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EAN : 9782843372681
232 pages
Anne Carrière (03/03/2004)
4/5   5 notes
Résumé :

Une bonne nouvelle ne doit laisser aucune chance au lecteur. Il faut d'abord l'embobiner doucement, puis l'entraîner très vite, irrésistiblement, vers une chute qu'il guette sans pouvoir la deviner. Les nouvelles de Georges Flipo sont avant tout de belles histoires, brossées en petites touches rapides, acides ou tendres, avec un sens aigu du raccourci. Elles font voyager le lecteur dans d'autres continents, d'autres époques, ou si... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Voilà un florilège de nouvelles toutes différentes les unes des autres, qui nous régale d'histoires drôles ou touchantes, parfois inquiétantes, ou bien même légèrement fantastiques. Les fameuses chutes sont toujours là pour nous chambouler un peu même si certaines sont attendues, mais c'est aussi notre plaisir de lecteurs que d'attendre la chute...
J'ai donc souri en même temps que le tableau du nom d'avarice, m'amusant de son étrange pouvoir sur un couple d'enseignant brossé avec humour.
Postée derrière le curé, j'ai laissé mon regard suivre la disparition attendue du héros se laissant emporter par la Diablada.
J'ai rêvé dur comme fer attraper la pie avec du sel, et je me suis retrouvée en train de pister un cycliste dans l'attente qu'il pause le pied pour lui lancer : "c'est dur, hein ?".
J'ai bien sûr adoré jouer l'héritage au jeu de la terrine et je me suis laissée prendre par le récit d'un vieux marin racontant son naufrage.
Les trois textes que j'ai préféré sont "Journée libre", parce qu'il s'agit d'un beau rêve de poupée et d'un joli mensonge,
"Le film cassé" a fait échos à de bons souvenirs d'enfance, mais je n'avais pas de cousins aux talents de conteurs,
et enfin "Les banquets du Stalag XVIII E" m'ont émue.
des liens ici : Voilà un florilège de nouvelles toutes différentes les unes des autres, qui nous régale d'histoires drôles ou touchantes, parfois inquiétantes, ou bien même légèrement fantastiques. Les fameuses chutes sont toujours là pour nous chambouler un peu même si certaines sont attendues, mais c'est aussi notre plaisir de lecteurs que d'attendre la chute...
J'ai donc souri en même temps que le tableau du nom d'avarice, m'amusant de son étrange pouvoir sur un couple d'enseignant brossé avec humour.
Postée derrière le curé, j'ai laissé mon regard suivre la disparition attendue du héros se laissant emporter par la Diablada.
J'ai rêvé dur comme fer attraper la pie avec du sel, et je me suis retrouvée en train de pister un cycliste dans l'attente qu'il pause le pied pour lui lancer : "c'est dur, hein ?".
J'ai bien sûr adoré jouer l'héritage au jeu de la terrine et je me suis laissée prendre par le récit d'un vieux marin racontant son naufrage.
Les trois textes que j'ai préféré sont "Journée libre", parce qu'il s'agit d'un beau rêve de poupée et d'un joli mensonge,
"Le film cassé" a fait échos à de bons souvenirs d'enfance, mais je n'avais pas de cousins aux talents de conteurs,
et enfin "Les banquets du Stalag XVIII E" m'ont émue.
des liens ici :Voilà un florilège de nouvelles toutes différentes les unes des autres, qui nous régale d'histoires drôles ou touchantes, parfois inquiétantes, ou bien même légèrement fantastiques. Les fameuses chutes sont toujours là pour nous chambouler un peu même si certaines sont attendues, mais c'est aussi notre plaisir de lecteurs que d'attendre la chute...
J'ai donc souri en même temps que le tableau du nom d'avarice, m'amusant de son étrange pouvoir sur un couple d'enseignant brossé avec humour.
Postée derrière le curé, j'ai laissé mon regard suivre la disparition attendue du héros se laissant emporter par la Diablada.
J'ai rêvé dur comme fer attraper la pie avec du sel, et je me suis retrouvée en train de pister un cycliste dans l'attente qu'il pause le pied pour lui lancer : "c'est dur, hein ?".
J'ai bien sûr adoré jouer l'héritage au jeu de la terrine et je me suis laissée prendre par le récit d'un vieux marin racontant son naufrage.
Les trois textes que j'ai préféré sont "Journée libre", parce qu'il s'agit d'un beau rêve de poupée et d'un joli mensonge,
"Le film cassé" a fait échos à de bons souvenirs d'enfance, mais je n'avais pas de cousins aux talents de conteurs,
et enfin "Les banquets du Stalag XVIII E" m'ont émue.
des liens ici : Voilà un florilège de nouvelles toutes différentes les unes des autres, qui nous régale d'histoires drôles ou touchantes, parfois inquiétantes, ou bien même légèrement fantastiques. Les fameuses chutes sont toujours là pour nous chambouler un peu même si certaines sont attendues, mais c'est aussi notre plaisir de lecteurs que d'attendre la chute...
J'ai donc souri en même temps que le tableau du nom d'avarice, m'amusant de son étrange pouvoir sur un couple d'enseignant brossé avec humour.
Postée derrière le curé, j'ai laissé mon regard suivre la disparition attendue du héros se laissant emporter par la Diablada.
J'ai rêvé dur comme fer attraper la pie avec du sel, et je me suis retrouvée en train de pister un cycliste dans l'attente qu'il pause le pied pour lui lancer : "c'est dur, hein ?".
J'ai bien sûr adoré jouer l'héritage au jeu de la terrine et je me suis laissée prendre par le récit d'un vieux marin racontant son naufrage.
Les trois textes que j'ai préféré sont "Journée libre", parce qu'il s'agit d'un beau rêve de poupée et d'un joli mensonge,
"Le film cassé" a fait échos à de bons souvenirs d'enfance, mais je n'avais pas de cousins aux talents de conteurs,
et enfin "Les banquets du Stalag XVIII E" m'ont émue.
des liens ici : http://sylvie-lectures.blogspot.com/2008/09/la-diablada-georges-flipo.html
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Ce recueil m'avait été conseillé à l'occasion du festival des nouvelles à Lauzerte, il y a fort longtemps..., et quel heureux conseil ! Je pensais ne pas aimer les nouvelles, ce recueil de Georges Flipo m'a carrément envoûtée. Embarquée au point d'avoir la sensation, tout au long de ma lecture, d'être au premier plan des histoires, un vrai bonheur ! le tableau, je l'ai contemplé ; la narration des plats cuisinés, je l'ai écoutée au stalag et me suis "évadée" avec les autres prisonniers ; quant à la Diablada, j'ai eu l'impression que l'écriture même, son rythme, m'emportait progressivement dans cette danse. Parmi les douze nouvelles, je place d'ailleurs ces trois sur le podium.
Une pépite pour moi ce recueil, c'était peut-être la première fois que je me suis mise vraiment à lire ?
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D'un galop ou presque j'ai dévoré ce recueil de douze nouvelles, où il m'est bien difficile de choisir mes préférées!Trois vous feront voyager en Amérique latine (l'auteur connaît bien, et ça se sent), les autres feront voyager votre imagination. Humour et émotion sont au rendez vous, et en moins d'une vingtaine de pages toute une histoire passionnante se fait connaître.

A recommander à ceux qui croient ne pas aimer les nouvelles!
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Extrait de la nouvelle intitulée "sur la vieille montagne"

Puis l'étranger déclara, solennel :
- Vous êtes témoins que moi, Hiram Bingham, citoyen américain, j'ai découvert aujourd'hui, 24 juillet 1911, la cité interdite que recherchent les archéologues depuis des siècles. Comment s'appelle cet endroit ?
Il avait dit tout cela en espagnol. Anacleto n'en comprenait qu'une partie, mais le sergent Carrasco traduisait en quechua, pour Toribio et Anacleto.
- La vieille montagne, répondit Anacleto.
Il l'avait dénommée en quechua : Machu Picchu.
Ce que disait l'étranger était stupide, il le disait peut-être pour faire rire. Anacleto s'esclaffa, par politesse, et expliqua :
- On ne peut pas 'découvrir' la vieille montagne, elle a toujours été là. Elle n'est pas cachée, tout le monde peut la voir : les agriculteurs dans la plaine et le condor dans le ciel. On peut découvrir l'ours à lunettes qui se terre dans un fourré, on peut découvrir le serpent qui dort sous la pierre. Mais pas la vieille montagne.
Il répéta en espagnol pour que l'étranger comprenne bien : " On ne peut pas 'trouver' la Machu Picchu. "
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