'ai beaucoup apprécié le concept de la résilience amené par l'art du kintsugi.
Ne me reste plus qu'à confier ce livre à Gremlin n°1 et à voir ce qu'il en pense.
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Récemment, j'ai brisé un bol auquel je tenais beaucoup. Ça m'a rendue triste. Et j'étais prête à le jeter quand m'est revenu en tête le kintsugi, l'art japonais de réparer ce qui est brisé, en le sublimant. de laisser visibles les cassures, mais de les rendre belles grâce à de la poudre d'or. Et c'est cette histoire, ce bol, qui m'ont donné envie de découvrir ce roman, croisé peu de temps après... "Tout ce qui est cassé peut être réparé."

La cassure, dans la vie de Lorna, c'est sa mère, qui est partie sans rien dire, qui les a laissé.es là, elle, sa petite soeur et son père, avec leurs doutes et leur chagrin. Cette mère - bipolaire, peut-être ? - qui a rempli son enfance de moments de joie absolue, et de violence absurde.

Et puis c'est son groupe d'ami.es qui se délite, des relations qui se font et se défont, des habitudes qui se perdent... Et ça fait beaucoup. Ça fait trop. Lorna n'y arrive plus. Lorna est colère, fuite, angoisse, violence aussi - et peur : et si elle était comme sa mère ?

C'est sous l'eau, en apnée, que Lorna retrouve paradoxalement son souffle. Qu'elle perd lorsqu'elle croise le chemin de Sam, dans la forêt, puis lors de cette fête où elle sort les poings pour répondre à des mots blessants, terrifiants. Sam et ses propres blessures, qu'il soigne avec le kintsugi. Sam qui croit que tout ce qui a été cassé peut être réparé.

C'est un très beau roman, que nous offre Mathilde Paris, des personnages fêlés, qui laissent entrer la lumière. Un regard porté sur la culture japonaise, le kintsugi - évidemment - mais aussi le haïku ou les pêcheuses ama... Tout n'y est pas beau, tout ne s'y finit pas bien, mais on y grandit, on y pleure aussi, mais ça fait du bien, de pleurer. C'est un roman de l'espoir, qui nous dit aussi que si l'on ne répare pas nous-mêmes nos blessures, personne ne le fera pour nous.

L'objet-livre est aussi beau que son contenu, que cette histoire d'amour et d'amitié, qui reprend des thèmes classiques de la littérature adolescente, mais parvient à nous apporter autre chose, une subtilité, une rugosité à adoucir, patiemment.
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Premier roman de cette ME que je lis et c'est une belle découverte !

J'ai beaucoup apprécié cette lecture et je dois dire que j'ai été particulièrement touché à certains moments. Des émotions qui m'ont refait penser aux miennes. • J'aime également beaucoup le Japon et sa culture, je connaissais donc le kintsugi et c'est un plaisir de le trouver dans un roman.

Dans cette histoire, nous suivons donc Lorna, une adolescente, ainsi que sa petite soeur Ebony et leur père. du jour au lendemain, ils vont devoir vivre sans leur mère/femme, celle ci étant partie en laissant seulement un mot sur un post-it. À partir de ce moment, la vie de chacun est chamboulée et ils doivent réapprendre à vivre normalement, à surpasser les difficultés et à être de nouveau heureux.

Lorna m'a beaucoup touché, c'est une jeune fille forte et courageuse malgré les difficultés et les doutes. C'est un personnage très humain, tout comme sa soeur et son père d'ailleurs. Elle essaie de protéger sa petite soeur comme elle le peut, ce qui parfois la fait également culpabiliser. Elles ont une belle et forte relation. • Les autres personnages, comme les amis de Lorna, étaient également intéressants à découvrir.

J'ai aimé les thèmes abordés et comment ils ont été abordés. Pendant la lecture on alterne entre le présent et des passages dans le passé. Ça se lit vraiment bien et j'ai beaucoup aimé le fait que les chapitres soit court, ce qui je trouve, rend la lecture plus fluide.

C'est une histoire poétique, touchante, initiatique et de résilience. On passe par différentes émotions pendant la lecture et c'est ce que j'ai apprécié. On découvre des personnages qui passent de la tristesse dû au départ/l'absence d'un parent, à la colère et la douleur dû à l'abandon, au deuil et à la remise en question. Puis, à l'acceptation, la confiance en soi et aux autres, la reconstruction, les premiers amours, l'amitié, la guérison. Cette histoire nous montre qu'on ne peut rien vraiment contrôler et qu'il faut se reconstruire, s'adapter et avancer.  

J'ai aimé la plume de l'autrice qui m'a tout de suite captivée et qui est poétique. Elle a su bien retranscrire les émotions, les réflexions et le parcours d'une adolescente face à de gros chamboulements dans sa vie.

La couverture est aussi très belle et m'a donné tout de suite envie de découvrir le roman. le travail d'édition est super, il y a des dessins de verres brisés sur certaines pages et différentes typographies, notamment pour les passages de Messages/SMS par exemple. On retrouve aussi des définitions de mots, et également plusieurs références comme Alice au pays des merveilles ou encore Victor Hugo.

Une belle et touchante lecture qui peut être autant lu par les adolescents, que les jeunes adultes et les adultes.

"Tout ce qui est cassé peut être réparé"
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Ce titre nous mène à faire la connaissance de Lorna, une adolescente brisée suite au départ de sa mère. Alors qu'elle vit ce drame personnel, elle a l'impression que le temps s'arrête. Pourtant le monde continue de tourner, elle doit apprendre à poursuivre sa vie, retourner au lycée, passer du temps avec ses amis… Mais comment faire coïncider ces morceaux de sa vie alors qu'elle a éclaté en petits morceaux ?

Aux côtés de cette jeune fille, nous suivons ses peurs, ses doutes, mais aussi sa colère, son incompréhension. Elle se sent seule et incomprise, elle ne comprend comment les autres peuvent vivre comme si rien ne s'était passé alors que sa vie a éclaté en petits morceaux, elle se rend vite compte que, pour les autres, le monde n'a pas changé. Elle apprend ainsi à avancer dans ce monde où elle se sent déconnectée.

Ses amis tentent de l'aider, mais eux aussi, ils sont leur vie, leurs envies. Comment faire pour aider une personne qui se referme sur elle-même ? Sans oublier que chacun poursuit sa vie, en pleine adolescence il y a les amitiés, mais aussi les amours qui viennent s'en mêler, sans oublier le bac.
J'ai été touché par la détresse de cette jeune fille qui fait de son mieux avec cet événement que la dépasse. Elle doit prendre soin de sa petite soeur, prendre en considération son père, ne pas oublier ses amis, mais et elle dans tout ça ?

C'est à ce moment-là qu'elle va faire la rencontre de Sam, Sam avec sa gentillesse, sa bienveillance, mais aussi ses propres blessures. À ses côtés, elle va apprendre qu'il est possible de recoller les morceaux, à l'image du Kintsugi, les cicatrices ne disparaîtront jamais, mais il est possible de les sublimer pour se réparer et avancer.

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce titre qui nous permet de suivre en douceur l'évolution de Lorna, avec le temps elle devient plus compréhensive, moins sur la défensive. Elle va recommencer à se faire confiance et à faire confiance aux autres.

C'est un très beau roman, doux et poétique qui nous parle de personnages brisés par la vie, perdus, qui tentent de se raccrocher à des relations qui pourtant se délitent. L'adolescence ce n'est facile pour personne, pour Lorna, c'est encore plus difficile.
Je ne peux que vous recommander cette lecture qui se savoure.
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Waouhhhh ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de roman ado aussi touchant et percutant !
Une belle découverte aussi que le kintsugi, cette méthode japonaise de réparation de porcelaine au fil doré qui apparaîtra comme la bouée de sauvetage de Lorna, cette jeune fille pleine de vie et de colère, qui doit faire face au départ de sa mère... Car tout ce qui est cassé, peut-être réparé... N'est-ce pas ?
Un magnifique récit de vie d'adolescente, poignant, émouvant, porté par l'entraide, l'amitié et l'amour...
Ce récit moderne, plein de justesse, se dévore, les larmes au coin de l'oeil, les émotions blotties au fond du coeur.
Je suis littéralement tombée amoureuse de Sam, ce personnage un peu mystérieux, proche de la nature, ce samouraï au coeur tendre, écorché vif serein et poète... Et Lorna, bouillonnante de colère, blessée, abandonnée mais tellement attachante et émouvante, qui apprendra à panser ses blessures...

🇯 En bref, j'ai vraiment adoré ce roman simple et juste, porté par une plume pleine de poésie et de douceur... Une histoire qui vous emporte dès les premières pages et dont la fin si évidente mais si forte et bouleversante ne pourra que vous laissez les yeux humides...
Une belle découverte, pleine d'émotions, d'amour et de pardon...
Je ne peux que vous le conseiller !
Un coup de coeur sans aucun doute ❤❤❤
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
- Quoi que ce soit, ma Lorna, ça passera. Je sais, ça fait un peu réflexion nulle d'adulte, mais c'est vrai. Le temps est là pour ça, pour atténuer les chagrins. Comme les cicatrices sur ta main, ajoute-t-il en les caressant. Au début, ça fait tellement mal que ça prend toute la place, les jours se suivent et la douleur reste. Et puis, un matin, quelque chose change. On respire et on comprend : le chagrin ne prend plus toute la place. Il n'est pas parti, non, mais on a construit autre chose autour.
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Parce qu'elle est bien là, ma peine.
Doucement, elle s'installe.
Le lit se creuse légèrement à côté de moi, elle prend sa place. Je sais qu'elle sera là tous les soirs, fidèle.
Tout à coup, j'entends des sanglots. C'est Papa qui déverse la sienne. Chacun la nôtre. C'est triste, cet homme qui pleure. Et en même temps, ça m'énerve. Je voudrais qu'il se batte, qu'il remue ciel et terre pour retrouver Maman et la ramener ici, qu'on s'explique tous ensemble. [...]
Arrête, Papa, merde.
Si tu pleures, comment veux-tu que je tienne ?
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 Je passe chercher ma sœur après mes cours et nous rentrons à la maison. Cette fois-ci, je prends le temps, je la laisse sautiller à côté de moi. Je la laisse me réciter sa poésie. Je la laisse égrener sa joie comme on égrène un épi de blé. Ou un tournesol qui aurait séché et dont on sucerait les graines qu’on aurait arrosées de sel. Comme avant, avec Maman. Elle sautille tellement qu’elle me donne la nausée. J’ai le mal de mer. Ça tangue dangereusement dans cette tempête. Ebony ne voit rien de notre naufrage, ma petite sœur, elle vogue doucement, elle se laisse porter par le courant, et moi, je retiens mon souffle. 
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Je suis prête.
Une carpe.
Deux carpes.
Trois carpes.
J'enclenche mon chrono dès que je franchis la surface de l'eau. Et enfin le silence est total. Toute la pollution sonore au-dessus de l'eau a disparu. La sensation est déjà telle en piscine que je me demande ce que ça donnerait dans la mer. Traverser la noirceur des profondeurs pour atteindre un état de silence et de solitude intenses. Je m'assieds au fond de la piscine en me tenant au lest.
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Toi aussi, tu sais qu'il faut marcher longtemps pour échapper à la vanité de notre monde, tu sais que les gens partent, que certains ne reviennent jamais. Qu'il faut vivre avec ces doutes. Tu es souvent en colère, mais tu t'apaises, tu n'es pas seule. Parfois, on dirait que tu as cinq ans et parfois, l'âme d'une vieille personne. Parfois, tu as mille ans, et c'est moi le petit garçon.
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