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Mélancolie (Erik Axl Sund) tome 1 sur 3
EAN : 9782330056568
430 pages
Actes Sud (07/10/2015)
3.5/5   124 notes
Résumé :
Un peu partout en Suède, des jeunes mettent fin à leur vie. Une vague de suicides décidément étrange : chaque fois, les procédés choisis sont déroutants, les mises en scène horriblement méticuleuses... On charge l'inspecteur Jens Hurtig d'enquêter.
Bientôt, la police découvre qu'au moment de passer à l'acte les victimes écoutaient une cassette, une mixtape unique créée pour l'occasion par un obscur musicien underground. La durée de chaque enregistrement corre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 124 notes
Même si visiblement Les corps de verre reprend des personnages issus de la première trilogie du duo suédois, le roman peut se lire de façon indépendante.

Le titre du premier chapitre, "Va mourir", donne tout de suite la tonalité du récit. Les quelques pages suivantes ne font que renforcer cette première impression. Gros malaise en Suède où la police se trouve confrontée à une série de morts très dérangeantes. le commissaire par intérim Jens Hurtig, de Stockholm et de retour d'une semaine de congés, vit très mal cette enquête.

Le tandem Erik Axl Sund frappe fort et fait mal. C'est noir, très noir. Si densément noir que, voudrait-on mettre le feu au livre, ça ne prendrait pas. Pas assez d'oxygène.
C'est à une lecture en apnée qu'invite ce tome de la Mélancolie noire. Les auteurs, et ses lecteurs par répercussion, interrogent sur un désespoir profond sous-jacent à nos société consumériste. le rêve d'acquisition à tout va tourne à la désillusion : les biens matériels ne remplissent pas les vides existentiels.
Ajoutez à cela une bonne dose d'esprit de vengeance, et voilà un cocktail particulièrement oppressant.

Si j'ai apprécié la majeure partie du roman, le dernier quart m'a pourtant moins convaincue. Arrive un moment où le "beaucoup" devient "trop", à mon goût. J'ai trouvé que les auteurs voulaient mettre trop d'éléments dans cette partie, qui me paraît par conséquent moins aboutie, moins ciselée.
Ça n'en reste pas moins un roman qui se lâche difficilement tant les courts chapitres focalisés sur un des personnages s'enchaînent à un rythme infernal. Et rythme est le bon mot puisqu'une bonne part du récit tourne autour d'une singulière musique.

Malgré ma petite réserve, Les corps de verre me donne envie de découvrir les premiers romans du duo. Et bravo aux éditions Actes Sud/Babel noir pour la magnifique illustration de couverture. Elle m'a fascinée autant que mise mal à l'aise.
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Stockholm: épicentre d'une épidémie de suicides sur musique d'apocalypse...

Il faut un peu de temps pour rentrer dans cette histoire morbide car on peine, dans les premiers chapitres, à mémoriser tant de personnages, tous cabossés dans leur vie présente ou passée. Mais on s'aperçoit bien vite que l'histoire perd certains quidams en route de façon radicale, et la partition nous enchaîne dans un sombre et mortel requiem de meurtres et suicides.

Des chapitres courts, nerveux, décousus, qui donnent comme une sensation d'urgence à une intrigue étouffante et irréelle, des indices qui peu à peu se mettent en place, un mélange de vengeance, de musique de clubs underground, de sectes satanique ou religieuse. Qui fait quoi, qui est qui?

Une ambiance glauque à souhait, pour ce roman très noir gothique, aux personnages borderline et fracassés. La lecture devient addictive au fil des pages tournées et, même si l'ensemble est assez improbable, cette "mélancolie noire" reste de la belle ouvrage/thriller.
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Première découverte d'une oeuvre d'Erik Axel Sund, ce duo de psychologues : je suis tombé sur un livre magistral, dérangeant, d'une violence incroyable, transgressant toutes les lois du genre de façon éblouissante acec son inspecteur principal plus ou moins homosexuel, sa psychologue plus ou moins asexuelle et cette immersion dans la misère et la souffrance sans nom des adolescents suicidaires et paumés. Narration décousue, par brefs chapitres déroutants, construction pointilliste, avec des personnages qu'on a peine à différencier (car, au final, ils seront indifférenciables), une culpabilité diffuse, des remontées du passé comme des nausées, sans qu'on sache qui exactement les éprouve, des monologues intérieurs non attribués.Un dénouement peu en rapport avec les conventions du genre. Une ambiance très glauque, insolite et très prenante, bien éloignée de l'image que l'on se fait ordinairement de la Suède : un roman difficile, passionnant et de grande qualité.
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J'avais envie de lire un polar nordique, la couverture de celui-ci ma interpellée, je me suis lancée.
Autant vous dire que cette lecture n'a pas été de tout repos ! J'ai eu un mal de chien à mémoriser les noms des villes et des personnages. Beaucoup de consonnes, beaucoup de trémas, trop pour moi. Par conséquent, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages.
J'ai aimé l'intrigue : originale. La plume du duo d'auteurs : noire, glauque, trash. Les thèmes abordés : la désespérance des jeunes illustrée par des musiques, drogues, mutilations, rapports à la religion et à la famille ténébreux. Les chapitres courts qui donnent du rythme et de la densité au récit.
Ce 1er tome de la trilogie « Mélancolie noire » me laisse perplexe. J'ai aimé ma lecture sans être transportée. Je tenterai sans doute « Une vie de poupée » pour ne pas rester sur ma faim mais je vais laisser passer du temps.
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Selon Wikipedia:
La mélancolie est d'abord vue comme un trouble des humeurs au sens grec de l'acception et comme l'a premièrement théorisée le médecin Hippocrate.
Elle correspond à ce que l'on appelle aujourd'hui la dépression, c'est-à-dire à une maladie mentale pouvant donner lieu à un sentiment d'incapacité, une tristesse profonde, une absence de goût de vivre.

Selon Bibi:
Profond ennuie
Abandon
Échec, après seulement 18% de lecture
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Les questions qu'il se posait enfant sont toujours les mêmes.
L'arbre qui s'abat dans la forêt fait-il du bruit si personne n'est là pour l'entendre ?
Vit-on quand on n'est pas regardé ? Ou n'est-ce qu'à travers la confirmation d'être vu que l'on vit ?
De même qu'une légende ne peut naître dans une existence privée d'écho, un héros a besoin d'un miroir. Un miroir est un témoin et un héros n'est pas héros sans spectateur.
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Je veux vivre, car mon désir de mourir est si fort que je veux en jouir le plus longtemps possible.
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Sans hommes sur la terre, le bien et le mal perdent toute pertinence. L’existence est faite de ce qui est, cafards ou Homo sapiens. L’existence n’a pas besoin d’être. Elle peut être le vide. Sans hommes sur la terre, tout ce qui est vivant pourrait vivre. Sans hommes sur la terre, la morale ne serait pas une règle de vie, mais un handicap. Le faible ne devrait pas pouvoir vivre. Sans hommes sur la terre, l’éthique serait un luxe superflu.
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Quand aux coïncidences, elles n'ont le plus souvent rien de logique en apparence, mais celui qui les perçoit est souvent envahi par le sentiment qu'elles signifient quelque chose. D'autres les balayent d'un revers de main comme des brouilles (p126).
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Il en va des rêves comme des coïncidences. Ils se ressemblent au point d’abolir la frontière entre la logique et le hasard. La logique du rêve est qu’il est par nature illogique et schématique, et ses images peuvent sembler arbitrairement arrangées. Quant aux coïncidences, elles n’ont le plus souvent rien de logique en apparence, mais celui qui les perçoit est souvent envahi par le sentiment qu’elles signifient quelque chose. D’autres les balayent d’un revers de la main comme des broutilles.
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