Je n'ai pas trop aimé ce livre pour moi car il y a trop de références littéraires.
Je n'attendais à un autre style de lecture !
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Même si les sociétés dans leur ensemble deviennent plus riches, leurs habitants ne sont pas plus heureux.
Ce point de vue est défendu par le mouvement dit de "sobriété heureuse" ou de "simplicité volontaire" : la consommation n'apporte pas le bonheur et accroît l'aliénation et la dépendance aux biens matériels.
Ce mouvement de pensée s'oppose au discours économique et social dominant qui tend à considérer que tout progrès technique ou développement de la consommation améliore la qualité de la vie.
Or ces notions ne convergent pas nécessairement.
C'est la raison pour laquelle un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation, ainsi que les impacts de cette dernière, au profit d'une vie davantage centrée sur des valeurs définies comme "essentielles" trouve un véritable écho.
On retrouve en fait l'origine de ce point de vue chez les philosophes tels Epicure ou Bergson, qui invitent à discerner le nécessaire du superflu, le naturel de l'artificiel, et défendent les vertus de simplicité.
En Orient, l'hindouisme ou le bouddhisme sont structurés sur des modes de vie prônant la simplicité volontaire.
Les optimistes ont confiance en eux.
Ils s'appuient sur les bons côtés de leur existence actuelle et passée, sur leurs ressources personnelles, sur les situations qu'ils ont su affronter, sur leurs capacités d'adaptation dans des contextes difficiles.
Les Français champions du pessimisme ?
En nous interrogeant sur la "morosité française", nous pourrions constater que nous sommes aussi le pays le plus visité au monde, qu'il n'est pas rare de nous dire entre amis qu'il y a en France un art de vivre comme nulle part ailleurs et que les contradictions font partie intégrante de l'esprit français, entre la solidarité et l'individualisme.
Le niveau de l'optimisme des Français n'est pas cohérent avec le rang qu'occupe la France, basé sur le revenu par tête d'habitant ou même sur les "indices de développement humain" (IDH), qui incluent l'espérance de vie à la naissance et les années de scolarité. Claudia Senik, spécialiste française de ces questions, indique : "Toutes les études internationales mènent à des conclusions similaires : les caractéristiques observables ne sont pas suffisantes pour expliquer les différences internationales." Comme elle le souligne : "Si le "French paradox" est bien établi, il reste ouvert à l'interprétation."
L'optimisme serait-il en France mal considéré, parce que désignant ceux qui en sont doués comme manquant d'esprit critique si ce n'est d'intelligence ?
Selon Claudia Selnik : "Cette hétérogénéité internationale pourrait être attribuable à des attitudes mentales qui sont acquises dès l'enfance à l'école ou dans des modes de socialisation, spécialement durant la jeunesse et se transmettraient de génération en génération comme le montre la stabilité du pessimisme français depuis de nombreuses années."
Que manque-t-il donc à la France, s'interroge-t-on. "Ce qui manque pourrait bien tenir en un seul mot qui rassemble tous les autres : enthousiasme" propose Roger Pol-Droit.
Les médias sont-ils responsables ?
La plainte d'un proche ou d'un inconnu peut agacer et à la longue fatiguer,
mais une plainte collective peut fasciner et être contagieuse.
Les pessimistes seraient-ils des optimistes bien informés ou, au contraire, des êtres trop sensibles à la plainte ?
Sommes-nous bien informés, s'interrogent beaucoup d'entre nous (...)
Il est courant de se demander si le flux médiatique n'alimente pas le discours défaitiste, drapé de noir (...) Or la réalité n'est jamais aussi sombre.
Elle est faite d'ombre et de lumière.
La plainte collective fascine parfois, avec ses conséquences néfastes : le risque d'enfermement dans l'insécurité, le désir de repli et un mode de vie collectif figé.
En empruntant ce chemin de recherche de l'optimisme, force est de constater que depuis les origines de l'humanité, les hommes ont fait preuve d'un "incroyable besoin de croire". Pour trouver l'énergie et le courage de faire face aux aléas du monde auxquels ils étaient confrontés, ils ont cru en leur pouvoir ou en celui des "forces supérieures" qui les protégeaient. (...)
Si on s'intéresse aux religions, chez chacune d'entre elles, à leur manière, l'idée d'un espoir, d'une foi et d'un optimisme est présente. (...)
Chez les chrétiens, les juifs et les musulmans, le monde divinement créé environnant l'humanité est la source d'un grand optimisme.
Alain Braconnier vous présente son ouvrage "Les parents aussi ont besoin d'amour : la parole aux parents" aux éditions Odile Jacob. Rentrée Sciences Humaines automne 2021.
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Note de musique : © mollat
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