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EAN : 9782246804420
184 pages
Grasset (20/01/2016)
3.25/5   4 notes
Résumé :
« Ce n’est pas seulement qu’elle mentait comme elle respirait, c’est qu’elle mentait pour respirer. Et cette manie n’a pas été pour rien dans l’attrait que tu lui as trouve . »

Comment inventer sa vie sans la perdre ?
Quels fils mystérieux relient les êtres que l’on a pu aimer ?
Peut-on sortir indemne de l’affolement général?
Qu’est-ce que le syndrome du saint-bernard ?
Mais surtout, qui était vraiment Farrah ?
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Si je devais classer ce livre dans une seule catégorie, je dois bien avouer que j'aurais beaucoup de mal.

Pourquoi ?

Eh bien l'auteur nous parle de manière poétique par moment, nous voyageons dans les souvenirs du narrateur, un narrateur qui se souviens de sa rencontre avec Farrah, mais également de sa propre vie. Les deux se mélangent, mais ils se souvient de tellement de choses que ce livre aurait très bien pu faire beaucoup plus de pages sans pour autant en devenir ennuyeux.

Il peut également se montrer nostalgique dans certaines tournures de phrases, mais aussi dur (n'y voyez pas ici une mauvaise pensée) quand il le faut.

Tout ces styles se mêlent pour notre plaisir (en tout cas le mien, je ne le cache pas) et nous offrent une livre que j'ai dévoré dès la première page sans pouvoir le lâcher.

Je ne connaissais pas du tout Mathieu Terence, ou du moins que de nom, mais j'ai maintenant bien envie de découvrir son univers plus en profondeur.

Je ne manquerai pas de vous en reparler dans les mois à venir car ma liste d'achats littéraire vient d'augmenter de plusieurs parutions de Mathieu tel que Maître-Chien et Fiasco qui seront certainement les deux premiers que j'achèterai.

Pour en revenir à ma chronique, je vous conseille fortement ce livre qui pour moi est un excellent livre à lire.
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S'il a déjà publié plusieurs romans et essais, Mathieu Terence s'est également essayé à la poésie. On s'en doute en lisant ce roman, errance dans le passé d'un homme se souvenant de Farrah, comète séduisante se consumant dans la joie, l'alcool et la drogue. Tel un astre en fusion, elle brûle tout ce qu'elle approche. le narrateur l'a appris à se dépens. Mais elle aussi s'est consumée dans cette vie d'excès. le roman débute par l'annonce de la mort de Farrah. Un fait divers. Horrible. le feu dans la chambre. Brûlée vive. Fin de l'histoire. Début des souvenirs. La première fois qu'il voit Farrah, c'est sur la terrasse de ce snack où il passes ses après-midi, « écouteurs sur les oreilles, à lire, à écrire, à lirécrire ». Elle « ne prend pas son job de serveuse bien au sérieux », « sert pieds nus », « balade son élégance de savane, trois assiettes sur un bras ». Un peu en exil forcé dans cett grosse bourgade du pays basque, le romancier remarque cette sauvageonne. Ils se croisent au snack, puis dans divers endroits où cela bouge. Ils se comprendront, passeront quelques nuits ensemble, s'épauleront mutuellement. Il ira la parfois la récupérer avant que ses escès ne virent au drame. Elle lui fournira des logements vacants quand elle occupera ce poste de commerciale dans une agence immobilière. Farrah est excessive. Il n'y a que son fils, Yakari, qui compte pour elle. Mais elle n'en a que la garde alternée. Elle n'est donc responsable qu'à mi-temps. le feu a pris quand Yakari était chez son père...
Tout en se souvenant de l'histoire de Farrah, où il y n'y a que des mensonges, il l'apprendra au moment des obsèques, le narrateur se dévoile aussi. Comment, avant de vivre chichement de sa plume, il a été employé dans des structures ou cliniques psychiatriques, chargé de guérir ces jeunes anorexiques, très intelligentes, très suicidaires aussi. Il se souvient de toutes (Marie-Laure, Sonia, Audrey, Vanessa, Angélique ou Amélie) et de leurs dérives. Au fil des pages on se surprend à toutes les aimer, malgré leurs défauts comme la fougueuse Farrah. Une admiration teintée de fascination, « fascinadmiration » écrirait Mathieu Terence, adepte des mélanges des mots. Leur histoire a pris racine dans cet été basque rythmé par les fêtes. le narrateur les résume parfaitement en quelques mots : « Ces fêtes d'août sont saignantes. Ça frictionne, ça fait connaissance, ça s'accouple parfois jusqu'au point violâtre des hontes bues. »
Lien : http://litoulalu.blogspot.fr/
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« Farrah est morte brulée dans son appartement » quelle phrase terrible pour commencer ce roman. Terrible et étrange, étrange comme l'est l'impression que j'ai à cette lecture. Au début, j'ai trouvé assez intéressant cette description de la vie à travers un narrateur que l'auteur qualifie à la deuxième personne. Ce « tu » qui m'avait tout autant dérangée lorsque j'avais lu « la condition pavillonnaire » de Sophie Divry, qui avait construit son roman exactement de la même façon. Mais c'est un roman qui m'avait paru beaucoup plus intéressant dans sa construction, le « tu » me semblait alors destiné, alors qu'avec « le talisman », il semble être le contre point de l'auteur, du narrateur, et au final tellement impersonnel.
« Tu » égrène donc les moments de sa vie, les personnes qu'il a croisées, avec qui il a vécu des moments heureux ou intenses, étranges ou terriblement communs, évoque des lieux, des rencontres, et les instants de sa vie avec Farrah.
Farrah est un personnage fantasque et sans doute attachant, mais je n'ai pas réussi à la trouver ni à la comprendre au fil de ces pages, et encore moins le narrateur, ce « tu » encombrant et épuisant. Tout comme je n'ai pas retrouvé ce pays Basque, décor du roman, ici fantasmé et rêvé tel que je ne le reconnais pas et qui m'a un peu perdue. Il y a cependant dans ces pages de belles phrases, quelques belles situations, des mots bien posés parfois, écriture ciselée avec soin et délicatesse, mais pas assez pour en faire un plaisir de lecture, enfin, pas pour moi. Je suis peut être passée à côté ?

Lien : https://domiclire.wordpress...
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critiques presse (1)
LeFigaro
08 février 2016
Mathieu Terence imagine dans la ville basque une enquête modianesque sur la mort d'une mytho-toxicomane de 33 ans dont le narrateur découvre qu'il ne connaissait rien.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Elle a son regard de duel habituel. Elle marche avec lenteur, c’est sa franchise. Elle parle vite, du bout des dents, pour ne pas dire grand-chose, c’est son snobisme de masse.
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Videos de Mathieu Terence (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mathieu Terence
En 1646, le Bernin dessine une esquisse intitulée le Temps découvre la Vérité. Trois siècles plus tard, Mathieu Terence part à la rencontre de cette oeuvre et de son auteur, grand maître de l'art baroque, sculpteur, architecte et peintre italien, dont l'oeuvre énergique traverse les siècles pour nous parler d'aujourd'hui. Ni biographie, ni essai d'art, ce récit composé de courts chapitres retrace, au galop, les soixante-dix ans d'activité du Cavalier pour nous donner à voir et à comprendre la fougue et l'esprit d'un artiste qui célèbre le divin en offrant à toutes et à tous des oeuvres ivres de force et de volupté. Manifeste contre un monde uniforme, hymne à l'exubérance et au courage, carnet de voyage dans le temps, réflexion sur la vérité à l'heure où le règne du Faux ne cesse de s'étendre, ce livre est, aussi, le témoignage d'un retour à la vie après la mort de l'aimée. Profondément singulier, il est tout entier taillé comme une sculpture baroque.
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