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Les enquêtes de Jean de la Fontaine tome 1 sur 1
EAN : 9781025102566
336 pages
French Pulp Éditions (15/02/2018)
2.88/5   4 notes
Résumé :
Tout le monde croit connaître Jean de La Fontaine, mais sait-on que le poète avait l étoffe d un formidable détective ? Que sa charge de maître des eaux et forêts l amena à démêler les plus délicates enquêtes policières sur les seigneuries de l Aisne, où il exerçait ? Que ce fut là qu il trouva la matière même de ses fables ? Dans sa chambre verrouillée à double tour, on retrouve le corps sans vie du marquis de Sorel. Sur les lieux, nulle trace de lutte, nulle arme ... >Voir plus
Que lire après Les enquêtes de Jean de la Fontaine, tome 1 : L'Amour et la FolieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Rêveur, Jean de la Fontaine certes il l'est. Mais ce n'est que de façade, car il est aussi observateur.

Il ne se contente pas d'étudier les visages de ses voisins, de table par exemple, mais il s'amuse, en les contemplant, de les affubler de masques animaliers, mais pas forcément ceux qu'il étudie dans la nature tout en herborisant.

En ce mois d'avril 1662, Jean de la Fontaine est âgé de quarante ans, et sa femme Marie de douze ans de moins. Mais de Marie, il ne s'en préoccupe guère, pensant surtout à ses vers, pas ceux qu'il observe mais ceux qu'il écrit, et dont il aimerait qu'ils soient publiés chez le libraire-éditeur parisien Pinchêne. Seulement la missive d'acceptation tarde à arriver.

Enfin, une réponse. Déception, il s'agit de son ami Henri, le marquis de Sorel près de Reims. Celui-ci le mande afin de l'aider dans le classement de ses planches botaniques et ornithologiques ainsi que sa bibliothèque constituée de livres précieux. En remerciements, un effet est joint, ce qui arrange fort notre fabuliste, qui ne l'est pas encore.

Alors, le Maître des Eaux et Forêts de Saint-Quentin se décide à rejoindre la Champagne, à Reims précisément, afin de se purifier l'esprit, une nouvelle algarade verbale l'ayant opposé à Marie.

Après quelques heures de chevauchées en compagnie de Rossinante, ne vous y méprenez pas, il s'agit d'un cheval mâle mais La Fontaine aime Cervantès, le voici en vue du château de son hôte. Vivent ou sont présents dans cette demeure, outre les nombreux valets, cuisinières, jardiniers, chambrières, Marie la jeune femme d'Henri de Sorel, la mère d'icelle, Eléonore (mais ne le perd pas) comtesse de Saint-François, Charles le frère puîné d'Henri, bientôt rejoint par son fils Louis, ainsi que le chevalier des Essarts qui aimerait que Henri de Sorel lui prête de l'argent afin de concrétiser un projet qu'il porte avec un comparse, celui de produire du vin pétillant. Mais ceci est une autre histoire.

Henri de Sorel aimerait que La Fontaine l'aide rédiger un testament, mais il n'en aura pas le temps. Au cours de l'après-midi, tandis que le marquis s'empiffrait de pâtes de fruits, La Fontaine se morfondait. Lui aussi aurait bien aimé goûter à ces friandises, seulement le marquis n'est pas prêteur, comme une certaine fourmi. La Fontaine tente bien d'en dérober une mais elle tombe à terre, et ce sera pour une autre fois. Quant au testament, lui aussi ce sera pour une autre fois, mais sans le marquis. le marquis est retrouvé mort dans son lit, probablement empoisonné par les pâtes de fruits qu'il a consciencieusement englouties. Même Melchior, le chien qui n'était pas mage, a succombé à sa gourmandise, mâchouillant la friandise que La Fontaine n'avait pu récupérer.

La suite ci-dessous :
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Philippe Collas met ses pas dans ceux De La Fontaine. Il y joue avec un art du récit, non sans un certain humour. Il y a une petite musique, qui s'échappe des pages. Un morceau de réalité, une once de fantaisie et deux doigts d'enquête. On a un meurtre, une victime, le marquis de Sorel, un tueur et donc une enquête. le décor du policier classique est dressé. Ici point de revers social, point de crainte, juste la volonté du lecteur de décrypter l'énigme avant la fin, devancer l'intelligence de l'auteur.
Jean de la Fontaine a acquiert la charge de maître particulier triennal des eaux et des forêts du duché de Château-Thierry. Fondamentalement, ce n'est pas une grande passion. Il traite les querelles locales, vit et se lasse de son épouse qu'il délaisse facilement. Au gré des événements, il acquiert la matière à de nombreuses fables. Il n'est pas encore complétement parisien. Pourtant, Madame de Sévigné, marquis et laquais gravitent dans cet univers. A la réception d'une missive, La Fontaine part pour le château de Sorel. Fait qu'il se retrouve très vite avec un souci de taille. le corps du marquis de Sorel est retrouvé dans sa chambre. Elle est verrouillée. Aucune blessure, pas de trace de lutte. Pas d'arme. le mystère se fait - la chambre était-elle jaune ?. le tueur est terré dans le château de Sorel. Et avant d'en tirer une fable - l'Amour et la Folie, qui je vous le rappelle est une allégorie / La Folie, guide de l'Amour – Jean de la Fontaine doit revêtir ses atouts de détective et dénouer l'intrigue.
Il est agréable de savourer le assez relevé Philippe Collas qui sans être précieux, s'immisce avec humour dans ce 17ème siècle. Fait, on se reprend à relire quelques fables, à apprécier, Agatha Christie mais aussi Gaston Leroux.
Faire d'un personnage réel un détective, le plonger dans son élément et nous offrir un policier différent, était une gageure. French Pulp a relevé le gant avec cette nouvelle collection qui mérite un détour. Gageons, que cet ouvrage qui inaugure la série, ait quelques petits frères. Et rappelons-nous, que « Celui-ci ne voyait pas plus loin que son nez (Pauvre Bouc ou lecteur ?) ; L'autre (fut-il renard ou écrivain ?) était passé maître en fait de tromperie » et qu'« En toute chose il faut considérer la fin. »
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C'est une histoire qui a d'abord été publiée en 2004 sous le titre le château et l'araignée. Je dois avouer que je suis très loin d'être une adepte des grands classiques de la littérature Française, et que la plume « à l'ancienne » de l'auteur ne m'a pas du tout aidée à me plonger dans ce roman, dont j'attendais pourtant beaucoup de choses. J'ai malgré tout persévéré et ai suivi l'enquête de notre cher Jean de la Fontaine avec beaucoup de curiosité.

Bien entendu, qui n'a jamais lu des fablesDe La Fontaine ? Nous avons tous un certain attachement pour le poète qui a bercé notre enfance, notre scolarité, qui nous a parfois donné goût à la poésie, à la récitation. Qui n'a pas en tête au moins une de ses fables les plus fameuses ? C'est cette grande nostalgie qui m'a poussée à la lecture de ce roman. J'ai trouvé l'idée très amusante, et très originale, de faire d'un auteur de grands classiques un détective en herbe. En herbe, certes, mais à l'observation pourtant bien entrainée.

C'est avec plaisir que nous le suivons, et que nous nous faisons spectateurs de son enquête, de ses observations de ses questionnements et « interrogatoires ». L'enquête est elle-même très bien menée et le suspens quant au coupable reste présent, tout en partageant sa place avec l'humour et les scènes de conflits au sein du château.

Les dialogues sont également extrêmement bien écrits et plaisants à lire, les protagonistes sont tous bien pensés et bien amenés, l'écriture est un vrai délice.

Malgré tout le bien que je pense de ce roman je pense que je ne l'ai pas encore apprécié à sa juste valeur, il n'est pas tombé au bon moment, ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. Maintenant que je sais à quoi m'en tenir, je suis persuadée que je prendrai beaucoup plus de plaisir à en lire la suite, lorsqu'elle sortira aux éditions French Pulp !

En tout cas, c'est un polar que je vous conseille très très fortement !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
S’il était physiquement presbyte, Charles était intellectuellement myope. Incapable de lire de près sans ses lorgnons, il n’était pas plus apte à avoir rapidement la vision globale d’une situation.
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Il fallait qu’il cesse d’observer tout et rien, d’en tirer des conclusions, alors même que personne n’avait posé la moindre question. Ce n’était plus de l’instinct, c’était une manie.
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Je n’étais pas loin de penser que vous n’écoutiez rien. Un peu comme ces vieux prêtres que la femme avertie choisit quand elle va à confesse.
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Il n’avait pas peur de la mort, mais il ne voulait pas souffrir. Comme il souffrait déjà, il essaya de se convaincre que ce ne pourrait pas être tellement pire.
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Ce n’était pas tout d’accepter de mourir, c’était terrible de penser que les autres allaient finir par ne plus se rendre compte que vous aviez cessé d’exister !
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