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EAN : 9782210967366
224 pages
Magnard (13/11/2018)
3.44/5   9 notes
Résumé :
Luna Perrot a une super-technique quand une idée lui prend la tête et l'empêche de dormir : elle écrit son problème sur un papier et va le cacher dans un tiroir. C'est très efficace. Vous devriez essayer, la prochaine fois.

Enfin, euh… peut-être pas, parce que mine de rien, les catastrophes se mettent à pleuvoir autour de Luna, et ce n'est peut-être pas une coïncidence.

Un mètre quarante-deux, trente-trois kilos toute mouillée, Luna est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Merci aux Editions Magnard Jeunesse et à l'opération Masse Critique Jeunesse de novembre de Babelio pour l'envoi d'Une Poussière d'étoile dans l'oeil, de Florence Medina.

Luna est au collège, et, ne faisant hélas pas partie des gens populaires, ni même des "normaux", elle est régulièrement la cible des moqueries de ses congénères, et notamment de Chloé, véritable petite langue de vipère.

Ce genre de mésaventures peut l'empêcher de dormir, aussi, un jour, elle teste un truc pioché dans un livre de développement personnel que ses parents rangent aux toilettes : écrire sur un papier ce qui tourne en boucle dans sa tête, et mettre le papier dans un tiroir.

Aussi, après que Chloé l'a traitée de "grosse tache qui se tache" en arts plastiques suite à un combat avec une bouteille d'encre récalcitrante, Luna écrit-elle "Chloé est une langue de vipère" sur un papier, qui va rejoindre ses petites culottes dans son tiroir, et elle s'endort comme un bébé, délivrée de ses inutiles et pesantes ruminations.

Oui, mais voilà : Chloé commence à zozoter dès le lendemain. Et divers incidents se produisent avec d'autres élèves : Camille, la girafe qui se moque d'elle en sport, les vaches qui l'embêtent... Luna commence à comprendre qu'il y a un lien entre ce qu'elle écrit sur ses petits papiers, et les événements, bons ou mauvais, qui impactent ses camarades...

L'histoire est bien trouvée, le thème traité de façon très originale, le rythme bien géré, et j'adore à la fois les histoires de collège et de sorcières : ce roman aurait vraiment tout eu pour me plaire, sauf que, raconté à la première personne, il outrage beaucoup trop le français à mon goût. Peut-être pour faire plus crédible : c'est une ado qui parle, mais quand même : les phrases négatives sont systématiquement amputées du "ne" : "Je me fais pas du tout pourrir", par exemple et le vocabulaire est assez pauvre et très familier.

C'est dommage, de mon point de vue, ça m'a beaucoup gâché le plaisir que j'ai eu à découvrir cette histoire très originale et bien menée. Sur mes trois enfants, deux sont dans la tranche d'âge concernée (8 à 12 ans), et je ne leur en proposerai pas la lecture à cause de ce qui est pour moi un gros problème de langue.
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Je me suis franchement marrée en lisant les mésaventures de Luna, l'héroïne teigne qui se découvre un pouvoir destructeur complétement par accident et sans même y croire: oui, elle peut se venger des salopards qui la font souffrir. Et quand elle comprend soudain de quoi elle est capable, quand sa grand-mère finit par lui avouer de quoi elle a hérité, alors la prise de conscience est brutale.
J'ai lu avec beaucoup d'étonnement les critiques qui ont été faites sur Babelio par des mères de familles et des bibliothécaires qui se disent outragées par cette langue familière et cette morale plus que douteuse et qui n'hésitent pas à s'afficher en censeurs pour protéger les pensées positives de leurs chères petites tête blondes. J'en suis tombée de ma chaise. Je suis furax qu'on puisse s'en prendre aussi stupidement à un tel roman sur de telles bases et le vouer aux gémonies de la sorte. Qui sont ces gens qui condamnent un livre parce que la narratrice ne met pas les "ne" dans les phrases négatives ? Qui est donc cette mère qui dit qu'elle ne fera certainement pas lire ce roman à ses enfants parce qu'il outrage la langue française? Et cette bibliothécaire qui ne veut pas le voir dans son CDI. Enfin mais qu'ont-ils donc lu avant ? Faudrait-il brûler "Zazie dans le métro", "La guerre des boutons", "Le petit Nicolas"? On pourrait rire de cet aspect vieille France rance de ces chroniques si elles n'étaient pas si crucialement exposées sur Babélio dont on sait l'importance aux yeux de bien des actrices et acteurs du livre. Or "Une poussière d'étoile dans l'oeil" est un bon roman jeunesse, raconté par une gamine à des gamins. Et nos gamins disent des gros mots et ne mettent jamais le "ne" dans une phrase négative. La lutte contre le bonne parole de l'adulte sachant commence comme ça.
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Récit très dynamique du quotidien de Luna par elle-même. Agée de douze ans, il lui arrive forcément beaucoup de choses!!! L'adolescence n'est pas un âge facile... Après avoir été séparée de ses deux amis de toujours à l'entrée au collège, elle doit faire face aux récurrentes moqueries de ses camarades à propos de sa petite taille (sa croissance est au ralenti!). Ce qui contribue au niveau zéro de sa vie sentimentale!!!
Lorsqu'elle décide de mettre en pratique les conseils d'un livre de développement personnel lu dans les toilettes familiaux pour lutter contre ses insomnies, rien ne va plus! Enfin, pour s'endormir, Luna se débarrasse de ses idées obsédantes liées aux tracasseries de la journée en les écrivant sur un morceau de papier qu'elle plie en quatre et cache dans le tiroir de ses petites culottes! Mais ensuite, il arrive catastrophe sur catastrophe et quand elle se rend compte de ses responsabilités, il est déjà difficile de tout réparer...
En plus de traiter nombre de sujets importants liés à l'adolescence, ce récit amène un peu de fantaisie grâce à l'histoire familiale de Luna que l'on découvre vers les 2/3 du récit!
A lire en famille!
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Luna n'est pas très grande pour son âge et un peu maigre. Au collège, c'est un peu le souffre douleur de ses camarades, victime de leurs moqueries.

Alors quand quelqu'un l'embete, elle écrit sur un morceau de papier ses malheurs et le cache. le jour où ce qu'elle a écrit se réalise, elle ne comprend pas tout de suite qu'elle peut en être à l'origine.

Ce fut une lecture gentillette mais je ne me suis pas attachée au personnage de Luna que j'ai trouvé un peu superficielle. Il manquait un petit quelque chose pour que l'histoire sorte du lot.

Le style est fluide mais je reste tout de même un peu sur ma faim mais cela ne m'empechera nullement de lire les autres livres de l'auteur.



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Je ne sais pas comment commencer la critique de ce livre sans paraître blessante ou cassante, mais il est vrai que peu de jolis mots peuvent convenir à cet ouvrage tant le sinistre qui le compose est grand. Je suis allée de déception en déception et à chaque fois que je me disais que le fond était touché, l'auteur rajoutait une couche de désolation.

On rencontre donc Luna, qui, lasse des moqueries de ses camarades au collège se permet un soir de lancer un sort à l'une d'elle. Sort réalisé, Luna, au fil de 200 pages réitère son exploit pas moins de 6 fois avant de comprendre qu'elle à peut-être quelque chose à voir dans l'histoire.

Rédigé dans un langage à la limite du grossier, en voulant imiter le langage de nos « djeuns », l'auteur se perd dans une narration qui devient redondante. le schéma du lançage de sort se reproduit quand même 6 fois !! Et chaque fois de la même façon : exposition de la situation problème, identification des coupables, jetage de sort, exécution du sort, amélioration de la situation.

Le message de fond ne vaut guère mieux, « Vengeons nous sur les populaires quand on est mal aimée ». Super, beau message de tolérance et d'optimisme lancé à nos adolescents lecteurs !

Enfin, n'oublions pas le pompon de ce roman : un zeste de sorcellerie pour agrémenter le bazar. Ouah, on a clairement touché le fond du fond à ce moment là du livre. J'aurai pu le refermer mais il ne restait que 20 pages, j'y suis donc allée jusqu'au bout… Si vous avez lu ma critique jusqu'ici ne tenter pas l'expérience.
Lien : https://lechampdesabeilles.w..
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critiques presse (1)
Ricochet
09 avril 2019
On rit beaucoup, aux éclats même, en lisant le récit de Luna ! La maturité, l’esprit d’analyse de la gamine qui se transforme peu à peu en jeune adulte, l’acidité de ses propos, et ce côté désabusé de celle à qui on ne la fait plus sont des caractéristiques des collégiens très finement observées par Florence Medina. Mais ce réalisme au second degré ne sera pas forcément intelligible pour les plus jeunes d'entre eux auxquels pourtant s’adressent tant le titre que le design de la couverture ; l’acidité du propos ne touchera pas cette cible encore proche de l’enfance, souvent imperméable à l’ironie, et vite affectée par la disproportion, la démesure.
Lire la critique sur le site : Ricochet

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Vidéo de Florence Médina
Florence Medina et LivresHebdo vous donnent trois bonnes raisons de lire le roman, 17 millimètres
En librairie le 11 janvier.
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