Une collection que je découvre " rester vivant" pour les ados ( et autres...) dont les thèmes de prédilection sont écologiques, sociales et éthiques.
Ce roman ce sont 2 nouvelles qui s'effleurent à peine. L'histoire de 2 adolescents qui n'ont pas la même vision de leur vie et de ce monde.
Yvon est le fils d'un exploitant agricole, fier de sa terre " C'est cette terre qui nous nourrit, Yvon", de son matériel et de son travail. La mère est une pro de la chasse aux subventions. La terre est très productive, Et puis elle achète aussi engrais et pesticides. C'est Jo, un ouvrier agricole limité qui les utilise....
Après ce sera le père, mais il ne veut pas que son fils y touche. Il sait que c'est de la "saloperie" mais ne se pose pas de question...
P'tit Louis c'est un gamin du coin, fils d'un ouvrier. Un brave gamin qui est fasciné par les zadistes qui occupent une parcelle de bois du père d'Yvon qui vient de le vendre pour y faire naître un centre de loisirs.
Les 2 nouvelles se terminent de façon un peu abrupt. Chacun va vers son destin, à nous de l'imaginer sans doute.
Des gamins courageux et pas moutons justement. Enfin pour Yvon on l'espère....
Une collection qui interpelle dont je vais m'empresser de découvrir d'autres titres.
Rapide et facile à lire, mais exigeant pour le thème
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Yvon et P'Louis vivent dans des milieux très différents mais leur chemin va se croiser involontairement.
Le père d'Yvon "exploitant agricole" (selon ses dires) est un agriculteur qui se voit chef d'entreprise. Il utilise massivement des produits phytosanitaires et en est fier. Lors de la vente de bois qui lui appartiennent, des écologistes s'opposent à sa transformation en base de loisirs. Ils s'installent sur cette zone devenue ZAD (zone à défendre). P'Louis ouvre les yeux et malgré l'avis défavorable de son père, ouvrier dans une usine qui se veut légitimiste, il rejoint les militants.
Un roman écologique, les thèmes sont intéressants mais les personnages sont très très manichéens, caricaturaux, le père d'Yvon surtout. Un manque de nuance, dommage car le thème est intéressant.
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Phytosanitaires ? Un nom rassurant pour des poisons...
(p 36)
Rencontre avec Christophe Léon autour de "Silence, on irradie !"