L'originalité de l'ouvrage c'est d'offrir le regard d'un étranger, en l'occurence d'un états-unien, sur notre pays.
Pas seulement celui d'un envoyé spécial ou d'un correspondant mais celui d'un homme qui se trouve être journaliste et qui vit en France depuis de longues années.
Aux Etats-Unis, dit-il dès l'introduction pour expliquer son désarroi face au pays le plus étatisé du monde, "on n'a même pas de carte d'identité".
Mais il dit plus loin que dans son pays d'origine, le permis de conduire en fait office. C'est pour lui l'occasion de dénoncer le "racket" qui s'est développé, en France bien sûr, autour de l'obtention du précieux sésame.
Lorsque l'auteur découvre le bulletin de paye à la française il se sent gagné par une certaine nostalgie du monde du travail aux Etats-Unis et son bulletin de salaire qui a la taille réduite d'un chèque bancaire et un seul prélèvement obligatoire : 6% pour la "Sécu" (en fait la retraite versée à partir de 66 ans).
Stanger rappelle que l'une des mesures « phares » de
Jack Lang a été d'ajouter une semaine aux vacances de la Toussaint qui n'en comptaient qu'une !
Et pourtant la France réussi, pour l'instant, le tour de force de rester dans le peloton de tête des nations ! le modèle français ne serait donc pas si mauvais ?