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EAN : 9782344028070
296 pages
Glénat (10/04/2019)
3.99/5   1177 notes
Résumé :
La police arrête une jeune fille errant dans la rue, couverte de sang, un couteau à la main. En se rendant chez elle, les agents découvrent avec effroi une scène de massacre : toute sa famille a été assassinée... 6 ans plus tard, Pierre Grimaud, l’unique survivant du "massacre de la rue des Corneilles", se réveille d’un profond coma. L’adolescent de 15 ans qu’il était au moment des faits est aujourd’hui un jeune homme de 21 ans. Désorienté, encore paralysé et souffr... >Voir plus
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3,99

sur 1177 notes
En pleine nuit, deux policiers tombent sur une jeune fille errant dans la rue, ensanglantée, un couteau dans la main. L'agente de police, après l'avoir maîtrisée, reconnaît la jeune Laura Grimaud. Inquiets, les policiers la ramènent chez elle et là, c'est un tragique et violent spectacle qu'ils découvrent. Toute la famille, les parents, la grand-mère, la fratrie et le cousin, gisent morts, victimes, pour certains, de dizaines de coups de couteau. Seul l'un d'entre eux semble encore vivant...
À l'hôpital où il séjourne, Pierre Grimaud, après 6 ans passés dans le coma, reprend peu à peu conscience. Désorienté, paralysé des membres, victime d'hallucinations, il est suivi par le docteur Anna Kieffer, psychologue spécialisée dans les troubles de stress post-traumatique et dans la psycho-criminologie et la victimologie. Lors de leurs séances, parfois d'hypnose, le jeune homme tente de revisiter son passé, notamment ses relations avec ses parents et ses frères et soeurs, de se souvenir de la nuit du drame et de comprendre qui est l'homme en noir qui le hante...

Ce thriller psychologique, rondement mené et captivant de bout en bout, nous entraîne dans les tréfonds de la mémoire. Seul rescapé du "massacre des Corneilles" au cours duquel sa soeur, Laura, alors âgée de 17 ans, tue toute sa famille, Pierre se réveille 6 ans plus tard. N'ayant que peu de souvenirs, il va être aidé par le docteur Kieffer afin de retrouver la mémoire. L'on suit ainsi l'évolution de ses progrès, aussi bien psychiquement que physiquement, ses rapports amicaux avec les autres patients du centre de rééducation et sa relation complexe et troublante avec sa psychologue. Outre un scénario parfaitement maîtrisé et huilé, des descriptions approfondies des relations humaines et des personnages minutieusement fouillés et explorés, Timothé le Boucher, en manipulateur diabolique, sème le trouble, parfois le doute, dans l'esprit du lecteur... Et ce, jusqu'à la dernière page. Graphiquement, un brin emprunté au manga, le dessin se révèle abouti et efficace.
Haletant, troublant et riche, un roman graphique à la narration soignée...
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Le massacre des corneilles...
Toute la famille Grimaud est massacrée: les parents et les enfants. La maison est maculée par le sang. Laura Grimaud, (on la traite de débile) qui semble sous le choc, erre avec un couteau ensanglanté. le seul survivant est son frère Pierre, blessé mais dans le coma, depuis... 6 ans!

Parce qu'une jeune infirmière a embrassé Pierre, le jeune homme ouvre un oeil...
Il rêvait de Laura disparaissant sous l'eau, et de cocons, puis d'un horrible crâne décharné. le cauchemar ne fait que commencer avec cette corneille qui fixe Pierre, dans les yeux.
C'est un patient isolé au bout du couloir de l'hôpital, car ses hurlements, pendant la nuit, terrorisaient les autres malades.

Pierre va raconter à Anna Kieffer, la jolie psy, qui le suit ses rêves et ses cauchemars...Une lueur dans les yeux, il la regarde s'asseoir, tirant sur sa jupe pour couvrir ses cuisses fuselées...

Il lui parle de cette ombre, un homme en noir, ce monstre qui le hante... Anna tourne la tête, sans le vouloir, pour tenter de localiser l'Entité dont parle son patient...

Anna a analysé le cas de Laura, la présumée meurtrière... Et a écrit un livre, à ce sujet. Pierre va le lire!
Qui a assassiné les Grimaud?
Laura, Pierre, l'homme en noir, ou quelqu'un d'autre?

L'auteur, dans une interview sur France inter- le Direct, nous explique le pourquoi des cocons... (Une homosexualité latente chez Pierre, avec ces corps de garçons, s'éveillant comme des chrysalides/ p12. " J'avais envie de parler de l'attirance entre un jeune homme et une femme plus âgée"...)

En sanglotant, Pierre arrivera à enlacer Anna, sa psy, à humer son parfum, à ressentir la chaleur du corps de la jeune femme, malgré sa robe et à s'abandonner sur sa poitrine...
Il va se confier.

Dans cette scène, l'ombre a disparu, mais dans d'autres... Regardez l'ombre de Pierre projetée, contre le mur!
C'est terrible!
Comment Pierre, après ces 6 années de coma, a-t-il pu récupérer aussi vite?
Il y aura d'autres morts ! Des accidents?...

L'auteur utilise de longs travellings, comme au cinéma, pour nous dire que...
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J'adore mon métier de bibliothécaire car autant les conseils que j'apporte à mes lecteurs leur sont profitables (du moins, je l'espère), autant ceux qu'ils me font partager en retour me sont toujours trèas appréciables. Ici, ce n'est pas tant le fait d'une recommandation de la part d'un ou d'une lectrice mais le fait que l'un d'entre eux ait réservé cet ouvrage (la médiathèque dans laquelle je travaille fonctionne en réseau) m'a incité à le lire à sa suite !

Nous découvrons ici le personnage de Pierre Grimaud, qui se réveille à l'hôpital après six années passées dans le coma. Il a dorénavant 21 ans et on lui a pour ainsi dire volé six années de sa vie avec tous les souvenirs qui vont avec. Seul survivant de ce qui est désormais connu sous "le massacre de la rue des Corneilles", Pierre a vu toute sa famille se faire massacrer. le coupable présumé, sa cadette Laura. Devenu paraplégique suite à son réveil Pierre va alors entreprendre une longue rééducation, sur le plan physique bien entendu mais également moral afin que ses souvenir de cette terrible luit lui reviennent en mémoire. C'est la psychologue Anna Kieffer qui a insisté pour se charger de l'affaire. La raison ? Si Pierre l'ignore dans un premier temps, il ne tardera pas à découvrir que c'est elle-même qui fut chargée du suivi psychologique de sa soeur au moment ds faits jusqu'à ce que cette dernière mette fin à ses jours. Et si à l'époque, il y avait eu un mystère non résolu dans cette affaire ? Si, malgré le fait que tous les faits l'accablement (elle a été retrouvée déambulant dans les rues couvertes de sang et qui plus est, l'arme du crime à la main, ce n'était pas elle la coupable ? C'est ce qu'Anna est bien décidée à découvrir. Pratiquant sur son patient des séances d'hypnose, elle va l'entraîner à se replonger malgré lui dans ses souvenirs et peut-être, l'espère-t-elle, à résoudre enfin cette affaire qui la hante depuis ces dernières années.

Bien que ce ne soit pas mon style de lecture de prédilection d'ordinaire, j'avoue m'être laissée complètement fascinée par ce scénario extrêmement bien travaillé. Avec un graphisme qui l'est tout autant, je ne peux à mon tour que vous recommander cette lecture. Je me suis attachée aux personnages, même en découvrant ce qui se cache derrière leurs masque (que ce soit celui du patient, Pierre), de certaines infirmières ou même de la thérapeute et je vous avoue que cal fait peur ! Avec une fin qui laisse éventuellement présager une suite ou peut-être, et c'est plus vraisemblable, est une fin ouverte (c'est à la fois frustrant mais très bien joué de la part de l'auteur, j'en serais presque à en redemander ! En tout cas, je vais suivre celui-ci de près !
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« …

-Déidamie.

-…

-Déidamie !

-Mmh.

-DEIDAMIIIIIIE !!!!

-Aaah ! Quoi ?

-Les gens sont là, c'est l'heure de la critique !

-Mmff. Chuis pas concentrée.

-Ca fait quarante-trois minutes que tu regardes fixement ce bouquin. Si t'étais plus mec, plus musclée et plus harmonieuse, tu passerais pour un Rodin tellement tu bouges pas en ayant l'air de réfléchir.

-Ouais. Et je sais toujours pas quoi en dire.

-Ben commence par le résumé… Allez, or donc… or donc… OR DONQUEUH…

-Greumf.

-D'accord, je m'en charge. Or donc le jeune Grimaud trouve un ticket d'or qui lui permet de passer une journée avec Batman, mais Napoléon débarque à Port-Réal avec ses généraux et s'écrie : « Vive le négociateur ! Vive le seigneur Bohort ! » Ensuite, Fluttershy va consulter parce qu'elle développe une allergie aux poils d'animaux…

-Hein ? C'est quoi ce ramassis ? Tu mélanges des tas d'histoires différentes ! Et qui c'est qui range, après ? Aaarh, touche plus à rien, je m'en occupe.

Or donc Pierre Grimaud sort de six ans de coma. Il a survécu au massacre de toute sa famille. Une psychologue s'occupe de sa thérapie dans le but avoué de comprendre qui a assassiné sa famille et pourquoi.

-Voilààà. Titillez sa maniaquerie de l'exactitude, vous verrez le résultat. Bon, Déidamie, c'était une chouette BD, non ?

-Muf. C'est très bien dessiné.

-Voilà, c'est très bien dess… attends… tu as déjà dit ça… oh non ! Mais tu as adoré Ces jours qui disparaissent ! Tu n'as pas aimé, c'est ça ?

-Pire.

-Tu as détesté ?!

-Nan. Je suis désappointée. Et j'ai horreur d'être désappointée.

J'attendais beaucoup de cette oeuvre. Beaucoup. le dessin me comble toujours, les couleurs me plaisent autant, je reste reconnaissante à Timothé le Boucher de représenter des morphologies différentes.

Et je me sens déçue.

J'espérais une histoire vertigineuse, ambiguë, subtile. Et elle a perdu tout intérêt dès lors que la narration change brutalement de cap. Plus d'ambiguïté, plus… de raisons de continuer. le noeud gordien est dénoué.

Trop de réponses aux questions, peut-être, quand Ces jours qui disparaissent garde une part de mystère et invite à la rêverie.

J'ai continué malgré tout parce que j'espérais un piège, un « Ha-ha, grâce à mes techniques narratives de tordu, tu croyais que, hein, Déidamie ? Mais en fait, pas du tout, et je t'ai bien eue ! » Mais non. J'espérais que le début onirique se poursuive, mais cette piste est abandonnée.

Alors, il reste une belle exploration du temps, des souvenirs, il y a des choses intéressantes, un beau travail sur le corps, le rapport à autrui par ce corps. Je n'ai pas trop saisi l'intérêt du mythe d'Actéon.



Après, j'ai apprécié la visite du musée. Les oeuvres ont l'air de parler et j'aime comment les persos comme le lecteur s'interrogent devant elles. La représentation de la violence familiale m'a beaucoup intéressée aussi. On n'en connaît pas les causes avec certitude, seulement les conséquences, et elles suffisent pour me glacer le fond des moelles.

Bref, c'est une très belle bande-dessinée, l'auteur maîtrise le dessin et la mise en scène. Hélas, l'histoire me frustre. Je trouve qu'il manque une part d'ambiguïté. L'ambivalence du désir est abordée, mais... je reste sur ma faim. Et je reste non seulement sur une déception, mais aussi une crainte : celle d'avoir raté quelque chose, de n'avoir pas compris les réels enjeux de l'intrigue.

-Tu le notes pas mal, pourtant !

-Parce que j'ai aimé l'histoire. Jusqu'à un certain point… »
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Glénat pour le roman graphique « le patient » de Timothé le Boucher.
Comme beaucoup d'autres, j'avais lu et apprécié de cet auteur de BD « Ces jours qui disparaissent » que j'avais trouvé plutôt intelligent et original.
Si le suspense dans le 1er scénario était présent, avec « le patient » il est clairement mis en avant. On plonge ici dans le vrai polar.
Toute une famille a été assassinée. le fils est le seul survivant de ce carnage sanglant à l'arme blanche. Blessé, il tombe dans le coma et il ne se réveille que six ans plus tard, à l'âge de 21 ans. Paralysé et amnésique, Pierre Grimaud doit rester à l'hôpital avec d'autres accidentés, le temps de la rééducation. Parallèlement, du fait notamment de ses cauchemars, il va être suivi par une psychologue Anna Kieffer, spécialisée dans la criminologie et la victimologie.
Au cours de l'enquête, la soeur de Pierre, Laura, été accusée et s'est suicidée peu de temps après. Lors des séances avec la psy (séances d'hypnose notamment), Pierre remet en doute les conclusions. Anna va lui révéler qu'elle connait bien ce dossier et va l'aider à découvrir qui est le véritable meurtrier. Au fur et à mesure des séances, leurs relations médecin-patient vont devenir plus proches et complexes.
Tout au long du récit, comme un vrai thriller psychologique, on est pris par le récit, intrigué par certaines images et par le sens ou la symbolique de celles-ci. « le massacre de la rue des corneilles », telle que la presse a nommé ce fait divers ou encore les images de ces oiseaux noirs qui tournoient autour des personnages en sont les exemples. (et la couverture de ce roman graphique nous rappelle bien entendu le film d'Hitchcock « Les oiseaux », adapté du roman de l'excellente Daphné du Maurier.)
Dans ce roman graphique, on avance peu à peu avec nos hypothèses, nos interrogations, nos sympathies et compassions plus ou moins fortes pour chacun des personnages. Pierre, Anna mais aussi tous les jeunes qui vivent 24h/24 dans cet hôpital pour essayer de se (re)construire.
Il est difficile d'en rajouter plus sans spoiler l'histoire. C'en est presque frustrant justement lors de la rédaction d'une critique de ne pouvoir mettre plus clairement en avant les qualités de ce roman graphique, en s'appuyant sur les épisodes de l'histoire (ni même pouvoir les sous-entendre d'ailleurs). On ne peut dire ce que tout le monde sait déjà : que les relations entre médecin et patient sont toujours plus complexes qu'il n'y parait, parce que les relations humaines le sont. Parce ce que dans les relations avec l'autre, il y a un jeu de pouvoir, un jeu de séduction, un jeu de manipulation. Il y a des choses qui nous lient sans qu'on s'en rende compte de suite. Parce que lors d'interactions entre deux personnes, on fait s'entrechoquer avec plus ou moins de plaisir ou de grincement de dents toutes ces petites ou grosses doses de qualité et de défaut, de clarté et de sombre qu'il y a en nous.
Ce nouveau roman graphique a les qualités pour nous tenir en haleine jusqu'à la planche finale (alors qu'il fait près de 300 pages tout de même). Mais cela tient à mes yeux plus à l'intrigue qu'aux dessins simples, épurés. (C'est peut-être aussi une technique pour mettre en avant la psychologie des personnages, le plus important dans ce récit, moins l'enveloppe et ce qui les entourent.
Alors, même si je lui ai trouvé quelques défauts (notamment pour les dessins qui manquent un peu de relief à mon goût ou encore pour en faire peut-être un peu trop lors des cases finales), par le caractère varié des personnages, le rythme, le scénario dense et bien travaillé, le Boucher arrive à créer une ambiance pesante et sombre.
Cette nouvelle BD nous prouve une nouvelle fois qu'il est bien parti pour être un auteur de bande-dessinées qui va compter dans les prochaines années.
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critiques presse (7)
ActuaBD
22 novembre 2019
La tension ménagée tout au long du volume témoigne à ce niveau d’une réelle maîtrise narrative et inscrit avec brio le récit dans le genre du thriller psychologique. [...] Graphiquement, c’est encore une belle réussite et l’on dévore d’une traite cet épais volume de près de 300 pages.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
12 août 2019
Timothé Le Boucher s'intéresse à l'histoire de ce jeune garçon, Pierre, rescapé du massacre de sa famille, dont le principal suspect est sa sœur Laura. Il nous livre un récit psychologique très bien décrit, un thriller servi par un suspense insoutenable qui ne nous lâche plus.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
09 mai 2019
Un thriller psychologique de 300 pages, tout en tension et manipulation. Là où son précédent ouvrage brillait par son idée scénaristique vertigineuse, ce Patient-là impressionne par sa maîtrise narrative et son dessin bien mieux tenu.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bedeo
30 avril 2019
Après le très remarqué Ces jours qui disparaissent, Timothé Le Boucher livre un thriller psychologique de haute volée.
Lire la critique sur le site : Bedeo
LeSoir
15 avril 2019
Le couteau à la main, Timothé Le Boucher signe un thriller graphique qui piège le lecteur dans l’horreur panique de la perte d’un être cher.
Lire la critique sur le site : LeSoir
BDZoom
09 avril 2019
Manifestement fasciné par les troubles de l’identité, Timothé Le Boucher nous avait déjà enthousiasmés en 2017 avec Ces jours qui disparaissent, chez le même éditeur… Il récidive, ici, avec un complexe thriller psychologique, totalement hitchcockien.
Lire la critique sur le site : BDZoom
BDGest
25 mars 2019
Après le remarqué Ces jours qui disparaissent, Timothé Le Boucher revient avec un ouvrage témoignant une nouvelle fois de sa science narrative exemplaire. S’inscrivant dans une veine plus réaliste, Le Patient est un thriller psychologique prenant et surprenant, laissant entrevoir quelques-uns des thèmes de prédilection de l’auteur : le rapport à l’autre, la notion du temps, de l’identité et de la mémoire.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
"_Moi j'aime m'ennuyer, j'ai l'impression que ça rallonge le temps qu'il me reste.
_Au fond, on passe notre vie à fuir l'ennui. Alors on travaille, on s'invente des passions, des occupations. Tout ça n'est qu'un leurre qui dissimule notre vacuité."
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Vous savez ce qui vous arrive s'apparente à une paralysie du sommeil. Ici elle semble couplée au syndrome de stress post-traumatique. Si je vous dis ça, c'est que parfois la simple compréhension du phénomène permet de faire disparaître le trouble. […] Lors du sommeil paradoxal, un mécanisme dans le cerveau nous paralyse pour nous empêcher de mimer les gestes de nos rêves. Parfois, au réveil, certaines personnes sont prises au piège entre l'état éveillé et celui du cauchemar. Elles sont incapables de bouger. Mais votre cas est particulier car vos muscles sont inertes. C'est peut-être même pour ça que la sensation perdure. Le cerveau interprète la paralysie et produit parfois des hallucinations. Une sensation d'étouffement devient une entité qui nous écrase.
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On passe notre vie à fuir l'ennui. Alors on travaille, on s'invente des passions, des occupations. Tout ça n'est qu'un leurre qui dissimule notre vacuité.
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Vous savez, je trouve que le sort qui m'est réservé est injuste. Des hommes d'état s'octroient le droit de mener des guerres qui provoquent des millions de victimes. Les grands patrons exploitent les plus faibles au mépris des droits de l'homme. Ils détruisent les ressources nécessaires à la survie de l'humanité. D'ailleurs une petite minorité possède la quasi-totalité des richesses mondiales. Et enfin, des millions d'animaux sont tués chaque jour dans l'indifférence la plus totale pour être consommés. Ils sèment la mort en toute impunité. Je fais pâle figure face à eux.
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On passe notre vie à fuir l'ennui. Alors on travaille, on s'invente des passions, des occupations. Tout ça n'est qu'un leurre qui dissimule notre vacuité.On passe notre vie à fuir l'ennui. Alors on travaille, on s'invente des passions, des occupations. Tout ça n'est qu'un leurre qui dissimule notre vacuité.
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Spécial Eté ! Avant une petite trêve estivale !1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de cœurs de Jérôme et la librairie La planète Dessin à Paris !!! Et ce soir, ce n’est pas trois conseils de lecture mais plutôt la découverte des collections été des éditeurs à glisser dans les valises ! Lisez des BD et bonnes vacances. -Les incontournables du roman graphique(ALICE GUY Catel & Bocquet, LE CRÉPUSCULE DES IDIOTS Jean-Paul Krassinsky, GUIRLANDA Lorenzo Mattotti & Jerry Kramsky, MAGIC PEN Dylan Horrocks, QUATORZE JUILLET Bastien Vivès & Martin Quenehen, JOHNNY CASH - I SEE A DARKNESS Reinhard Kleist) chez Cas-terman -Version poche (La mémoire dans les poches Récit de Luc Brunschwig. Dessin d'Étienne Le Roux, Mauvais garçons Récit de Christophe Dabitch. Dessin de Benjamin Flao, La position du tireur couché D'après le roman de Jean-Patrick Manchette. Adaptation et dessin de Tardi, …) -La sélection BD poche (Seconds de Bryan Lee O'Malley, Glenn Gould de Sandrine Revel, Riche, pourquoi pas toi ? de Marion Montaigne, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Opération Copperhead de Jean Harambat, Noire d'Émilie Plateau, d'après Tania de Montaigne, Lip, des héros ordinaires de Laurent Galandon et Damien Vidal, Le Retour de la bondrée d'Aimée de Jongh, Le Mystère du Monde Quantique de Thibault Damour et Mathieu Burniat, Guantanamo Kid de Jérôme Tubiana et Alexandre Franc) chez Dargaud -Sarbacane 20 ans (L’Aimant Édition poche Lucas Harari, Le dieu vagabond Édition poche Fabrizio Dori, Dans la forêt Édition poche Lomig, Un travail comme un autre Édition poche Alex W. Inker) -La Boîte à bulles 20 ans (La plus belle femme du monde Dorange et Roy, Dans les vestiaires Le Boucher, L’immeuble d’en face Vanyda, Kaboul Disco Wild) -Collection Nomad Urban Comics 1,2,3 BD c’est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART#MANGA Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur :
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