AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782709634564
250 pages
J.-C. Lattès (17/03/2010)
2.92/5   18 notes
Résumé :

À vingt-quatre ans, Camille Corday, originaire de Bordeaux, vient d’achever l’Ecole du Louvre où elle a été envoyée par sa mère pour conquérir Paris. Camille est convaincue qu’aucune carrière ne lui permettra d’accéder à la vie luxueuse et élégante à laquelle elle aspire. Elle est également sans illusion sur les rapports entre hommes et femmes. Quand Niels Ph... >Voir plus
Que lire après La vraie vie des jolies fillesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce livre m'a un peu fait penser à "Hell", de Lolita Pille, pour ceux qui connaissent. Ce livre a été un coup de coeur quand j'étais plus jeune, j'en étais juste bouleversée. J'ai retrouvé l'univers de cet autre ouvrage, les mêmes sentiments, les mêmes sensations. Et c'était vraiment bon, en fait.

Camille est une jeune femme désabusée. Mélancolique, elle est perdue. Elle ne sait que faire de sa vie. Sa mère a un peu tracé son chemin, l'a poussée à faire des études à l'école du Louvre pour rencontrer les bonnes personnes. Grâce à un petit héritage, elle vit à Saint-Germain, traîne avec d'autres jeunes femmes, riches. A des amants riches, jeunes ou vieux. Des amants qui ne l'aiment pas, qui l'appellent quand ils s'ennuient, quand ils cherchent quelqu'un avec qui passer leurs vacances. Des sentiments, elle en a, parfois. Mais elle est une Gold digger, une chercheuse d'or. Elle ne sait pas où elle va, elle n'a aucun but, elle ne sait pas ce qu'elle veut. Alors elle cherche un homme riche qui l'entretiendra et lui offrira la vie dont elle rêve.

Les critiques à propos de ce livre étaient surtout à l'encontre de cette héroïne, la critiquant sans ménagement. Imbue d'elle-même, impitoyable, sans coeur.

Je ne suis absolument pas d'accord. Pour moi elle est juste le résultat d'une éducation, d'un environnement. Elle est perdue, seule. Son psy l'a décrit, à un moment, comme un petit oiseau tombé du nid. C'est exactement ce que je pense d'elle. Moi, je ne la déteste pas, j'ai une profonde empathie à son égard. Elle m'a rendue triste mais triste avec elle, pour elle. Elle ne croit pas en l'Amour, elle est tellement terre-à-terre et prête à tout. Mais ça n'en fait pas quelqu'un de mauvais pour autant, à mon sens.

L'auteure nous livre ici une confession sans faux-semblants. Peut-être pas assez pour plaire à un plus grand public? Je ne sais pas, peut-être que je suis détraquée mais moi j'ai eu un gros coup de coeur pour ce roman. Un goût de Beigbeder ou de Pille, comme dit plus haut. Encore un roman sur "L'argent n'apporte pas tout", pourrait-on dire. Je pense que ce côté pécunier n'en est pas le centre. le côté paumé, mélancolique et les aspirations de cette jeune femme sont le plus important. Camille vous séduira-t-elle? Je ne sais pas. J'imagine qu'il faut avoir déjà ressenti certaines choses pour compatir, pour se retrouver.

Un petit extrait:

"La beauté des femmes est une notion subjective, il en va de l'opinion des gens sur elles comme sur les tableaux. Il faut qu'une personnalité dominante y pose un regard appréciatif. La cristallisation s'opère alors, la jeune fille ou l'oeuvre d'art prend une forme distinctive, qui devient sa signature et l'essence même de sa séduction."
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
Commenter  J’apprécie          20
Camille Corday est une rastignaquette à la vénalité en étendard, montée à Paris pour trouver un mari-riche qui fera d'elle une femme entretenue. Elle jette son dévolu sur Niels Phileas, un héritier américain, fils-à-papa comme fils-à-maman, qu'elle est prête à faire semblant d'aimer pour peu qu'il fasse d'elle sa femme-trophée.
La lecture est plaisante, grâce à une plume acérée et à une tonalité satirique, surtout dans la première partie, la plus légère.
Camille, cependant, se complait dans ses problèmes de riche, entre oisiveté, ennui, amant et vie conjugale navrante, et le vitriol de l'auteur se dilue dans la mélancolie de son héroïne. Des bons mots continuent heureusement d'émailler le récit et de maintenir le ton de l'ironie, mais les malheurs prévisibles de Camille tournent un peu en rond, sans susciter de compassion, mais plus trop d'amusement non plus : si son union est intéressée, ses problèmes de couple n'en sont pas fort intéressants. Quant au dénouement, il est, cette fois, un peu hâtif.
Commenter  J’apprécie          10
Un premier roman qui raconte l'histoire de Camille Corday, une jeune et jolie fille qui vient d'être diplômée de l'école du Louvre et qui chercher désormais à atteindre son but dans la vie, épouser un homme riche qui l'entretiendrait. Vu comme ça, le roman avait l'air de répondre à mes attentes.

Finalement, ce fut pas le cas. J'ai assez apprécié le début où on découvre Camille et son caractère de pimbêche vénale, prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut. Mais, très vite, ses idées noires, son spleen continuel et ses problèmes de femme entretenue m'ont lassée. Je n'arrivais pas à m'identifier à ce personnage, encore moins à le comprendre. J'aurais bien voulu être triste pour elle mais je me suis rappelée qu'elle savait pertinemment ce qui l'attendait en se lançant dans cette aventure, donc ce m'était tout simplement impossible.

De plus, il ne se passe pas vraiment grand chose dans sa cage dorée : de l'ennui, des disputes, de la défonce, de l'ennui… Bref, rien de très plaisant. Je me suis quand même accrochée pour terminer ma lecture. Vous verrez que la fin rattrape un peu le tout, mais c'est quand même assez loin d'être exceptionnel. Enfin, j'ai toujours du mal à apprécier les romans qui racontent le malheur des gosses de riches (ou de ceux qui essaient de s'y assimiler), il suffit de voir ce que j'avais pensé de Ce qu'aimer veut dire, de Mathieu Lindon.

Côté écriture, on peut dire que Capucine Motte a un certain talent. Certes, ce n'est pas de la grande littérature mais on s'aperçoit rapidement que l'auteure a de la culture et du vocabulaire, ce qui sauve un peu ce roman.
Lien : http://maghily.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman parle de Camille Corday, étudiante à Paris qui va épouser un riche héritier franco-américain pour son argent… Mais elle va se rendre compte que l'argent ne fait pas le bonheur.

Au début, ce roman m'a surpris car je n'arrivais pas à comprendre son déroulement mais finalement je l'ai aimé car on suit les aventures de coeur de Camille. C'est une dénonciation de l'attrait pour l'argent.
Ce livre me fait penser à 50 nuances de Grey.
Commenter  J’apprécie          10
❤❤❤❤❤
{La vraie vie des jolies filles/Capucine Motte}
J'ai mis du temps à le lire , mais il est franchement pas mal du tout.
Je voyais tout à fait de cette oeil les femmes qui se marient pour l'argent... ont elles raisons ? Ont elles torts.... c'est leur choix mais malheureusement elles ne tombent pas toujours bien..
L'argent fait il le bonheur ? J'ai toujours dis que non.
Lien : https://m.facebook.com/story..
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Elle ne détestait pas qu'il pique des crises, car elle savait que leur rupture serait le point culminant d'une longue accumulation de disputes.
Pour l'instant, ils étaient comme tous les couples qui se déchirent sans arriver à se quitter, leur dépendance réciproque les poussant à s'affronter, mais chaque querelle était une étape supplémentaire vers la sortie, une brique à la construction méthodique de son départ. Elle voulait souffrir au point de n'avoir aucun regret ni remords au moment de partir. Elle allait être servie.
Commenter  J’apprécie          10
Toute sa vie, elle avait voulu être entretenue, et depuis que c'était le cas, elle se délitait. L'époque glorifie la zen attitude, le lâcher prise, alors qu'il n'y a rien de plus angoissant que l'oisiveté. La course à l'échalote rend fou, mais remplit l'existence.
Commenter  J’apprécie          20
en bref je me tourne sur le petit résumé d auteur ... il est a croit a une vision tant souhaitée par sa mère , en outre rien de réalisable sans une vision sans une passion et sans sacrifices le monde et univers des livres restes toujours un grands mystères je salut la persévérance de l'auteur et sans engagement pour un monde de livre encore plus ouvert....
Commenter  J’apprécie          10
De retour à New York le lendemain de Labor Day, Camille se trouva désœuvrée, sous le regard mauvais de Niels qui supportait de moins en moins son oisiveté. Après des débuts enthousiastes, chacun endosse mécaniquement son rôle : la femme s'occupe de la maison et veut de plus en plus d'argent ; l'homme pourvoit aux besoins de la famille et exige la paix et des relations sexuelles régulières en retour. Il préfère ne pas penser que le sexe tarifé - même avec les call-girls les plus recherchées - est moins onéreux que celui que lui dispense sa compagne au compte-gouttes.
Commenter  J’apprécie          00
Camille se fanait en marchant. Chaque pas qui l'éloignait de la Porte des Lions vers le Café de Flore la rapprochait de l'âge de la femme où les possibles se raréfient. A l'idée de la trentaine, une célibataire désargentée peut devenir sa propre ennemie. La moindre contrariété produit des effets pervers ; l'air méchant ou triste, des cernes d'insomnies. La fleur se change en ordure. Tisanes ou nuits complètes, rien n'y fait. Toutes les filles le savent, même si personne n'ose le leur dire.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Capucine Motte (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Capucine Motte
L'INTEMPORALITÉ PERDUE & AUTRES NOUVELLES DE ANAÏS NIN
Agnès Desarthe & Capucine Motte Rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos
Comment raconter le désir – désir sexuel, appétit pour la vie, l'art… – d'une femme mariée, apprentie écrivaine au début du siècle dernier ? C'est à ce projet qu'Anaïs Nin semble s'atteler dans ces seize nouvelles inédites, écrites pour la plupart entre 1929 et 1931. On y croise une jeune femme qui, parée comme pour un grand voyage, largue les amarres d'un bateau attaché à un arbre au fond d'un jardin, une petite fille abandonnant ses poupées pour se consacrer à l'étude du goût de ses larmes, et bien d'autres personnages hantés par la dualité entre l'être et le paraître. Préfacière et traductrice évoquent pour nous ces textes de jeunesse inédits. Merveilleuse lectrice, Agnès Desarthe en lira quelques extraits.
À lire – Anaïs Nin, L'intemporalité perdue et autres nouvelles, préface de Capucine Motte, trad. de l'anglais (États-Unis) par Agnès Desarthe, NiL, 2020 – Agnès Desarthe, La chance de leur vie, Points, 2018.
Le mardi 3 mars 2020 - 19H00
+ Lire la suite
autres livres classés : luxeVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (36) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
853 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *}