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EAN : 9782756066455
56 pages
Delcourt (27/01/2016)
3.76/5   52 notes
Résumé :
Le clan du Lierre doit sa prospérité aux escargots avec lesquels il cohabite grâce à l'action des Appeleurs. Mais la disparition dramatique de la dernière Appeleuse du clan, avant qu'elle ait pu transmettre son savoir à sa fille Neska, met la survie de la communauté en péril...
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Cette critique concerne les tomes 1 et 2 ("Le marché des coccinelles" et "le rituel de la pluie).

Je n'avais pas été emballée par ma lecture de "kanopé" de Louise Joor mais j'y avais tout de même trouvé assez de qualités pour être intriguée par cette série de la même auteure. D'autant plus que "Neska du clan du lierre" est destiné à un jeune public, ce qui a attisé ma curiosité. Bilan très positif pour cette lecture, Louise Joor est à mon avis plus à l'aise dans le registre jeunesse que dans celui de la fable écolo pour adultes.

Le fil narratif du 1er tome, "le marché des coccinelles", manque un peu de consistance mais si on enchaîne directement sur la lecture du 2nd volet, "le rituel de la pluie", cela passe très bien. le thème des humains miniatures n'est guère original mais l'auteure parvient à en proposer une version intéressante et personnelle. L'intrigue proposée au long de ces 2 tomes est très plaisante, les personnages sont attachants. J'ai énormément apprécié le fait que l'auteure ne prenne pas ses jeunes lecteurs pour des idiots. En effet, elle propose une histoire divertissante mais aussi intéressante et riche de réflexion.

J'avais trouvé le dessin de Joor sur "kanopé" joli mais assez impersonnel et manquant d'impact. En revanche, il s'accorde très bien avec l'univers de "Neska".

Je ne sais pas si d'autres volets suivront ces 2 tomes mais si c'est le cas je les lirai avec plaisir.
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Au fin fond de la forêt, vivent les deux-pattes. Des humains de la taille d'insectes, qui ont copié la façon de vivre de ces derniers pour construire autour d'eux. Neska fait partie du clan du Lierre, de la communauté des escargots. Sa mère, Maélisse, est Appeleuse : elle seule a la recette qui permet d'attirer les gastéropodes près du clan pour qu'ils les aident à survivre. le clan du Lierre se sert du mucus et des coquilles pour diverses affaires. Maélisse avait un apprenti, qui est mort il y a peu de temps. Elle doit donc vite former sa fille Neska pour devenir Appeleuse. Si le savoir disparaît, le clan sera en danger. Lors d'une expédition dans la zone interdite, Maélisse et sa fille croisent un Immense (un humain de la même taille que vous et moi). Neska n'en croit pas ses yeux ; elle pensait que ce n'était qu'une légende pour faire peur aux enfants ! Mais la légende se concrétise quand l'Immense se penche sur la branche sur laquelle sont cachées les deux filles. Maélisse est enlevée avant d'avoir pu révéler l'ingrédient secret de la recette à sa fille. Neska rentre au camp, apeurée. Personne ne la croit quand elle dit avoir vu un Immense. Avec son père, chef du clan, et sa soeur, Neska part pour le marché des coccinelles dans l'espoir de trouver de l'aide auprès des autres clans de la communauté des escargots. Dans le même temps, la jeune fille se découvre un pouvoir qui l'effraiera, mais sera peut-être aussi la clef pour sauver son peuple.

Je dois avouer que j'étais un peu sceptique au départ face à cette bande-dessinée. le visuel m'a attirée dans ma médiathèque, mais ensuite j'ai immédiatement pensé à Arthur et les Minimoys. Finalement, ça s'en éloigne énormément, même si on y pense forcément de temps en temps.

J'ai trouvé que tous les mystères amenés peu à peu étaient très bien tenus et que l'on ne devinait pas facilement le dénouement, ce qui est un bon point. La trame est simple, mais efficace est bien agencée. C'est très drôle de voir des humains à l'échelle d'insectes et de saisir leur évolution à travers ce monde plein de dangers. On se rend compte à quel point les insectes sont vulnérables et on aurait presque tendance à bien regarder où on met les pieds ensuite !

Le personnage de Neska est attachant. le fait que personne ne la croit dans son village et qu'elle doive se battre de son côté pour résoudre le problème, en contournant les ordres de son père, le chef, est attrayant pour les jeunes lecteurs. Ce n'est pas une héroïne qui va contre les ordres juste pour le plaisir du défi, mais parce qu'elle a des convictions et sait qu'elle est la seule à avoir raison. Cela change donc de certains héros un peu bornés pour rien.

Les illustrations sont vraiment sympas. Contours nets, détails juste comme il faut, pas de traits à tout va qui rendent le tout brouillon. Juste comme j'aime et très adapté à la jeunesse. J'ai trouvé drôle les excroissances du peuple lié aux escargots : ils ont deux petites bosses sur le haut de la tête, comme des excroissances qui laissent présager l'apparition de tentacules (oui, ce sont bien des tentacules et non des cornes ou des antennes que possèdent les escargots). Les insectes sont également très bien dessinés et ce monde minuscule a un côté magique.

Pour la critique complète, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Le premier tome d'une bande dessinée où les petits personnages ont la taille des insectes et certains ont même le pouvoir de communiquer avec eux. le lien avec le monde animal est très fort et c'est ce qui m'a surtout plu, ainsi que les dessins qui représentent bien ce monde imaginé par les auteurs. A suivre avec « Le rituel de la pluie ».
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"Viande..viande fraîche..."

C'est ce que Neska est la seule à comprendre, la très jeune fille du chef du clan du lière, apprentie appeleuse tombée dans une toile d'araignée.

Aucun de ceux de sa tribu ne semble doué pour comprendre les insectes comme elle le découvre, ceci s'inscrit comme un deuxième mystère à découvrir pour nous lecteurs.

Le premier étant évidemment cet univers de petits hommes vivant en harmonie avec la nature.


Cela nous rappelle des romans jeunesse déja sur le thème, "les Minuscules" de Roald Dahl, "Tobie Lolness" de Timothé de Fombelle.

Le clan du Lierre vit des grâces des escargots.

Nous supposons qu'ils les mangent et vu leur taille, un escargot du coup, cela peut bien nourrir un régiment.

Et c'est d'ailleurs excellent de surcroît au goût( si si, vraiment).

Le problème est qu'il faut être capable de les attirer et c'est ce que font les appeleuses qui connaissent les herbes mélangées qui les font sortir de leur coquille.


Drâme.

La maman de Neska se fait enlevée sur le territoire dit interdit, là où se trouve la matière première, sans avoir eu le temps de prodiguer son savoir.


Neska a vu la créature qui l'a capturé, un immense (un humain normal, quoi). Mais personne ne veut la croire, cela reste de l'ordre des légendes. Nous sourions car la situation est inversée.

C'est astucieux de la part de l'auteure Louise Joor.


Neska est téméraire et contre toute prudence ou autorisation, elle retourne sur les trâces bien bien grandes de l'immense qui est partie avec sa maman.


D'où le triste épisode de l'araignée, car les choses ne se passent pas toujours aussi facilement que prévue sur une mission de secours. Il s'avère parfois qu'il faille aussi se secourir soi-même.


Le déploiement des personnages dans cet univers du tout-petit dans Mère Nature est bien restitué et plein de charme, vraiment.

Les excroissances sur le crâne de ses peuples nous interpèlent sur leurs origines.

Nous croisons dans l'aventure d'autres tribus mais la survie du peuple du lierre sans appeleuse confirmée devient crucial et cela demandera quelques compromis pour survivre à la faim tout en respectant leur autonomie choisie.


Les petits hommes doivent aussi cohabiter avec le monde des insectes à leur taille et la compréhension toute nouvelle de Neska apportera une dimension inédite ( autre que de les manger, c'est certain).

Le chef du clan du Lierre, le papa, est le dernier à pouvoir répondre à ce mystère. Mais le veut-il?


Une aventure qui capte et saisit avec douceur. Une lecture agréable et paisible.
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Neska appartient au clan du lierre. Un clan modeste et précaire qui s'appuie des bienfaits de l'escargot pour vivre. Ils se servent notamment des coquilles abandonnées des escargots comme maison.
La mère de Neska est une Appeleuse. Elle détient la connaissance des ingrédients nécessaires pour appâter les escargots en leur sein. Cette connaissance est secrète et se transmet entre appeleurs uniquement. L'apprenti de la maman de Neska a récemment péri. Elle s'empresse alors de transmettre son savoir à Neska.
C'est lors d'une excursion en terre interdite, avec Neska, que sa mère est enlevée par un "immense" (un humain). Dès lors, le clan rentre dans une période de crise où sa survie est en jeu. Neska, sa soeur aînée et son père (chef du clan) partent au marché des coccinelles pour recherche de l'aide auprès d'autres clans.

Neska est une jeune fille déterminée et courageuse. Malgré que son père et son clan ne lui apportent aucun crédit sur les conditions de disparitions de sa mère, seule elle ne démérite pas et s'obstine à chercher un moyen pour retrouver sa mère.

L'album révèle une aventure tout terraine où les peuples deux-pattes cohabitent avec les insectes. Ce lien avec le monde des insectes est très fort et justement illustré et narré.

La narration est simple et tout à fait adapté à la jeunesse. Elle prône le respect de la nature. le dessin est rond, coloré et précis. le scénario construit.

Tous les ingrédients sont réunis pour promettre une jolie saga.
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critiques presse (5)
BDGest
07 février 2017
Avec ce deuxième album, Louise Joor confirme les qualités précédemment entrevues et propose une véritable fable écolo-initiatique à l'univers foisonnant, bien construite, mais aussi ancrée dans la réalité.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
16 mars 2016
Ce premier opus est véritablement passionnant, une excellente lecture très immersive et dépaysante.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Lousie Joor signe de nouveau une très belle BD. Et si le récit se termine à la dernière page de Neska, du Clan du Lierre, ce n'est pas le cas de la série.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BulledEncre
29 février 2016
Aventure douce et palpitante où l’avenir d’une tribu dépend de pouvoirs d’une ingénue. La suite, vite !
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BoDoi
10 février 2016
Suspense, aventure, émotion, tous les ingrédients de la bande dessinée fantastique tous publics sont réunis ici, avec les promesses d’une jolie saga.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Au départ étaient les dieux. Les Immenses! Ils régnaient sur tous les êtres et tous les espaces connus. Mais un jour... le mal survint, vif et destructeur. Il s'insinua lentement en eux et les brisa les uns après les autres... Le dernier Immense gisait au sol, il appelait à l'aide. Alors les insectes vinrent! Ils tirèrent l'essence, encore vivante, du géant. Ce furent les deux-pattes.
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Notre peuple vit depuis toujours avec les escargots : nous avons besoin des ressources qu'ils nous procurent pour vivre. En tant qu'appeleuses, nous devons donc les attirer au village. Le père de mon père a trouvé un mélange capable de cela et j'avais transmis sa recette à Tabsié. Mais comme il n'est plus là aujourd'hui, c'est à toi que je vais enseigner les secrets de ce mélange, et il se trouve que son ingrédient principal pousse uniquement en zone interdite.
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« Notre peuple vit de puis toujours avec les escargots : nous avons besoin des ressources qu'ils nous procurent pour vivre. En tant qu'Appeleuses, nous devons donc les attirer au village. Le père de mon père a trouvé un mélange capable de cela et j'avais transmis sa recette à Tabsié. » (p. 4)
« selon la légende, les Imagos étaient des deux pattes qui avaient subi une métamorphose ultime leur conférant un don appelé ''le lien''. Ce don leur permettait de communiquer avec les insectes. […] C'est à grâce à ce pouvoir qu'ils ont pu comprendre le mode de vie des insectes et s'en inspirer » (p. 53)
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Le pingouin dans le désert, c'est comme une coccinelle en enfer.
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Je dédie cet album à un petit escargot de Malaisie, le Plectostoma sciaphilum et au perce-oreille géant de Sainte-Hélène, le plus grand au monde, qui se sont éteints en 2014 suite à la dégradation humaine de leur habitat...
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Vidéo de Louise Joor
Lors du festival Quai des Bulles de Saint-Malo, alors que la journée se terminait et que le soleil déclinait, nous avons rencontrer Louise Joor et Augustin Lebon, les auteurs de la bande dessinée jeunesse "Le grand migrateur" publiée aux éditions Rue de Sèvres. Ils ont accepté de nous parler de la création de cet album, du scénario jusqu'aux illustrations, mais aussi de leur collaboration sur ce projet.
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