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EAN : 9782081433052
272 pages
Editions Arthaud (09/01/2019)
4.17/5   6 notes
Résumé :
Tout va mal. Dans les fermes, les paysans tuent leurs sols et sont tués parfois eux-mêmes par le glyphosate. La plupart de ceux qui échappent au cancer travaillent pour rien. Entendez-vous dans nos campagnes ces paysans désespérés qui se suicident ? Dans les villes polluées et les entreprises, le burn-out fait des ravages.
Pourtant, dans une ferme blottie au milieu des bois de Sologne, la résistance s'organise. Une quarantaine d'hommes et de femmes, presque t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
"L'agriculture traditionnelle produit pour manger, l'agriculture industrielle produit pour vendre", Lydia et Claude Bourguignon.

Ils quittent la ville pour vivre de la terre. Ils ne trouvent plus de sens à leur vie. Travailler plus pour consommer plus, polluer plus, s'empoisonner le corps et l'esprit, et n'enrichir qu'une minorité. Alors certains jettent leur CDI, mettent de côté leurs diplômes, leurs carrières, sortent de leurs banlieues étouffantes. Parfois ce sont des blessés de la vie qui essaient de se « racommoder » à la terre, à la vie au grand air. C'est un mal de vivre, une prise de conscience, qui les motivent à se tourner vers la terre, pour y faire pousser un monde plus vert, plus pur.

Pour ces néo-paysans il faut passer par la case formation. Rechercher ensemble « ce petit moment de déséquilibre qui nous aide à avancer. » Apprendre les gestes, formuler leur projet, retrouver l'essence de leur vie, vivre en harmonie avec les saisons.

La ferme Sainte Marthe en Sologne accueille ces stagiaires de tout horizon, de toute classe sociale, de tout âge. Cet essai rassemble leurs témoignages, leurs projets de vie, leurs questionnements et avancées. Ils ne veulent plus être l'engrenage d'un système qui va droit dans le mur, ils veulent être le moteur d'une vie saine et raisonnable, alors ils désobéissent, ils s'engagent. Ils compensent la perte de revenus par une meilleure qualité de vie.

Permaculture, agroécologie, jardin-mandala, café-jardin, café-ferme, jardin-forêt, petite restauration, ateliers maraîchage… autant de projets qu'il y a de profils. Chaque projet borde l'autre et cet effet de bordure crée du lien, du sens, de la proximité, de l'intelligence verte.
Un bel exemple de cet esprit de partage à la ferme biologique du Bec Helloin en Haute-Normandie, ou bien à l'association Oasis de Pen an Hoat à Saint Gildas des Bois, ou encore avec la valorisation des maisons éclusières du Canal de Nantes à Brest, notamment, à l'écluse de La Touche : projet de restauration, hébergement, jardin pédagogique, Les touche-à-tout.

C'est une petite révolution par la base qui est en marche, sans pancartes ni tapage, juste l'envie de vivre mieux, de partager, d'être au monde, d'agir. Avec ce retour de la ville vers la campagne, chacun apporte sa culture pour en faire une agriculture écologique à petite échelle, pour nourrir les villes et apporter du bon sens dans les assiettes. C'est une toile qui se tisse avec un fil multiculturel.

Je remercie Babelio et les Éditions Arthaud pour cet essai tout vert. Il donne de l'espoir et l'envie de réagir.
On y trouve une bibliographie intéressante tout à la fin, avec notamment "Devenir paysan, Les champs des possibles, et Tout peu changer de Naomi Klein. Ainsi que les documentaires dont "Demain" de Cyril Dion et Mélanie Laurent, "En quête de sens. Un voyage au-delà de nos croyances" de Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière, "Le champ des possibles" dans le monde en face, sur France 5.

"Ce n'est pas nous qui sauverons la planète, c'est comme l'a dit Paul Watson, — la planète qui se sauvera à travers nous —"

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Ils s'appellent Gwendoline, Marie-Joëlle, Philippe, Laurent ou encore Florent. Ils ont entre 17 et 58 ans. Ils ne sont plus en phase avec leur vie, la société qu'on leur impose, les (non-)perspectives que le futur laisse entrevoir... et ils ont décidé de passer à l'acte.

C'est en Sologne, dans la ferme de Sainte-Marthe, que ces 38 acteurs du nouvel exode urbain se retrouvent pour un stage sur le maraîchage, la permaculture... Ils ont un projet de vie, plus ou moins déjà bien construit, et ils veulent apprendre avec des professionnels et partager avec d'autres amateurs, pour fignoler leur plan, le rendre encore plus concret et tous rêvent de pouvoir le concrétiser à plus ou moins court terme.

La construction du livre de Bernard Ollivier s'éloigne un peu des structures, disons traditionnelles. En effet, il a laissé la place aux propos exacts des témoins interrogés; pas sous forme de citation, mais bien de retranscription. Chacun des stagiaires s'exprime, sur quelques pages, sur les motivations qui l'ont porté jusque là, sur son projet, sur le parcours qu'il espère poursuivre après le stage.... Ça rend le contenu plus vrai et plus proche du lecteur, qui au fil des pages, commence lui aussi à se demander s'il ne fait pas fausse route.

L'essence de la vie donne un coup d'éclairage sur ces néopaysans dont on ne parle pas, ou trop peu, et qui, peut-être, finiront par changer le monde.
Les sources bibliographiques en fin d'ouvrage permettront également à ceux que cela intéresse de creuser d'avantage la problématique et les solutions que le monde rural peut et doit nous apporter.

Enfin, le livre de Bernard Ollivier se lit très rapidement, pose certaines bonnes questions, dessine les contours d'une solution et pour sûr, pourrait bien convertir quelques uns, au minimum, au circuit court parce que les stagiaires de Sainte-Marthe, ce n'est pas une bande d'allumés ou d'utopiste ou encore de doux rêveurs... ce sont juste des gens comme vous et moi, qui ont, un jour, décidé de prendre leur vie (et celle de leur descendance) en main.

Comme le colibri de la légende, un jour ils se sont dit :" si je ne le fais, qui le fera" et ils l'ont fait !

Merci à Babelio et aux éditions Arthaud de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage grâce à la Masse Critique Non Fiction de février.

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Ce livre recense les témoignages des stagiaires d'une formation agricole renommée.
Parmi les stagiaires, il y a ceux qui veulent faire de l'élevage animal, du maraichage, de la transformation de produits ou des associations collectives à vocation sociale.

Il y a ceux qui étaient cadres, ouvriers, proches de la retraite, encore étudiants... Ils plaquent tout et repartent de zéro. Ils entrainent famille, amis, finances, déménagent et changent radicalement de style de vie.

Certains veulent faire de l'agriculture leur activité à temps plein. D'autres veulent garder un travail à côté. D'autres encore veulent simplement apprendre et se renseigner et mieux utiliser leur jardin pour se nourrir toute l'année. Ils veulent mieux vivre, mieux se nourrir, transmettre à leurs enfants une base de vie saine.

Il est intéressant de découvrir tous ces destins de vie à une époque où le monde agricole est en crise. Ces stagiaires qui pour la plupart n'ont connu que la ville veulent se faire une place à la campagne, participer à un monde meilleur, plus censé.

Ce livre permet aussi une bonne prise de conscience pour les lecteurs. Personnellement, j'ai aussi vu l'aspect qu'il n'est pas obligé de quitter son boulot pour changer les choses. On peut travailler dans un secteur tout autre que l'agriculture, vivre à la campagne et s'autosuffire une bonne partie de l'année avec son jardin. Ce livre m'a presque rassuré sur mon propre rythme de vie. J'ai ressenti surtout un "ras le bol" du monde professionnel : le manque de considération, la pression de la hiérarchie, les trajets à n'en pus finir, les heures supplémentaires, l'overdose de stress... Ne reste plus qu'à sortir au jardin le soir, se défouler à travailler la terre et voir pousser ses légumes...
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Dans ce livre Bernard Ollivier fait d'abord un constat assez catastrophique de notre société. D'une part nous mangeons de la m.... dopée aux produits chimiques, d'autre part beaucoup de personnes ne trouvent plus aucun sens à leur boulot. D'où l'idée de partir vivre à la campagne et de cultiver son jardin (bio bien sûr).
Suite à cette démonstration irréfutable, Bernard Ollivier nous parle de la ferme Saint-Marthe en Sologne, qui propose des formations à l'agriculture biologique, et qui est obligée de tenir une liste d'attente car les candidats sont trop nombreux. L'immense majorité d'entre eux sont des déçus de la ville, qui avaient parfois des emplois très qualifiés et rémunérateurs, mais n'en pouvaient plus de leur rythme de vie.
La suite du livre est une série de témoignages des stagiaires de Saint-Marthe, et je dois dire que tous ne m'ont pas convaincu. On s'aperçoit que beaucoup sont heureux d'avoir tout plaqué, mais ne savent pas quoi faire après. On lit aussi "Ils sont nombreux, ceux qui s'inscrivent aux stages de Sainte-Marthe pour faire du maraîchage. Ils sont beaucoup moins nombreux, ceux qui le souhaitent toujours après avoir suivi le cursus." Et oui, quand ils mettent la main à la pâte, ils s'aperçoivent que c'est un métier physique et difficile. Dommage de n'y avoir pas pensé avant. Ensuite il y a le côté financier : la moitié des stagiaires financent eux-mêmes leur formation, très bien, l'autre moitié se débrouille pour la faire payer par la collectivité. Qu'ils crachent sur la société pourquoi pas, mais qu'en même temps certains essaient de profiter au maximum de l'argent des autres, ça me choque. Je respecte celui qui se débrouille, gagne peu mais vit bien avec et assume son statut. Quand je lis :
"Je pense obtenir une indemnité de mon entreprise d'environ deux ans de salaire, et compte tenu de mon âge, j'aurai trois ans de chômage. Je vais aller jusqu'à la retraite. Ma fille m'a dit : « Je n'aime pas les profiteurs. »
J'avoue que j'ai plus de respect pour sa fille que pour elle.

Il y a heureusement des gens plus sérieux et qui mettent en place des structures innovantes, collectives ou individuelles. Et Bernard Ollivier conclut sur une note positive : "Utopie que tout cela ? C'était une utopie lorsque, il y a trente ans, des fous se hasardaient avec une bicyclette dans Paris. Dans quelques années, on peut prédire que le vélo aura conquis toutes les grandes villes."
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Après avoir fait un rappel historique sur le monde de l'agriculture, l'auteur présente un état des lieux du changement qui s'amorce. C'est au travers de 31 témoignages de personnes qui suivent un stage à Sainte Marthe pour une reconversion vers le maraichage que nous prenons conscience de ce changement.

Des personnes aussi diverses dans leur origine sociale ou culturelle, que dans leur personnalité mais tous avec un engagement profond pour un mieux vivre tout au moins mieux manger. Une conscience vars le sauvé la planète mais surtout mieux nourrir ces enfants.

Ceux sont 31 témoignages de vie et d'engagement, de conscience des difficultés à venir mais aussi d'espoir dans un avenir.

Un documentaire passionnant, positif même si les difficultés sont largement abordées de la dureté du travail aux problèmes financiers, avec des projets divers mais tous farouchement tournés vers l'humain et l'entraide.

Si vous hésitez à franchir le pas, ce document vous apporte des pistes d'engagements, le coup de pouce pour vous dire que tout est possible, qu'il faut y croire et faire confiance à la vie et aux rencontres.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Si dans l'entretien Ophélie se révèle peu bavarde et un peu sur la réserve, à l'écrit, elle se révèle plus enjouée et libérée. Voici quelques extraits de ses chroniques dont elle a régalé les stagiaires et les formateurs. Il perce, sous l'humour, les difficultés de cette jeune fille de 23 ans à trouver un bout de fil avec lequel elle tricotera sa vie.

[...] Ça n'avait pas marché, mais j'avais l'intention d'aller au-delà de ma petite vie à Paris, au-delà de toutes les petites vies que je connaissais. Pas petit au sens petit. Tout est petit, tout ce que nous faisons est petit, parce que nous sommes petits, ça je sais bien. Mais il y a quelque chose de plus grand dans notre "petiteté", vous savez bien. Et à ce plus grand-là, il faut du temps et de l'espace. Il n'y avait ni temps ni espace dans les petites vies que j'avais eues. Mais j'avais la pression, la pression de bien me dépêcher pour trouver la bonne voie pour entrer dans la bonne vie, pour poser les bonnes questions pour apporter les bonnes réponses et côtoyer les bonnes personnes, pour avoir du bon argent dans mes bonnes poches pour avoir une bonne sécurité et alors ça serait une bonne vie.
J'avais la pression, j'ai craqué.
J'ai passé des concours pour des écoles, de gestion, d'éducateur, de communication, d'infirmière, d'orthophoniste, de diététicien, d'agronome, d'éducateur canin, de cuisinier, de paysagiste, d'acrobate, de théâtre, de clown, j'étais déchaînée. J'ai presque tout réussi. Je n'ai donné suite à rien.
On vit pour travailler, pour vivre. Mais la vie appartient à tout le monde.
Ça ressemble à une réflexion, mais c'est en fait une sensation. Une sensation qui gratte pire que les poux, les puces et la gale en même temps. C'est cette sensation qui m'a fait perdre le sens de l'orientation et qui m'a amenée ici.
C'était comme dire "je me lave les dents pour que la brosse à dents soit bien brossée". C'était comme forcer ses pieds à porter des chaussures de ski pour pouvoir les enlever le soir et sentir comme c'est bon d'avoir les pieds hors des chaussures de ski. Comme laisser sonner son réveil le week-end et se endormir afin de sentir comme c'est bon de ne pas avoir de réveil le week-end.
Il y a ceux qui souffrent pas trop. Ceux qui sont contents de leurs chaussures de ski et qui ne s'impatientent même pas dans l'attente du jour où ils les enlèveront. Cette formation, ici, c'était au contraire une réunion de gens qui ont rompu avec leurs chaussures de ski, et qui se préparent un peu les pieds, qui font des exercices pour être sûrs de ne plus en porter, et qui philosophent sur comment enlever les chaussures de ski à l'humanité entière avant qu'elle ne disparaisse dans d'atroces souffrances de pieds. Un stage de podologues, quoi.
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Ce qui frappe surtout, c'est leur détermination. Leur motivation, généreuse, est peu ou prou la même ; lutter contre la malbouffe qui mine notre société et en particulier les plus pauvres, manger sainement, nourrir leurs enfants et ceux des autres, dépolluer la terre. Vaste programme qui semble intenable compte tenu de leur petit nombre et de leurs faibles moyens. Mais l'histoire est pleine de gens qui ont réalisé des miracles parce qu'ils ne savaient pas que c'était impossible. (Mark Twain) Et chacun d'entre eux est habité par l'image du colibri devenue célèbre grâce à Pierre Rabhi, cet oiseau-mouche qui prélève goutte à goutte l'eau à la rivière et tente d'éteindre un incendie de forêt. Comme de bons esprits ironisent sur l'inanité de son geste, la bestiole réplique : "Je sais que c'est peu, mais je fais ma part."

p.24
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Il y a des gens comme moi qui prennent le train bio en marche. Mais il y a ceux qui, depuis toujours, on fait du bio. J’aime beaucoup le vin. Depuis longtemps, je bois du vin sans soufre et sans pesticides. Et bien je connais des gens qui ont 70, 80 ans et qui n’ont jamais mis de soufre ni de chimie dans leur vin ou leur vigne parce qu’ils « ne le sentaient pas ». On ne parle pas de ces gens-là, mais ils me touchent. On leur conseillait : « Mettez de la chimie dans vos vignes et vous allez gagner plus de temps et d’argent. ». Et ils ne l’ont pas fait. J’en connais un dans le Jura, un autre dans le Beaujolais, qui sont des précurseurs. Eux, ce n’est pas la mode, ce n’est pas une posture. Ils sont bio avant l’heure, n’arborent aucun drapeau et font leur métier du mieux qu’ils peuvent.

p.73
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L’exemple de Cuba est révélateur. Après avoir frôlé la guerre nucléaire avec la Russie, les États-Unis ont décrété en pleine guerre froide un blocus très efficace sur l’île, alliée de Moscou. Sans pétrole, les Cubains ont alors réinventé l’agriculture biologique, résiliente et autonome. En dix ans, alors que l’île était totalement dépendante de l’aide russe, elle est devenue capable d’assurer sa subsistance alimentaire. Ce cas d’école fait maintenant référence dans le domaine.

p.45
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... Je me suis souvent dit : "Un jour, j'apprendrai un nouveau métier." Peut-être parce que j'ai tout appris "sur le tas", juste après le bac, ce qui a été une chance formidable pour moi.
Un métier qui rendrait immédiatement service aux gens. Non pas que le théâtre ne rende pas service à une société humaine, l'histoire l'a prouvé, mais parce que ce que décrit Robert Filliou était de plus en plus évident pour moi : l'art est "ce qui rend la vie plus intéressante que l'art".

p.186
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Vidéo de Bernard Ollivier
Rencontre avec Bernard Ollivier. Escales le mois du Voyage chez Gibert Joseph.
Bernard Ollivier
Terrassé à 51 ans par la mort de sa femme, suivie d'un licenciement, Bernard Ollivier s'abîmait dans le travail pour gagner sa vie comme journaliste indépendant.
Lors de son départ en retraite, ce Normand de souche suit le chemin de Compostelle afin de réfléchir, et décider, du sens qu'il va donner à cette nouvelle période de vie. C'est pendant ces trois mois qu'il entend parler d'Oïkoten et de la réinsertion par la marche à pied.
De 1999 à 2000, sa volonté d'aller à la rencontre d'autres cultures se concrétise en nouveau projet de marche ; il suit à pied la Route de la Soie, par étapes de quatre mois et 3000 km par an entre Istanbul et Xi'an en Chine.
Pendant les mois où il ne marche pas, il écrit le récit de son voyage et la satisfaction de dépasser les limites de l'effort physique et la peur de l'inconnu.
Longue Marche devient best-seller et avec les droits d'auteur, Bernard Ollivier met en place une structure d'accueil pour faire marcher les jeunes en difficulté : Seuil.
Lien Gibert Joseph: http://www.gibertjoseph.com/catalogsearch/result/?token=2180d89a6c94f9818e33a638dd895012126f9af4&q=Bernard+Ollivier&product_type=*
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