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EAN : 9782815933612
255 pages
L'Aube (06/06/2019)
3.32/5   11 notes
Résumé :
On avait dit der des ders. Et pourtant, en ce mois de mai 1939, la guerre gronde, l’étau se resserre, jusque dans la campagne bourguignonne.
Dans la famille Cathelan, je demande Marie, la jeune veuve qui se débat de toutes ses forces pour faire vivre sa ferme. Je demande Claire, sa fille, qui s’est entichée de Gabin, ce garçon que tous semblent avoir oublié. Je demande Emma, sa sœur, institutrice communiste. Je demande Jeanne, sa mère, qui veille sur la maiso... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai complètement craqué pour ce roman lorsque je l'ai vu passer dans les parutions de juin et ai découvert par la même occasion la maison d'édition (éditions de l'Aube). Comme toute parution autour de la seconde guerre mondiale, mon intérêt était vite là. Bon évidemment ce n'est que 6 mois après que je le découvre… C'est l'histoire d'une PAL toussa…

Et finalement, ce livre ne sera pas du tout dans mes tops conseils de titres traitant de la seconde guerre mondiale. L'angle d'approche particulier était trop simpliste et peu intéressant à mes yeux. On est au coeur d'une famille qui vit à Cluny en Saône et Loire. On est en zone libre et on va suivre une famille composée essentiellement de 2 soeurs et un frère, tous 3 adultes et mariés. Autour d'eux gravitent donc leur mère, leurs enfants, leurs conjoints, leurs relations professionnelles, etc. Tout le roman finalement n'a vocation qu'à conter l'existence de cette famille qui est perturbée par la guerre.

Je ne me suis pas attachée à la famille et à sa problématique de vie. Certes on découvre comment les femmes vont s'adapter au départ des hommes, comment tout un chacun appréhende le changement lié à la guerre mais ce quotidien ne m'a pas franchement intéressée. C'est un roman du terroir et je n'ai pas trouvé la guerre si présente que ça dans le récit. La famille vit en campagne, assez préservée des conflits, n'est pas trop impactée par les restrictions alimentaires puisque la soeur aînée a repris la ferme familiale. Alors certes, une mère et son fils juif arrivent dans le récit mais d'abord ils ont pris soin de cacher leur identité et on ne ressent pas trop la menace de cacher ce jeune garçon juif qui va trouver refuge chez Emma, la soeur cadette.

Peut être que ce roman aurait pu me plaire si je n'avais pas eu des attentes plus fortes par rapport au cadre historique choisi. Là en l'occurrence, pour moi il sonne un peu creux.
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Cela a été une joie pour moi de retrouver les personnages de «Les fruits de l'arrière-saison». J'ai aimé ne plus du tout être agacée par Emma. Dans cette suite, c'est un des personnages que j'ai le plus appréciés. Elle a un sens aigu de la justice, et même si elle est un peu rude parfois (si ce n'était pas le cas, ce ne serait pas Emma), j'ai toujours approuvé ses actes, et j'ai toujours compris ses motivations.

Étrangement, c'est Marie qui m'a exaspérée. Pourtant, je sais que je suis injuste envers elle. Elle travaille dur pour que sa ferme prospère, et cela lui est tombé dessus avec les premiers événements du tome 1. Elle n'y était pas du tout préparée, et a su gérer la situation.
[...]
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Commencé avec impatience puis hâte de le finir pour commencer un autre livre.
Je n'ai pas du tout accroché.
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Aurore Py brosse le portrait d'une famille lors des premières années de la Seconde Guerre mondiale. Elle passe en revue les relations entre soeurs et frère, ainsi que leurs familles respectives. En toile de fond, l'auteur analyse correctement ces premières années de conflit: les prisonniers de guerre, le manque de personnel, et les petits arrangements.
[...]
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Durant sa longue carrière de colporteur, il en avait croisé, des ivrognes. Les hommes à l’alcool mauvais, il les reconnaissait d’emblée, et les fuyait plus vite encore. Les errants comme Andrio étaient une proie facile pour la colère nourrie de vinasse : le lendemain, ils migraient vers une autre ville, avec leurs membres meurtris et leurs faces éclatées, et ceux qui les avaient cognés pouvaient se convaincre de n’avoir rien fait, ou mieux, d’avoir fait œuvre de salubrité publique.
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Ils possédaient tous deux l’étrange maturité des orphelins, cette façon de poser sur la vie un regard perçant et farouche, et aussi, songea Emma, une pureté enfantine qui en faisait des êtres droits et sensibles. Ce qui blessait l’un abîmait l’autre. Si on les séparait, chacun d’eux s’étiolerait, Emma en était sûre.
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Gabin, de son côté, demandait des éclaircissements à Emma sur la situation politique en France et en Europe. D’abord réticente à partager ses craintes avec lui, elle finit par lui livrer sa vision des choses, la certitude qui l’habitait depuis longtemps qu’il fallait se préparer à une guerre contre l’Allemagne. Elle lui expliqua aussi combien elle avait fondé d’espoirs sur le Front populaire en 1936, et combien elle avait été déçue par son incapacité à enrayer la hausse des prix et par son refus de soutenir les Républicains espagnols face aux franquistes.
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Elle était née en 1908, elle savait ce que c’était de grandir en temps de guerre, de voir les femmes en pleurs, et les hommes revenir la gueule cassée. Lui était né en 1913 et avait peu de souvenirs. Il se rappelait surtout les propos de son père qui n’avait cessé de lui raconter la guerre, comme seul un homme qui n’avait pas été mobilisé pouvait le faire. Parce que Pierre l’avait constaté : les hommes revenus vivants des tranchées n’en parlaient pas, ou alors juste entre eux, par allusions voilées.
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Contrairement à ce que tu as l’air de penser, je ne suis pas la seule à vouloir repousser une grossesse. Plusieurs femmes de l’Union syndicale des enseignantes sont venues me demander des conseils à ce sujet. Si les hommes partent se battre, elles seront seules pour nourrir leur famille : un bébé serait malvenu.
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