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EAN : 9782709656757
280 pages
J.-C. Lattès (06/06/2018)
3.33/5   3 notes
Résumé :
Qu’est-ce que la peau et à quoi sert-elle ? Comment vieillit-elle ? Qu’est-ce qu’une irritation, une rougeur, une allergie ? Comment s’en occuper, l’accompagner, en prendre soin ? Qu’est-ce qu’une cellule, un poil ? Comment travaillent-ils ensemble pour évoluer, réparer, cicatriser ? Que se passe-t-il quand on se gratte, qu’on se tatoue, que l’on bronze ? Quelle est la valeur des produits que l’on s’étale sur le corps ?
La peau est le seul organe visi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Redonner ses lettres de noblesse à la peau, un organe à part entière.
Voilà l'ambition du Pr Nicolas Dupin, une tâche dont il s'acquitte parfaitement dans ce livre clair et pédagogique.
La peau historique, anatomique, psychologique, pathologique, sociétale, environnementale, bref : vous saurez tout sur le sujet. Et il peut être passionnant quand il est bien abordé !

« Du grand Canyon au Yemen, et la peau est la même... »  chantait No one is innocent. Et bien, oui et non les gars ;) Oui, notre peau se construit et se structure pour tous de la même manière. Mais comme l'indique l'auteur en introduction, « La peau est un livre et chaque jour est une page, une feuille sur laquelle s'inscrit le roman d'une vie ». le roman de votre vie. Un roman propre à chacun.
A travers l'ouvrage, j'ai appris à regarder ma peau, cette barrière contre les agressions extérieures, à l'observer avec intérêt et bienveillance. Je n'avais pas réalisé à quel point elle s ‘exprimait, à sa manière ; comment elle me parlait et qu'il fallait que j'en prenne soin à mon tour. Pas seulement à grands renforts de crèmes et onguents, non : il me faut aussi soigner mon alimentation, gérer mon stress, la protéger du soleil, de la pollution, des excès ; cultiver notre « communication ».
J'ai fait le constat qu'il me fallait également apprendre à accepter ma peau, avec ses défauts, ses rugosités, ses plis, ses plaques sèches ou grasses, ses manifestations émotives, etc. Oui, ce petit bouton inesthétique sur le menton qui risque de me défigurer pendant 10 jours, et bien je l'assume, parce qu'il fait partie de moi et que franchement, ce n'est pas bien grave. J'apprends aussi à porter un regard différent sur la peau de ceux qui m'entourent, de ceux qui souffrent, pour de vrai eux, au travers de leur peau. Et surtout, de prendre garde à ne pas provoquer, par le poids de mon regard, la gêne ou l'embarras…

Cet essai est empli d'humanité, de compassion et d'empathie pour cet organe méconnu. Je remercie beaucoup Babelio et les éditions JC Lattes de m'avoir envoyé cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse critique. Je remercie également le Pr Nicolas Dupin de cet éclairage sur sa profession : dermatologue ; me voici réconciliée car mes souvenirs sur le sujet restaient amers... Et je conserve précieusement cet écrit, pour des re-lectures futures, dans le cadre d'entretiens qui pourraient avoir lien avec certaines pathologies ou peurs évoquées.
Comprendre, toujours comprendre et ne pas juger.
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Tout d'abord, merci à Babelio et sa Masse critique, ainsi qu'aux éditions Lattès, pour m'avoir envoyé ce livre.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre, le premier tiers m'a semblé très laborieux: très axé sur l'explication du contexte medical, rempli de termes spécialisés, malgré la volonté de simplifier, de vulgariser, ça reste ardu pour moi à assimiler. La SVT et moi, passée la seconde, on n'a plus été trop copines... Mais je l'ai quand même terminé.
Le style littéraire de Nicolas Dupin est assez familier. Pas vulgaire ou truculent (on n'est pas chez San-Antonio), mais il écrit comme il parlerait: beaucoup de propositions qui se suivent, séparées par des virgules et non articulées par des conjonction de coordination ou des pronoms relatifs... je ne sais pas si je me fais bien comprendre! ^^ c'est compliqué à expliquer.
Je n'ai rien contre un tel style ( bien que ça transforme chaque anecdote en espèce de film d'horreur, en créant l'attente. " un jour machin se réveille, voit un petit bouton rouge sur sa peau., il ne se doute de rien à ce moment là..." même si en fait rien de grave ne se passe! mais cette manière de raconter à un côté anxiogène!) du moment qu'il est utilisé avec parcimonie: sur tout le long d'un bouquin de 400 pages, honnêtement, ça m'a fait trop ( bon je dis ça mais j'arrive à lire Winckler sans gros effort; c'est peut-être parce que chez ce dernier ce sont des romans).
D'autant qu'on s'aperçoit à la fin que Nicolas Dupin résume tous ses conseils donnés précédemment, sur 5 pages. Alors j'ai eu envie de me dire " C'est bien pratique" eeeeeet en même temps " en fait, pourquoi me farcir plus de 300 pages, juste pour en retirer quelques conseils, que je connais pour la plupart ?" Mais il est vrai que je lis parfois des articles de santé, des blogs de médecin/aide-soignant(e), j'ai eu aussi affaire à des dermatos et des personnes souffrant d'eczema, de psiorarsis, d'acne, de dermite seborrhéïque, de verrues, de cancer de la peau, de grains de beauté etc. j'ai eu ou j'ai toujours aussi certains de ces trucs, donc je suis vaguement au courant aussi un peu. Mettons que pour quelqu'un d'un peu plus jeune (je précise que j'ai 35 ans, pas 70!) ou qui n'a pas le même bagage ça aura bien plus d'intérêt.

Après, n'étant pas dermato, ça reste intéressant, il y a quand même des choses que j'ai apprises (l'existence du kaposi, ce cancer de la peau associé au sida, que je ne connaissais pas du tout) , quelques idées reçues tenaces qu'il démonte ( la gale, pas forcément associée à la saleté mais juste à une bestiole, le sarcopte) ou même des choses auxquelles je n'aurais pas pensé (se demander si les peaux masculine et féminines se distinguent)... Et puis, les bons conseils, c'est toujours bon à rappeler même quand on les connait!

Il y a des choses au niveau du livre lui-même que je n'ai pas compris: pourquoi certains passages sont en italiques?
et d'autres que je constate à chaque fois que je lis un essai: le manque de visuels. Ici, il y en a (5! wouhou! sur 400pages!), en majorité dans la première partie, celle que j'ai eu le plus de mal à lire. Car eh oui, ce sont des schémas, des dessin de peau en coupe, etc. comme ce que vous deviez recopier, étudier ou commenter en cours de bio; autant dire que c'est un peu aride comme visuel, et qu'on n'en retient pas grand chose (moi en tout cas!). Tout le monde ne peut pas être Marion Montaigne et avoir son talent pour la vulgarisation en dessin, maiiiiiis quand on essaie d'avoir un peu de liberté dans son style littéraire, pourquoi ne pas essayer un peu de fantaisie visuellement aussi?

Donc voila, une lecture utile, un peu ardue, pas dénuée d'intérêt mais je ne pense pas vraiment garder le livre.
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Livre éducatif et document à part entière sur cette peau dont on ne prend pas toujours grand soin. "Crémez-vous les uns les autres!" en voilà une belle invitation mais c'est pourtant une activité que je ne pratiquais pas souvent et me voilà envahie de pots de crème pour prendre dorénavant soin de cette peau qui subit au fil du temps des tas d'agression. le soleil ou la pollution nous connaissons leurs effets sur la peau, le tabac et l'alcool ont un effet visible sur celle-ci également mais savez vous que le stress, la maladie et l'alimentation jouent aussi un rôle dans sa détérioration, la grossesse aussi qui en modifie un peu la qualité. L'auteur nous parle de la peau de manière scientifique mais surtout de manière accessible: le derme, l'épiderme ou encore l'hypoderme sont des termes que l'on utilise pas chaque jour alors parlons de choses plus concrètes pour le commun des mortels comme la peau sèche ou grasse, d'acné et de ses désagréments, la pigmentation, eczéma. le Pr Dupin nous explique l'évolution de la peau en partant de celle du nourrisson pour arriver au moment de sa mutation (l'adolescence) puis son vieillissement.

La peau est un indicateur qu'il ne faut pas négliger, un bel essai qui nous en apprend beaucoup sur cet organe indispensable et pourtant si fragile.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Y-a-t-il une différence entre la peau de l'homme et la peau de la femme? Anatomiquement, histologiquement, pas vraiment. Si vous demandez à un spécialiste du tissu cutané, un anatomopathologiste qui passe des heures à scruter des millimètres de peau, il sera sûrement bien incapable de vous dire avec certitude sans regarder le prénom du patient s'il s'agit d'une peau prélevée chez un homme ou chez une femme.
Il y a cependant quelques différences statistiques si l'on compare de nombreuses peaux d'homme et de nombreuses peaux de femme. La peau féminine est un peu pus fine, notamment l'épiderme est un peu plus fin chez la femme ce qui peut avoir des conséquences lorsque vient l'heure du vieillissement cutané.[...]
La peau de l'homme serait un peu plus grasse que celle de la femme serait un peu plus sèche, surtout dans les régions les plus arides, les jambes en particulier. L'homme sue plus que la femme, et l'odeur de la sueur d'un homme n'est pas tout à fait la même. L'homme sent plus fort que la femme, et cette différence est probablement en lien avec l'espèce bactérienne prédominante qu'on peut isoler des aisselles des hommes et des femmes. ainsi notre odeur, celle qu'on véhicule, dépend de notre microbiote, les hommes sont colonisés par des corynébactéries qui confèrent une odeur âcre, alors que les femmes sont plutôt colonisées par des staphylocoques qui provoquent une odeur plus aigre.
Voilà pour les différences, mais si l'on sort la peau de son contexte morphologique, par exemple sur une photo , en se contentant de quelques centimètres d'une peau glabre, à savoir privée de poils, je serai sûrement bien incapable de vous dire avec certitude si celle-là est la peau d'une femme ou celle-là la peau d'un homme. En apparence, en photo et jusqu'aux confins du tissu lui-même, il est probablement impossible de différencier la peau d'un homme de celle d'une femme.
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Les symptômes sont parfois une alerte, une alarme. Une amie me disait lors d'un dîner que souvent le soir, elle était prise de démangeaisons soudaines qui traduisaient sa fatigue et son besoin de se coucher. sa peau lui signifiait ainsi qu'elle devait aller se coucher et lorsqu'elle ne pouvait le faire, elle voyait que les démangeaisons redoublaient et que sa peau luttait contre le sommeil. Ici, la peau, sa peau, lui parle et lui demande d'aller se coucher, comme le chien mordille le bas du pantalon de son propriétaire quand il lui prend l'envie d'aller dehors pour faire ses besoins. La peau est sensible, elle est sensible aux variations de nos vies et elle change avec les journées, elle sait anticiper parfois, et il faut savoir écouter sa peau.
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Ainsi, les taches pigmentées du dos des mains, apparues depuis quelque temps, ce n'est pas grave au moins. Non ce n'est pas grave, mais c'est un signe de vieillissement, c'est comme ça. Ca vient avec le soleil et elles correspondent aux lentigines dont on a déjà parlé. Le soleil va entraîner ces petites taches comme des petits grains de beauté parce que le soleil entraîne une augmentation des briques noires dans l'épiderme. Mais ce ne sont pas des grains de beauté. C'est juste que le soleil provoque une augmentation des briques noires à la base de l'épiderme. alors ça pigmente ma peau. Il y en a qui appellent cela des fleurs de cimetière. Agréable, on n'ose pas le dire bien sûr.
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On a du mal à dire à ses collègues qu'on est parti à Londres, tu parles, t'as du en profiter pour aller t'éclater aux Bahamas, mais non j'étais simplement allongé dans Hyde Park, quand les rayons d'un soleil ravageur ont percé le ciel londonien par une après-midi de mai, sans prévenir qui que ce soit, alors que la météo s'annonçait plutôt catastrophique. Les rougeurs mettront quelque temps à s'estomper, en fait elles vont s'estomper sans laisser de traces, sans faire de desquamation ou de bulles mais la peau gardera toujours la mémoire de ce soleil de la fin mai. Sans qu'on puisse le réaliser, le soleil signera son passage par des minimes modifications du code génétique, là où il aura brûlé, et les enzymes seront là pour réparer, mais avec le temps, les enzymes ont un peu plus de mal à fonctionner, et il y a des erreurs qui viennent se glisser dans la formule.
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Ah le goudron ! Comme dans Lucky Lucke, on badigeonnait nos patients de goudron, sans les plumes je vous rassure, mais je découvrait à quel point le goudron faisait disparaitre les plaques les plus épaisses qui fondait comme neige au soleil.
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