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EAN : 9782812609466
121 pages
Editions du Rouergue (19/08/2015)
4.24/5   805 notes
Résumé :
Diana, huit ans, a disparu. Ceux qui l'ont approchée dans sa courte vie viennent prendre la parole et dire ce qui s'est noué sous leurs yeux : grand-mère, tante, demi-frère, instituteurs, directrices d'école, médecins, assistantes sociales, gendarmes, procureur... - tous impuissants à empêcher la répétition du pire. Ce choeur de voix, écrit dans une langue dégagée de tout effet de style, est d'une authenticité rare. Un premier roman d'une lecture bouleversante, inte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (272) Voir plus Ajouter une critique
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Yeux bleus, cheveux châtain clair, de forte corpulence, vêtue au moment des faits d'un tee-shirt rose à manches longues, d'un jean bleu et de ballerines à pétales de fleurs noires. C'est ce que l'on peut lire sur l'avis de recherche concernant la petite Diana, 8 ans.
L'institutrice a de suite su qu'il était trop tard et que tout ce qu'elle avait tenté de faire n'avait servi à rien, sa grand-mère a à peine reconnu sa petite-fille, tant elle avait changé, la gendarme non plus tant la petite fille avait le visage bouffi. Tous se souviendront de Diana, cette enfant d'abord abandonnée à la naissance, puis reprise. Enfant mal aimée par sa mère, elle commencera à subir toutes formes de violence dès sa plus tendre enfance. Étonnamment, personne ne fait rien...

S'inspirant d'un fait réel sordide, Alexandre Seurat nous happe dès les premières pages tant un sentiment de malaise diffus en émane. L'on sait déjà qu'il est trop tard, que la petite est morte. Certainement sous les coups de ses parents.
L'auteur n'a nul besoin de nous décrire les actes de maltraitance, on les ressent au delà des mots. L'on ressent la douleur de Diana qui cache ses bleus, ses brûlures, ses égratignures. Diana qui se dit maladroite pour expliquer les coups sur son corps.
Dans ce roman choral où la parole est donnée à tour de rôle à la grand-mère, la tante, les institutrices, les gendarmes, le sentiment de culpabilité fait froid dans le dos. Sans dénoncer les uns ou les autres, sans remettre en cause le système éducatif ou l'administration, l'auteur fait intervenir tous ceux qui n'ont pas voulu ou pas pu intervenir, ou alors trop tard, pourtant conscients du drame qui se jouait devant leurs yeux. Il dresse un portrait de parents manipulateurs, calculateurs, pourtant tout sourire et aimant. Sans voyeurisme, pesant chaque mot, l'auteur nous offre un roman sincère, troublant et sensible sur la maltraitance.

Rappelons que deux enfants meurent chaque jour sous les coups de leurs parents, dont la petite Marina Sabatier, alias Diana.
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Comment évoquer ce livre?
Voilà un texte bouleversant, révoltant, intense, superbe, lu d'une traite, le souffle coupé !
Oú comment parler de la petite Diana morte à huit ans sous les coups de ses parents?
Comment l'évoquer sans abîmer sa mémoire?
Sans la tromper?
Alexandre Seurat, faisant preuve à son égard d'un respect sans borne, narre sa courte vie à l'aide de témoins, qui, l'un après l'autre, démontent l'effroyable mécanique. La grand- mére , soudainement, n'a plus de nouvelles, les déménagements servent de parade aux parents ne laissant rien derrière eux.....
La tante, les instituteurs, la première institutrice comprend très vite : Derrière les mots, le discours appris, le sourire de Diana, les mots qui auraient pu la libérer de son secret écrasant, derrière " sa maladresse" se cachait " autre chose".....
Les directeurs , les voisins, l'assistante sociale, les gendarmes assistent, Impuissants, á un drame qui se dérobe à leurs demarches .....
C' est l'échec d'un système, le dysfonctionnement des administrations, une langue sèche et administrative utilisée par ces pouvoirs publics pourtant alertés!
Et toujours , face à eux, des parents " si courtois", si charmants....d'une politesse extrême....
D'autres convocations, d'autres écoles aboutiront à une décision officielle, cela arrivera bien trop tard..
LES TÉMOINS désormais sont condamnés, tant bien que mal, à vivre avec des remords et un fort sentiment de culpabilité....
Sans jamais juger, sans avoir besoin d'écrire un texte accusateur, l'auteur reconstitue sans pathos, sans voyeurisme, sans fioritures, juste la relation des faits, leurs pensées , leurs émotions en une série de monologues intérieurs vibrants, tragiques et glaçants !
L'auteur est tout simplement présent comme un grand frére " en pointillé "
L'institutrice a cessé d'enseigner: Plus Rien Ne sera Jamais Pareil"
Un récit choral "choc", stupéfiant dans sa sobriété, qui nous prend à la gorge, par cette écriture pointue, juste, parfaitement maîtrisée!
La maltraitance des enfants, un sujet douloureux, trés fort qui n'en finira pas de nous hanter!
Une claque!
À lire absolument!





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Comment sortir indemne d'une pareille histoire ?! Bienvenue en enfer ! Bienvenue chez nous, chez eux, bienvenue sur terre.

Une mère parmi tant d'autres accouche un beau jour d'un beau bébé. Cette mère ne le désire pas et décide d'accoucher sous x, on qualifie le bébé d'enfant mort-né. Il n'a juste déjà pas de mère quand il pousse son premier cri. Un mois plus tard, la mère se ravise et avec le père qui reconnaîtra l'enfant prennent en charge leur enfant. Enfant mort-né... Et d'une certaine façon, c'est le sort qui les attend à ces enfants dont leur seul défaut étant d'être né, d'être vivant... Diana, funeste prénom pour cet enfant au destin macabre et tragique.

Roman choral où s'épancheront à tour de rôle, la grand mère de Diana-sa tante-son institutrice-sa directrice-l'assistante sociale-le second instituteur-les gendarmes-le médecin légiste. La liste est longue pour rassembler autour de la fillette un monde où les yeux verront l'impensable : les bleus, les plaies, les brûlures,... Autant d'ecchymoses venant réveiller les consciences. La petite protège, minimise, chaque hématome relève d'une maladresse. La maladroite lui colle comme un mauvais nom trop facile.

La maladresse semble ricocher sur plus d'une tête. le monde adulte, monde de faux-fuyants pendus comme des marionnettes aux bonnes lois du plus haut. Protection exacerbée des parents.
Quand la conscience pavane dans l'inconscience. Qu'une enfance se brise de plein fouet enchaînée à la barbarie de leurs géniteurs. Une histoire comme tant d'autres et qui me laisse un goût amer en travers de la gorge. Un enfant n'est qu'amour et innocence et le préméditer dans les griffes de bourreaux fous, inadmissible, intolérable. Quand la justice n'émet que doutes, approximations, soutien parental (!), j'en reste bouche bée. Et pourtant... La maltraitance enfantine est un sujet grave et semble évidente à dénoncer pour nous spectateurs, lecteurs, mais pour eux là-bas, le corps enseignant, l'aide à la jeunesse, cela reste un domaine sensible où les parents sont à mon humble avis trop protégés...
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J'ai toujours considéré qu'un enfant venant au monde avait un droit fondamental : celui d'être aimé, choyé, protégé. Devenir maman n'a fait que renforcer ma conviction.
Savoir qu'il y a dans le monde tant d'enfants maltraités me bouleverse, apprendre que deux enfants meurent chaque jour en France sous les coups de leurs parents me donne littéralement la nausée.
Alors, lire un livre sur ce sujet, non merci !
Pourquoi donc La maladroite ? Parce qu'une bibliothécaire me l'a chaudement recommandé, parce qu'elle a su trouver les mots qui m'ont convaincue. Et elle a bien fait.
Pour son premier livre, Alexandre Seurat n'a pas choisi un sujet facile et il s'en est remarquablement bien sorti.
La façon dont il a choisi de raconter, très originale, en fait un texte qui ressemble plus à un compte-rendu de tribunal qu'à un roman, et je trouve que c'est ce qui fait sa force. Alexandre Seurat ne cherche pas à faire d'effets, il expose les faits sans fioritures d'une manière neutre, distanciée.
Il n'accuse personne, ne juge pas : au lecteur de se forger son opinion.
La maladroite n'est pas une lecture facile, mais c'est une lecture nécessaire. Un texte coup de poing pour une prise de conscience, non pas du phénomène de la maltraitance, qui est malheureusement connu, mais des méfaits de la passivité de l'entourage dans ce genre d'affaire.
Alexandre Seurat met en évidence la phrase "on a fait ce qu'on a pu" qui revient dans la bouche de nombreux protagonistes : entourage familial, enseignants, services sociaux. Il montre la pitoyable excuse "c'est la procédure" derrière laquelle l'administration se réfugie pour justifier sa lenteur. Il expose toutes ces personnes qui se renvoient la balle, chacune se disant que ce n'est peut-être pas à elle d'agir, que quelqu'un de mieux placé le fera.
Les parents maltraitants sont coupables, c'est certain, quelles que soient les circonstances : rien, dans le présent ou le passé d'un adulte n'excuse les souffrances infligées à un enfant. Mais ces coupables ne sont pas les seuls responsables, et c'est ce qu'Alexandre Seurat met formidablement en évidence. Dans ce genre d'affaire, les fautifs sont nombreux, à nous d'en prendre conscience : ne rien dire, ne rien faire est criminel. Se réfugier dans la dilution des responsabilités en se disant qu'un autre agira est criminel. Ne rien faire parce qu'on pense que cela ne nous regarde pas est criminel. Attendre est criminel.
Lisez La maladroite. Ce n'est pas un beau livre. C'est même un livre moche, mais c'est un texte nécessaire qu'il faut lire et faire lire.
Et n'oubliez pas le 119, le numéro de téléphone de l'enfance en danger, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept.
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Une enfant perçue par sa mère dès la grossesse comme « une excroissance de quelque chose qui lui était insupportable », prénommée Diana « comme une princesse brûlée vive », abandonnée à la naissance (accouchement sous X) mais annoncée comme mort-née à la famille, et finalement reprise par le couple parental à un mois.
Très tôt la grand-mère et la tante de l'enfant sentent que quelque chose cloche chez/avec cette petite - est-elle handicapée ? maltraitée ? Mais la mère de Diana se rebiffe quand elles essaient d'intervenir, et assure que tout va bien « Hein, ma chérie ? » - « Oui, maman », répond la petite Diana en embrassant sa mère. Bon, parfois elle reçoit des brimades en public quand elle fait des bêtises, les parents se justifient : « Faut bien qu'elle comprenne ! »

La maltraitance a continué, car il s'agissait bien de cela et non de réprimandes 'éducatives', et on pourrait croire que les affreux parents ont vite été confondus, une fois que l'enfant a été scolarisée. Pas si simple, malgré toutes les preuves consignées par l'institutrice, et la coopération de la directrice. La médecin scolaire freinait (par lâcheté ? par peur ? par prudence ?), les parents déménageaient quand ça sentait le roussi...

J'ai longtemps repoussé la lecture de ce roman parce que le thème m'effrayait.
Mais Alexandre Seurat s'empare admirablement de ce sujet brûlant et dérangeant, sans esprit racoleur. Il donne la parole en alternance à quelques proches, témoins du drame vécu par Diana, impuissants malgré leur volonté farouche (pour la plupart) d'y mettre un terme.
Tout au long de la lecture, on s'indigne du comportement de ces parents tortionnaires, doués pour faire bonne figure et manipuler leurs enfants qui apprennent impeccablement leur leçon : Diana est tombée, Diana s'est brûlée, elle est maladroite, Diana, terriblement maladroite.
On se demande pourquoi. Pourquoi elle et seulement elle au sein de cette fratrie de quatre enfants ?
On se révolte contre l'impressionnante inertie administrative. On comprend mieux comment tant d'enfants et de femmes meurent encore de maltraitance répétée, s'il est si difficile pour l'entourage d'intervenir - mais entre non-assistance à personne en danger et ingérence, où se situe la limite ?

Excellent et terrible récit qu'on lit la gorge nouée, la mâchoire et les poings serrés de rage. Coup de grâce avec l'épilogue, triste à hurler...
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critiques presse (2)
Culturebox
09 novembre 2015
La lecture de ce roman est insupportable. Et indispensable.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Telerama
09 septembre 2015
En évitant les effets de style ou une mise en scène fictionnelle, Alexandre Seurat n'a pas besoin d'écrire un texte accusateur. I
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (74) Voir plus Ajouter une citation
L’INSTITUTRICE
Quand j’ai vu l’avis de recherche, j’ai su qu’il était trop tard. Ce visage gonflé, je l’aurais reconnu même sans son nom – ces yeux plissés, et ce sourire étrange – visage fatigué, qui essayait de dire que tout va bien, quand il allait de soi que tout n’allait pas bien, visage me regardant sans animosité, mais sans espoir, retranché dans un lieu inaccessible, un regard qui disait, Tu ne pourras rien, et ce jour-là j’ai su que je n’avais rien pu. »
Sur la photo, elle portait un gilet blanc à grosses mailles, autour du cou un foulard noué au-dessus de sa chemisette, une tenue incongrue, d’adulte – pas d’enfant de huit ans – mais surtout, cette manière bizarre de se tenir, les bras étrangement croisés, comme quelqu’un qui se donne une contenance. L’image me rappelait sa façon pathétique de faire bonne figure, alors qu’elle avait mal partout, que son malaise transparaissait de chacun de ses gestes maladroits, et raidissait ses membres – on voyait tout de suite qu’elle avait quelque chose de cassé.
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En quinze jours de classe, j'avais compris, les bleus, les bosses, quand j'y repense j'ai l'impression que tout s'est déroulé à travers un cauchemar. Alors, je ne vois plus ma classe, mes élèves se figent en noir et blanc - et parmi eux, il y a Diana : elle est la seule à ne pas être en noir et blanc et à ne pas être immobile, je la sais en danger, elle me regarde, comme si elle guettait de moi ce que je peux faire, ce que je vais faire. Mais dans le cauchemar, je sais que tout est déjà trop tard pour elle, elle me regarde, et je ne peux rien faire, et je voudrais qu'elle me pardonne. "
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Je n’avais pas tout anticipé, c’est vrai. Moi, je pensais qu’elle avait retrouvé l’essentiel, devenir mère, avoir sa fille. Mais il fallait du temps, l’enfant ne vous adopte pas du jour au lendemain, surtout après un mois d’absence, et puis Diana pleurait la nuit, se réveillait, et elle n’y arrivait pas, elle était fatiguée, elle s’énervait. Alors je lui ai proposé de prendre le relais, mais elle ne voulait pas d’abord, elle voulait tout faire toute seule. Diana s’assoupissait, se réveillait, pleurait, et ma fille se sentait submergée, et pleurait elle aussi, se repliait sur elle-même. Alors je me suis retrouvée avec ma fille pleurant sur ma petite-fille pleurant, et m’occupant des deux. Ma fille me répétait, Elle ne m’aime pas, et c’est vrai que Diana devait sentir sa mère fragile, les enfants de cet âge sentent surtout, et c’est vrai qu’avec moi la petite pleurait moins, alors la nuit, je m’en occupas, je prenais Diana, et je lui chantais de petites berceuses du temps où j’avais eu mes filles, c’était très agréable, et quand je la berçais, Diana allait de mieux en mieux. Ma fille n’aimait pas ça, ma fille supportait mal la place que je prenais. Alors que moi je lui donnais tout mon soutien, ma fille prenait ombrage du soutien que je lui donnais.
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Un jour, j'ai fini par lui dire, 'Tu devrais peut-être consulter, pour Diana'. Il y a eu un silence. Elle était là, dans la cuisine, et elle m'a regardée, l'ai détaché, et elle a dit, 'Pourquoi ?'. Ce n'était pas la bonne façon d'aborder le problème, mais est-ce qu'il y avait une façon d'aborder le problème avec elle ? [...] Je devais bien savoir, au fond, que, si ma soeur était le problème, ma soeur ne serait pas la solution. Mais on se dit 'Au moins j'aurai fait quelque chose, au moins j'aurai tâché de lui dire', alors qu'on n'a rien dit, rien fait.
(p. 61)
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LA GRAND-MÈRE
Quand je suis entrée chez eux pour la première fois, cette charge d'émotion au moment de revoir Diana, au milieu de son parc, là-bas, près de la fenêtre. Je me suis avancée vers elle, j'ai essayé de ne pas me précipiter, de garder mes distances. Au moment où je m'approche, elle appuie sur les touches d'un clavier en plastique, je dis," Diana", elle se retourne vers moi, me regarde mais elle ne me reconnaît pas. Je l'ai prise dans les bras et je l'ai embrassée, mais elle ne disait rien, elle me regardait en étrangère. Alors, pour ne pas me mettre à pleurer, je l'ai reposée, j'ai dit, "Elle est jolie", j'ai dit, "Elle a bonne mine", j'essayais de trouver quelque chose à dire pour que personne ne voie dans quel état j'étais.
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Vidéo de Alexandre Seurat
Un thème, cinq intervenants. Chacun a treize minutes pour traiter le sujet en fonction de son expérience professionnelle, son domaine de recherche ou son parcours personnel. Cinq points de vue singuliers pour une approche plurielle de ce que l?on appelle la folie. Que sont les soins sous contrainte ? Comment éviter clichés et idées fausses sur la maladie mentale véhiculés par les médias ? Les scientifiques sont-ils forcément des savants fous ? Quelle place pour la folie dans la littérature ? ... Par ces regards croisés, cette soirée transdisciplinaire propose de prendre un peu de hauteur et de lancer des pistes de réflexion.
Avec : Caroline Raynaud, Paul Brétécher, Alexandre Seurat, Natalie Giloux, Marie-Christine Lipani, Jean Dhombres
Retrouvez le dossier "Psychanalyse, psychiatrie et malaise social" sur notre webmagazine Balises : https://balises.bpi.fr/psychologie-psychanalyse/psychiatrie-psychanalyse-et-malaise-social
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