L'auteur a la nostalgie de ses 20 ans et égrene ici les souvenirs de cette époque vaseuse. Une chambre de bonne, un petit boulot à la con, une bande de potes, des amours bancales, des études en friche..... rien de bien original.
Si j'ai pu ressentir parfois une étincelle d'intéret, dans l'ensemble je n'ai trouvé aucun charme à ces propos qui manquent de profondeur. Ce chapelet d'anecdotes débitées assez platement a eu sur moi un effet hautement soporifique. J'ai préféré abandonner à mi chemin plutôt que de périr d'ennui...
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Le narrateur se retourne sur ses années d'étudiant dans les années 80, lorsqu'il errait entre la gare Saint Lazare et le petit bistrot du métro Simplon. Il raconte les personnages qu'il y croise, l'Egyptien qui le fascine et l'ingénieur qui certains soirs se laisse dériver au gré de l'alcool. Grâce à l'ingénieur les portes de la maison de Mathilde s'ouvriront et avec elles un monde bien loin de son quartier de la porte de Clignancourt. C'est les soirées dans le jardin de Mathilde où les voisins et les amis se mêlent dans une ambiance de fête et d'insouciance. Les années 80 avec leurs ambiances particulières colorent ce récit aux accents mélancolique.
Si le début du roman m'a enthousiasmé, tout comme son titre me rappelant un film de Rohmer «Ma nuit chez Maud», je dois avouer que mon élan s'est amenuisé au fil des pages.
J'ai pourtant aimé l'ambiance et la tonalité ouatée du livre, sa couleur et l'époque dans laquelle il nous plonge. Mais je crois que les errances bien réelles du personnage principal alliées à la nostalgie du narrateur m'ont été indigestes. Cette mélancolie du narrateur a finit par m'agacer et me mettre à distance du jeune homme qu'il était car elle m'a fait l'effet d'une complaisance.
C'est donc dubitative que j'ai refermé ce livre.
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Un jeune homme nous raconte ses années étudiantes, ses rencontres (amoureuses ou non), l'univers de la banlieue ouest de Paris qu'il découvre (et que je connais assez bien...). L'écriture est agréable, l'histoire est assez simple (un peu trop même), j'ai trouvé dommage qu'on ne retrouve pas trop l'ambiance des années 80 et que les personnages ne soient pas plus travaillés. Agréable mais je pense que j'aurais très rapidement oublié ce livre...
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Dominique Fabre suspend le temps, recompose un monde de détails parfumés à l'essentiel.
Lire la critique sur le site : Telerama
D'habitude, dans les contes, ce sont les oiseaux qui donnent le signal du départ.
Me revient tout à coup le sourire du patron du petit bar de la rue Simplon. Il me faisait souvent un sourire, un signe de la tête, quand il nous apercevait. Quand on est seul, ces petites attentions prennent toute la place. On croit avoir tant de place dans le cœur!
Avec des décennies de recul, un homme revient sur les traces de son enfance et de son adolescence, dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare, les rues populeuses alentour, les cafés où les banlieusards boivent debout au comptoir avant d'attraper leur train.
Dans "Gare Saint-Lazare" (Fayard), Dominique Fabre contemple de son regard d'enfant meurtri les milles vies qu'accueille la gare. Et nous partage son espoir d'une réconciliation avec sa mère.
En savoir plus https://www.hachette.fr/videos/lire-et-ecrire-avec-dominique-fabre