La plume alerte et volontiers combative d'
Henry Rousso nous livre ici la vision historique du grand ouvrage de Céline, « D'un château l'autre ».
Ces hommes, qui n'ont plus aucun pouvoir réel, reclus dans une forteresse Hohenzollern et qui se déchirent à belles dents, avec haine, en se reprochant à qui mieux mieux leurs erreurs passées, quel spectacle !
Malheureusement, la partie réjouissante de l'ouvrage n'occupe que 236 pages sur 668. Ce bouquin est en effet divisé en trois chapitres bien distincts les uns des autres. « L'Etat », « Les combattants » et « Les otages », dont seul le premier m'a paru passionnant.
Je ne comprends d'ailleurs pas cette manie, cette mode, qui consiste à raconter désormais l'histoire en déconstruisant la chronologie pour la ramasser sous forme thématique. L'éducation nationale le prescrit, les profs emboitent le pas, alors pourquoi pas les auteurs, me direz-vous ? Eh bien, c'est une mode ennuyeuse et qui ne facilite pas la compréhension, excusez-moi
Henry Rousso.