L'auteure a imaginé
le royaume de Séraphin, le « monde d'après » où vont les enfants décédés. Un endroit serein, où la souffrance, qu'elle soit morale ou physique, n'existe plus. Un endroit où ces enfants sont chéris et vont pouvoir se « construire » dans cette « autre vie ».
On suit le jeune Dimitri, qui s'est suicidé à 10 ans. Atteint de TDAH, il ne supportait plus les moqueries de ses « camarades ». Ou Timéo, un bébé mort à la naissance. Ou encore une petite fille morte sous les coups de son père…
Le thème est difficile. Perdre un enfant, ce n'est pas dans l'ordre naturel des choses. Mais ce roman, ce « conte » apporte une forme d'apaisement. Ces enfants ont une mission, apporter du réconfort aux humains.
Cela m'arrive rarement, mais j'avoue que je ne sais pas trop comment vous parler de ce livre. C'est une parenthèse de douceur, de tendresse, ce n'est pas larmoyant.
Un roman à lire comme une histoire à laquelle s'accrocher en cas de deuil, une forme de lueur d'espoir. Mais c'est aussi une ode à la tolérance, au respect, à la bienveillance, à l'écoute.
J'aimerais arriver à vous donner envie de découvrir cette histoire. Bien que ce soit un sujet difficile, c'est un moment magique de lecture qui vous attend, une bulle remplie de tendresse et d'amour.
On peut être croyant, ou pas. le sujet de la religion n'est pas évoqué. Ce n'est pas le paradis, c'est juste un « endroit » où ces enfants de tous âges sont enfin délivrés de leur fardeau et où ils se sentent bien.
Plus je me relis, plus je rature et plus je recommence. Alors je m'arrête là. Je suis désolée, ce retour est très loin d'être bon, mais les mots me fuient. La seule chose que je vais rajouter est celle-ci : n'hésitez pas à découvrir cette histoire, vous n'en sortirez pas indemne.
Bonne découverte