Les enquêtes de l'inspecteur Higgins, tome 50 : La Dame à la licorne

À priori, je suis plus intéressée par les histoires de noble ou chatelains dans leur manoir perdu que de mafia à Londres et en Colombie, et j'aime bien quand Higgins nous reçoit chez lui, où dans le domaine d'un ami.
Mais l'auteur sait nous surprendre, et c'est toujours un plaisir de suivre l'ex inspecteur Higgins, son petit carnet noir et son crayon bien taillé, son aversion pour le thé et ses traitements homéopathiques, son amour de l'Egypte ancienne. Et bien sûr, son goût pour les repas raffinés.
Appelé comme souvent à la rescousse par Marlow, il va se retrouver dans une situation aussi délicate que dangereuse : Il doit enquêter sans les ressources de Scotland Yard, et en toute discrétion, le dossier étant censément clos, à cause de pressions en haut lieu. Face à des suspects proches de la mafia.
Débobiner l'écheveau de présomptions et de suspicions va donner du fil à retordre à Higgins, mais sa méthode, si elle prend du temps, l'amène toujours vers la vérité.
Une enquête qui se déroule à Londres, où il va croiser bien des personnages hauts en couleurs.
J'ai trouvé que les lamentations à propos du "progrès" et de la dégradation de la vie à Londres étaient un peu trop récurrentes et répétitives, et les monologues de Blancheflore La Vista ne m'ont pas passionnée.
Mais une enquête de plus bien menée par l'ex inspecteur, que j'ai eu plaisir à suivre.

Marlow n'intervient que très peu dans ce tome, dommage, j'aime bien son personnage.
Pourquoi utiliser un titre de roman déjà existant et très connu ? Ça complique tellement les recherches. Même en voulant citer cette dame à la licorne, il était facile de l'inclure dans une phrase un peu plus longue pour éviter les mélanges.

Ce volume, le cinquantième des enquêtes d'Higgins, nous offre deux cadeaux :
- Les maximes de Higgins, citations variées qu'affectionne l'inspecteur. Un éventail très large, proverbes anciens, mots de théâtre, citation de Coluche ...
- Enfin un recueil des poésies de Harriett J.B. Harrenlittlewoodrof, la grande poétesse adulée par Higgins et dont nous n'avons habituellement que quelques phrases.
Lien : https://livresjeunessejangel..

Comme je l'avais déjà mentionné précédemment, les tomes de cette série sont de qualité très inégale et ici, l'histoire, faisant référence à la tapisserie de la Dame à la licorne, est plausible mais la façon dont elle est construite m'a laissée perplexe. Une entrée en matière souvent similaire pour tous les tomes des aventures de l'inspecteur Higgins : les pages du prologue décrivant le meurtre, Marlow venant solliciter Higgins alors que ce dernier va justement passer à table, dans les chapitres qui suivent, le lecteur comprend qu'il s'agit d'une enquête « top secrète » dont les protagonistes, richissimes et portant des noms farfelus, sont intouchables. Higgins qui, grâce à une subtilité et des indices manquants au lecteur, résout l'affaire quelques chapitres avant la confrontation finale pré-épilogue…

Une histoire qui ne m'a pas vraiment plu. J'aime la plume de Christian Jacq mais je l'apprécie davantage lorsqu'il s'agit de romans sur l'Égypte ancienne et non de « polars ». Autre bémol qui m'a gênée : l'auteur critique de plus en plus (parfois à juste titre) les aspects/domaines technologiques, sociaux et politiques qui composent notre société contemporaine sans que ça n'apporte quoi que ce soit à l'intrigue. C'est sans intérêt car redondant.

ʀésᴜᴍé :
L'ex inspecteur chef Higgins est sollicité pour mener une enquête ultra sensible et confidentielle.
Un paisible retraité en apparence est retrouvé mort dans son appartement ultrasecurisé après une explosion dans sa cave.
Les investigations vont conduire à la découverte de l'organisation du mafieux et à faire la connaissance de Blancheflore La Vista. Une femme d'une beauté éblouissante quasi fantomatique. Est-elle la coupable recherchée comme le laisse une vidéo surveillance ?

ᴀᴠɪs:
J'ai passé un super moment en compagnie de Higgins et de tous les personnages hauts en couleurs. Et ce prénom de Blancheflore, on en parle? J'adore quand les auteurs nomment avec originalité leurs personnages et que la personnalité y colle si bien.
L'intrigue est très bien menée et nous entraine dans une organisation mafieuse qui se découvre fil après fil comme les tissages de Blanchiflore.
Les dialogues sont formidablement écrits, j'adore la plume de Christian Jacq pour son vocabulaire riche sans être pompeux.

Deux bonus sont ajoutés à ce 50ème tome des enquêtes de Higgins : les maximes de l'inspecteur chef et des poèmes de Harriet J B Harrenlittlewoodrof que je connaissais pas...

En bref encore un très bon roman qui nous fait mener une enquête a priori impossible avec le fameux Higgins.

Comme vous le savez, j'adore les licornes. J'ai d'ailleurs un élevage de poneys à corne unique sur mon balcon. Mytho, moi ? Mais pas du tout ! Si on m'a fait croire pendant des années à un homme barbu ventripotent, vêtu de rouge de la tête aux pieds, qui rentrait par la cheminée, condamnée de surcroît, pour déposer des cadeaux au pied du sapin de Noël, ainsi qu'à un lapin qui pond des oeufs en chocolat à Pâques, j'ai bien le droit de croire ce que je veux, non ?

Bon, je ne vais pas épiloguer sur l'oeuvre de Christian Jacq, écrivain qui a déjà largement fait ses preuves, d'autant plus qu'il s'agit ici, si je ne m'abuse, de la 50ème enquête de l'inspecteur Higgins.

La plume est riche, sans pour autant être ampoulée ni prétentieuse, et la narration extrêmement agréable, les faits, ou devrais-je dire les déductions, s'enchaînent linéairement, le dénouement obéit à la logique et les anecdotes concernant certains artefacts de l'Égypte ancienne sont exquises. Nonobstant toutes ces spécificités, je ne suis malheureusement pas parvenue à entrer dans le récit.

Lorsque je lis un roman ou une nouvelle d'Agatha Christie, il m'est possible de situer l'histoire narrée dans le temps, tout en tenant compte des moeurs de l'époque. le fait de ne pas avoir, ici, de repères chronologiques m'a quelque peu déstabilisée. Mais là n'est pas le problème. Si je m'interroge sur ce qu'il m'a manqué tout au long du récit, la réponse n'est autre que : du suspense.

Pour conclure, la seule fautive, bien évidemment, c'est moi. Nous n'apprécions pas toutes ni tous les mêmes livres et n'avons évidemment pas les mêmes attentes – c'est d'ailleurs ce qui fait la richesse des échanges autour de la lecture, n'est-ce pas ? Question purement rhétorique… même si vous pouvez parfaitement y répondre en commentaire.

La question qui s'impose désormais est de savoir si toutes les enquêtes de ce fameux Higgins suivent le même schéma narratif, auquel cas je ne suis pas certaine de me lancer dans une nouvelle tentative un jour ou l'autre...
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Pour ma première lecture sur la plateforme de ebooks gratuits @netgalleyfrance, j'ai choisi de lire le 50ème opus de la série «Les enquêtes de l'inspecteur Higgins» de @christianjacq : «La dame à la licorne»

À Londres, la mort d'un paisible retraité provoquée par une étrange explosion de gaz, entraîne de nombreux questionnements, jusqu'à la révélation de la véritable identité de la victime, qui se trouve être un redoutable parrain de la mafia, dont on a retrouvé le corps transpercé par une corne de narval aiguisée.
C'est l'inspecteur Higgins qui mènera l'enquête et mettra à jour une dangereuse association de malfaiteurs.

Un roman policier relativement court chargé de culture par son titre : La dame à la Licorne -

Comme à chaque fois que je lis du Christian Jacq, je sais que je vais passer un bon moment. Il suffit de suivre tranquillement le fil de la lecture pour en décanter les indices minutieusement apposés par l'auteur.

Une intrigue très bien ficelée qui se déroule au fil de la lecture, telle une bobine de fil.