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EAN : 9782940516896
108 pages
BSN Press (01/01/2019)
4.29/5   17 notes
Résumé :
Comme à l’accoutumée, Manu est partie en forêt, à la cueillette de champignons, lui donnant ainsi l’occasion d’échapper à l’enfer de son quotidien, de laisser derrière elle, les affres d’un travail pesant et d’un chef odieux et surtout de ne plus croiser Christian son mari aussi volage que violent. Une balade incertaine qui prend la forme d’une errance volontaire de plusieurs jours. Une fuite en avant avec cette volonté de se fondre dans cette nature luxuriante. Mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Dans le paysage de la littérature noire helvétique, Marie-Christine Horn s'est toujours distinguée en adoptant les codes du genre afin de mieux les transgresser pour surprendre le lecteur au détour d'une écriture aussi maîtrisée qu'incisive qui met davantage en lumière le thème abordé. Ainsi La Piqûre (L'Âge d'Homme 2017) et Tout Ce qui Est Rouge (L'Âge d'Homme 2015), deux romans policiers mettant en scène l'inspecteur Rozier, prennent une tournure déconcertante puisque le policier reste toujours en retrait pour laisser un espace plus important aux protagonistes impliqués dans les enquêtes, ce qui permet d'avoir un regard plus aigu et plus sensible sur les sujets évoqués, que ce soit l'immigration et les défis qui se posent en matière d'intégration ou l'univers psychiatrique et les thérapies des patients au travers de l'art brut. Avec 24 Heures (BSN Press 2018), bref roman oscillant entre le thriller et le roman noir, le lecteur découvrait le monde de la course automobile et de ses rivalités tout en s'immisçant dans l'intimité d'une famille et des secrets qui en découle. D'ailleurs on reste dans le domaine du cercle familial puisque le dernier ouvrage de la romancière aborde le délicat sujet des violences domestiques avec un roman noir engagé, au titre mystérieux et inquiétant, le Cri du Lièvre.

Comme à l'accoutumée, Manu est partie en forêt, à la cueillette de champignons, lui donnant ainsi l'occasion d'échapper à l'enfer de son quotidien, de laisser derrière elle, les affres d'un travail pesant et d'un chef odieux et surtout de ne plus croiser Christian son mari aussi volage que violent. Une balade incertaine qui prend la forme d'une errance volontaire de plusieurs jours. Une fuite en avant avec cette volonté de se fondre dans cette nature luxuriante. Mais la découverte d'un lièvre se débattant vainement pour s'extirper du piège qui l'entrave va déclencher toute une série d'événements qui s'enchaînent en donnant l'occasion à Manu de croiser d'autres victimes de maltraitance comme Nour la jeune infirmière fragile ou des femmes révoltées à l'instar de Pascale, une gendarme qui peine à étouffer cette colère qui gronde en elle. Les trajectoires de trois destins de femmes bafouées qui s'entremêlent pour ne former plus qu'une seule et même tragédie.

Le Cri du Lièvre met donc en lumière ce hurlement silencieux de la souffrance domestique qui s'installe dans l'intimité du cercle familial et que les proches, amis et collègues ne sauraient ou ne voudraient percevoir. Un sujet tabou que Marie-Christine Horn aborde, avec autant de force que de conviction, au travers d'un texte pertinent qui décline toutes les formes de brutalités qui s'installent parfois de manière insidieuse au sein du couple. Parce que le thème des violences conjugales a fait l'objet de récits ineptes, particulièrement dans le domaine du thriller, avec des auteurs renouvelant leur fond de commerce d'horreurs, de tortures et de violences gratuites où le sensationnalisme du récit desservait un sujet si sensible, il faut saluer toute les nuances d'un texte subtile, tout en retenue, qui aborde pourtant, de manière frontale, ce mal insidieux qui frappe tant de femmes. Une violence sous-jacente, qui n'en est que plus impactante, imprègne donc l'ensemble de ce court récit faisant l'étalage de tous les maux qui peuvent ronger un couple à l'exemple de celui que forme Christian et Manu et dont cette dernière se remémore, au gré de son errance forestière, quelques épisodes marquants qui l'ont peu à peu détruite. Mais que dire du mariage des parents de Manu dont Marie-Christine Horn dépeint le lent déclin avec une lucidité et un réalisme qui fait frémir. Bien loin de toutes mises en scène spectaculaire, la tragédie s'inscrit dans la dérive d'un quotidien qui n'en est que plus terrifiant en entraînant les protagonistes vers leurs funestes destinées.

Oscillant entre son envie de fuite et sa volonté de se confronter à son agresseur, Manu, jeune femme vulnérable, s'achemine à son corps défendant vers le fait divers qui va bouleverser sa vie. Point de bascule et symbole omniprésent d'un destin auquel elle ne peut échapper, le lièvre piégé devient ainsi la représentation de cette épouse meurtrie qui ne peut supporter l'image de détresse que l'animal lui renvoie. Fuite ou confrontation voici donc pour Nora les enjeux qui sont posés en fonction des rencontres qu'elle va faire avec d'autres femmes meurtries comme Nour ou Pascal cette policière ambivalente dont on regrettera le manque de développement tant ce personnage de gendarme paraissait prometteur et dont on aurait aimé découvrir plus en détail le parcours au sein de l'institution policière qui semble avoir généré toute une partie de sa colère et de sa frustration, devenant ainsi source de danger. Glaçant.

Cruel et poignant éclairage d'un mal insidieux générant de terribles faits divers défrayant l'actualité, le Cri du Lièvre est un roman noir essentiel qui dépeint avec beaucoup de justesse et d'à propos les mécanismes de délitement et de violence rongeant des foyers à la dérive qui abandonnent leurs rôles de conjoints pour endosser désormais ceux de victimes et de bourreaux.

Marie-Christine Horn : le Cri du Lièvre. BSN Press 2019.

A lire en écoutant : Retourne Chez Elle de Ariane Moffat. Album : le Coeur Dans La Tête. 2005 Les disques Audiogramm Inc.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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La violence contre les femmes

Chaque jour, les femmes sont confrontées à la violence. Selon les estimations publiées par l'OMS, environ une femme sur trois (30%) dans le monde est victime de violences physiques et / ou sexuelles de la part d'un partenaire intime ou de violences sexuelles d'une autre personne au cours de sa vie. L'héroïne principale de ce livre, Manu,fait partie de ces 30 %.
Cette histoire nous raconte comment une jeune femme, Manu, s'enfuit dans la forêt en essayant d'échapper à la violence domestique de son mari. Plus tard dans la forêt, elle trouve un lièvre dans un piège et elle s'associe à lui, peu importe comment elle essaie d'échapper à cet enfer, elle tombera encore dans un “piège”. Sur son chemin de vie Manu rencontre 2 autres filles qui sont soumises à différents types de violence. Et chacune d'elles est une image de l'intimidation faite aux femmes.
Ce livre est passionnant car il soulève un problème aussi important que la violence contre les femmes, comment chacune d'elles y fait face et parfois les filles sont tellement blessées qu'elles veulent juste mettre fin à cet enfer. Par exemple, l'histoire de Manu reflète bien ce problème , elle ne pouvait plus faire face à ce bourreau qui était son mari qu'elle décide même de fuir, mais voyant un lièvre, elle comprend que peu importe comment elle échappe aux “prédateurs”, elle tombera toujours dans un “piège” et cette histoire nous montre clairement le sort difficile des filles, car elles peuvent faire face à des abus et à la pression des hommes partout.
L'allégorie entre les femmes victimes de violence et le lièvre peut nous intéresser , parce que personne ne peut les aider, qu'elles ne peuvent pas sortir de cette situation grave elles-mêmes, les femmes sont comme un lièvre, même si elles s'en sortent , les femmes peuvent ressentir de la douleur ou il y a même une possibilité que ces filles ne sortent pas vivantes. C'est très tragique et effrayant que les hommes se permettent trop de liberté et brisent la vie des femmes tout en s'amusant. Ainsi, Manu, Nour et Pascale ont essayé de sortir ou elles sont déjà sorties de cette captivité appelée violence et bien sûr chacune d'elles éprouve une douleur insensée dans son âme et elles essaient de la combattre même quand cela semble insupportable.
Donc ce livre sera éducatif pour la majorité des gens car ils ferment les yeux sur ce problème mais c'est assez courant et les gens sont obligés d'en parler sinon la violence continuera et beaucoup de femmes en souffriront.
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Le Bien et le Mal, les deux faces du même visage de Janus

Le cri du lièvre et une oeuvre qui traite des violences conjugales mais aussi de l'isolement de l'ermite volontaire. Après avoir été battue, une femme nommée Manu décide de s'en aller lors d'une de ses balades, pour vivre en forêt et échapper à son bourreau. L'attachement qu'elle développera pour la nature, et la contrainte de revenir à la ville après la perception de ça propre mort tel un instinct de survie sont au coeur de ce roman que l'on peut qualifier de noir et d'engagé.

Pour commencer, l'aspect cru du livre, très bien illustré par sa couverture rouge sang, et le peu de dialogues permettent au lecteur d'être spectateur de l'histoire tout en restant impliqué dans cette dernière grâce aux descriptions visuelles, de sensation et de ressenti qui sont mises en avant. Notamment, la métaphore du lièvre qui évolue en même temps que Manu tout au long du livre aide à l'étude de l'évolution de ce personnage et éclaircit le mystère flottant autour du titre « le cri du lièvre ».

Cependant, les longues descriptions parfois huées, ici n'empêchent pas l'action d'avancer et ne le rendent pas soporifique. Justement, elles aident le lecteur à cerner au mieux le personnage de Manu et à comprendre ces choix. On y voit que l'attachement que Manu porte à la nature finit par la détacher des émotions liés aux autres humains. Elle devient presque insensible aux autres, ce qui pourrait lui donner un aspect de psychopathe, très tendance actuellement, comme lorsqu'elle énumère des instructions minutées afin de commettre un meurtre, pourtant on remarque la douceur qui émane d'elle lorsqu‘elle est dans la nature ce qui démantèle cette image effrayante et attrayante de Manu. Ce contraste est lié avec la différence entre l'urbain synonyme de prison et le rural de liberté pour Manu. Ces endroits, dans lesquels elle ressent des émotions différentes, sont très intéressants pour observer l'adaptation quelle est obligée d'y faire. Ainsi, ces grandes différences du personnage principal le rendent instiguant et imprévisible.

Aussi, le thème de la séparation entre rural et urbain, celui des violences conjugales et évaluation de l'immigration avec le personnage de Nour et son mari sont des causes encrées dans l'actualité et très médiatisées qui donnent un attrait particulier au livre.

Pars ailleurs, au cours de l'histoire, on découvre que lorsqu'une femme battue est retrouvée, elle subit souvent une hospitalisation forcée. Cette façon de retenir quelqu'un captif «pour son bien » alors qu'il vient de sortir des griffes d'un autre prédateur est révoltante, bien qu'évidente venant de la nature humaine. Nature dont Manu s'éloigne le plus possible. Cette façon de protéger quelqu'un au prix de sa liberté est aussi incarnée par le personnage de Pascale qui devient presque effrayante en voulant protéger Nour. Cette idée de dominant et de soumis est notamment mis en pratique avec le trio que forme Pascale, Nour et Manu. Cela nous mène au besoin de pouvoir de l'humain sur les autres, dénoncé par le viol particulièrement détaillé d'une jeune fille fait par Christian, le mari de Manu après la disparition de cette dernière. On peut noter le possible clin d'oeil à Christian Grey du film Cinquante nuances de Grey qui pratiquais, lui aussi, un sexe violent pour son propre plaisir.

Pour conclure, on peut dire que cette oeuvre est un véritable hommage aux femmes battues, un gage d'espoir délivrée à travers une histoire sanglante et noire plus adaptée aux adultes mais qui peut aussi faire office de témoignage pour ouvrir l'esprit des jeunes.
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le cri du lièvre, le cri de détresse



Pour échapper aux violences de son mari, une femme maltraitée, Manu, se réfugie à la montagne où elle retrouve des forces et échappe ainsi à l'enfer de son quotidien loin des coups et des blessures. Malgré cette récupération, elle appréhende l'hiver glacial qui approche, mais cela ne semble pas être un grand danger pour l'aventurière. Après avoir abrégé les souffrances d'un pauvre lièvre pris au piège, elle finit par changer d'avis et rentre chez elle. La rencontre avec cet animal l'aura marqué car au fil de l'histoire elle va vivre des situations qui lui feront beaucoup repenser à cette souffrance qui a engendré la mort de cette malheureuse bête.

Cette oeuvre présente des points positifs, comme le fait que Marie-Christine Horn a réussi à transmettre son message sans difficulté. L'histoire est intéressante et traite un sujet dont trop de femmes sont victimes. Elle met en avant la violence conjugale à travers ce récit tragique avec des descriptions réalistes. Mais celle-ci à aussi ces points négatifs, c'est assez violent, voir parfois trop violent, parfois trop réaliste, parfois trop choquant, il faut savoir se cramponner.

D'après moi, les moments marquants sont les plus dur à lire par leurs détails à caractères brutals que ce soit pour les scènes de viol très développées, une description de blessures ou encore lorsque le personnage principal va achever le fameux lièvre.

Pour les personnages, j'ai remarqué qu' ils ont tous un point commun, ils ont tous vécu un traumatisme à un moment de leur vie, Manu qui est battue, qui va aider une femme elle aussi subit des violences à s'en sortir, un passage du livre nous fait aussi comprendre que le mari du personnage principal à lui était victime de maltraitance infantile. Et bien évidement le lièvre pour qui la fin de vie n'a pas était la plus joyeuse. Par ailleurs ce pauvre lapin a fait la plus courte apparition dans le livre mais malgré ça c'est mon personnage préférée celui qui m'a le plus touché. Quand il s'agit d'animaux quels qu'ils soient, je suis particulièrement sensible.

Pour le style d'écriture je dirais que l'auteure a su nous parler de ce sujet sensible avec une facilité impressionnante, avec fluidité. Rien à redire sur cela.

J'ai beaucoup à dire sur les émotions que j'ai ressenti en lisant cette oeuvre. Tout d'abord , j'ai éprouvé du dégoût et j'ai particulièrement été choquée par les scènes de violence. Et puis, lorsque Manu est dans la forêt j'ai pris conscience du vide en moi car elle est seule dans cette nature. Pour finir la mort du lièvre donne des frissons et m'a donné un fort pincement au coeur, si fort que je n'ai même pas pu lire cette horrible scène, je l'ai donc fait lire par ma mère qui m'a fait comprendre que les souffrances de cet être avaient été abrégées.

Ce roman est réservé à un public à la recherche d'émotions, de descriptions et de sujets sensibles, le type de personne qui sait s'accrocher.

Ce qui me mène à conclure que je ne peux pas dire que j'ai apprécié cette lecture en raison de ces moments forts qui me rendaient mal à l'aise. le registre violent n'est pas fait pour moi ce qui est dommage car cet ouvrage est très intéressant et touchant.
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« Ah! Oui, Madame, mon mari aimait les féministes. Mon cul vous le confirme. » p.64

le Cri du Lièvre est un roman de Marie-Christine Horn, édité par BSN PRESS traitant des violences domestiques. Ce sujet plutôt tabou se fait abordé sans complexe dans ce livre qui casse les codes. Ce roman retrace la vie de Manu une femme violentée par son mari Christian et malmenée par son patron. le femme, pour fuir son mari va se balader dans la montagne et va y trouver refuge jusqu'au jour où elle tombe sur un lièvre la patte coincée dans un piège.
le cri du lièvre est un roman rédigé dans un vocabulaire plutôt soutenue et très riche et maîtrise. Cependant, le vocabulaire employé laisse la lecture quelque peur difficile à comprendre pour certains passages. Même si, dans sa globalité, l'oeuvre reste un roman moderne mais peut accessible à des personnes plus jeune. le roman reste assez lent en lui même, mais en accord avec le thème abordé. On se laisse bercé par le rythme modéré, et on s'abreuve des paroles parfois difficiles à avaler.
L'histoire est racontée par le personnage principal lui même, ce qui fait que l'on se sent dans sa propre peau et que l'on peut aisément se mettre à la place de la femme. On ressent toute les émotions du personnage principal, et cela pourrait servir d'électro-choc pour certaines ou certains dans cette même position. Pour le personnage principal, l'électrochoc se trouve être le lièvre qu'elle retrouve la patte pris dans un piège. Lors d'une de ses balades fréquente dans la forêt montagneuse, elle avait pris la décision de rester vivre en forêt malgré l'inconfort de celle-ci. Elle s'était trouvé une vieille cabane qui servait autrefois aux paysans et elle y vivait.
La femme, s'identifiant au lièvre, se rend compte des choses et va faire machine arrière et va retourner en ville. Ce choix de la part de l'autrice peut mener à un questionnement de la part du lecteur : était-ce le bon choix ? que va-t-il se passer après cela ? Et on se retrouve vite plongé dans l'histoire, à vouloir connaître la suite.
Manu va faire par la suite la connaissance de Manu, infirmière et Pascale, gendarme. Elles sont toutes différentes malgré cette caractéristique commune qui les unies malgré elles.Ces différences comportementales sont appréciées pour ma part car on voit la différence de chaque femme, que les réactions sont toutes liées mais différentes les unes des autres. Les trois femmes vont se soutenir mutuellement les unes aux autres, cela créé une complicité et on s'attache facilement à leurs personnages, typique d'un roman.
Ce roman, à l'allure typique, nous montre une autre face caché de la vie qu'endure certaines personnes et à quel point cela peut être horrible à vivre. le titre du roman peut être associer au cri silencieux de Manu qui cherche désespérément de l'aide. de ce roman, nous pouvons en tirer une leçon de vie.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
p. 7 … & c'était comme si chaque champignon que je fauchais effaçait une contrariété dans le cabas lourd de mon quotidien…
p. 23 … Mais le bois, ça ne se soigne pas. & ça avait l'air de l'attrister plus que pour les femmes. C'est qu'on s'y attache, aux outils.
p. 26 … J'avais embrassé un prince charmant, il s'était transformé en crapaud.
p. 30 … A courir après le fric, les gens ont perdu le seule chose que compte vraiment : le temps de le dépenser.
… Nous étions sur le même bateau mais pas dans la même cabine.
p. 57 … je suppose que maman aura de la difficulté à me le pardonner. Toute une vie de bienséance et d'invitations dûment rendues balayées à cause de quelques petites sodomies par-ci, par-là.
p. 59 … Loin de la montagne, c'est toujours l'argent.
p. 64 … Ah! Oui, Madame, mon mari aimait les féministes. Mon cul vous le confirme.
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"En temps de guerre, ma chère, les gros maigrirons et les maigres périront" p26
"la mycose n'attaque pas que les minous des dames, il avait dit. Mais le bois, ça ne se soigne pas. Et ça avait l'air de l'attrister plus que pour les femmes. C'est qu'on s'y attache, aux outils" p23
"J'étai morte. Alléluia je n'avais jamais été aussi vivante"p12
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En temps de guerre, ma chère, les gros maigrirons et les maigres périront
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