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EAN : 9782707183217
256 pages
La Découverte (09/10/2014)
4.18/5   78 notes
Résumé :
Une demi-heure de métro sépare les quartiers parmi les plus pauvres de France de ses zones les plus riches. Partis de Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, une centaine d'étudiants ont enquêté sur trois quartiers bourgeois du VIIIe arrondissement de la capitale. Pour s'initier à la démarche sociologique, ils ont dû se familiariser avec un monde nouveau et étrange, dont les indigènes présentent des coutumes et préoccupations insolites.

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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai eu envie de lire ce livre en entendant l'auteur (un professeur de sociologie et ses élèves ) en parler sur France Inter, c'était passionnant . Le résultat et le problème , c'est que je n'ai pas appris grand chose de plus en le lisant , mais ce n'est pas grave ....
Bon, c'est un livre de sociologie et je ne suis pas étudiante en socio donc j'ai trouvé que des fois c'était un peu long mais le sujet est super intéressant . Des étudiants de St Denis en sociologie, ont été "lachés"dans les beaux quartiers et nous livrent toutes leurs observations...
( C'est à la limite de la thèse ou du reportage animalier ! ).
Entrées dans des palaces, dans des magasins de grands couturiers, dans des jardins publics fréquentés essentiellement par des nounous (toutes étrangères ...), terrasses des cafés etc...
La vie des classes très, très aisées vue par les classes sociales moyennes ou plus que moyennes (!) . Les jeunes " sans dents "qui se mettent à observer, disséquer les comportements des plus riches , je ne pense pas que ça a déjà été fait ...

Ça "calme", ça surprend , ça indigne, et ça écoeure aussi parfois....
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Un jour nous serons égaux, c'est-à-dire que n'importe qui pourra étudier n'importe qui
Il est rare que le titre d'un livre en dise aussi long sur le coeur de l'ouvrage. La polysémie du terme « classes » est ici porteuse de sens…

« faire étudier un quartier du 8e arrondissement à quelques dizaines d'étudiants de l'université de Saint-Denis, où je travaille comme enseignant de sociologie »

Un quartier où les murs « ont tant à dire d'une histoire indissociablement urbaine, sociale et coloniale ». Un quartier riche, de riches. Pourquoi n'étudier que les quartiers populaires, les us et coutumes des « pauvres » ? « Il n'y a pourtant pas de pauvres sans riches. Prétendre étudier la société en s'attachant aux uns et en oubliant les autres, c'est comme effacer un continent d'un planisphère, c'est se rendre borgne ». Comment étudier ces bourgeois-e-s sans « trimballer avec soi une cargaison de fantasmes ». Un autre monde, « nouveau et étrange, dont les indigènes présentent des coutumes et préoccupations insolites »… Ce qui implique de « dépasser l'exotisme pour entrer dans la compréhension », d'analyser les dynamiques historiques, les contradictions, les différentes réalités derrière l'unité de façade et « encaisser l'humiliation des multiples rappels à l'ordre social que suscite et affronte la démarche d'enquête ».

Le livre décrit donc les différentes étapes de cette enquête, l'observation, le questionnaire, l'entretien. « En racontant le petit combat des étudiants pour la connaissance d'un monde social dominant, ce livre ne veut pas apitoyer le lecteur sur les déconvenues et humiliations subies dans ce parcours d'investigation, mais plutôt l'amener à les envisager de manière crue et joyeuse ». Et Nicolas Jounin rappelle que toute parole (« experte ») contient « une part d'insolence et de prétention » et qu'« il faut travailler à une répartition égalitaire de cette insolence et de cette prétention »

Je n'indique que certains éléments de cet ouvrage à lire pour ses multiples apports.

Déambuler une première fois dans l'arrondissement, le prix des boissons et la « qualité » des toilettes, les territoires cossus, les curiosités locales, « les envies contrariés et le sentiment de privation », le sentiment de décalage, l'interrogation de son propre ethnocentrisme, les géographies mentales, les vocabulaires véhiculant à la fois des émotions et si peu d'informations, « Tout l'enjeu de l'écriture d'une observation est là : non pas ignorer ses émotions, mais tenter de retracer par quels dispositifs, pratiques ou paroles elles sont produites dans cette caisse de résonance qu'est notre corps socialisé », le « vide » des boutiques, cet espace « chose invisible qui crève les yeux », la palette « des talents » des employé-e-s dont « la capacité à jauger » les visiteurs et les visiteuses, les phénotypes des client-e-s, la vigilance déployée, « entrer dans chacune de ces boutiques et chronométrer le temps qui s'écoule avant d'y être abordé », les prix comme « dispositif d'humiliation », le rappel « à l'ordre social et économique », rappel « de votre place dans cet ordre », les violences « symboliques »…

Indigènes, « tout type de familiers d'un lieu étudié par un chercheur quelconque », le risque de généralisation, l'homogénéisation ou le lissage des réalités…

Première observation « aussi édifiante qu'aveuglante », contraste social éblouissant et perte de nuances, des individu-e-s discret-e-s, des « subalternes » invisibilisé-e-s, les chiffres des réalités sociales, « Si le ghetto est l'agrégation géographique d'individus socialement semblables, alors le 8e est davantage un ghetto que Saint-Denis », la part de « diversité » cachée ou invisibilisée et la place relativement importante de la population « immigrée », l'invasion par les entreprises et ses cortèges de salarié-e-s… L'arrondissement présente donc « de profondes disparités internes, marquées par le sceau de la hiérarchie, posant la question de la coexistence des individus dans un même lieu, ensemble et inégaux ». Un gouffre rendu visible par la volonté de savoir…

L'observateur et l'observatrice sont aussi observé-e-s, « intégrer la manière dont on est reçu dans l'observation même comme composant de l'enquête », le parc comme lieu de travail et lieu de sociabilité, la police, les caméras de surveillance, entrer dans des boutiques, les déboires, s'imposer, « le sentiment de ne pas être « à sa place » est entretenu par l'attitude du personnel », l'hospitalité dégradée et l'expression des sentiments engendrés, « La distance sociale se mesure difficilement, mais elle s'éprouve », le sceau de l'inégalité, les codes vestimentaires, « les limites de notre corps « socialisé »… Et toujours veiller à ne pas essentialiser des signes, ne pas figer leurs possibles sens ou pratiques « la signification des signes est le produit d'un contexte et d'une interaction »…

Compter avant de raconter, « la répétition des observations est un moyen de canaliser et resserrer le flots d'hypothèses défendables », imagination et rigueur, créativité et rigidité, la concentration de banques privées, les locaux prestigieux et le peu d'affichage, les usages différenciés du quartier par les femmes et les hommes, les femmes clientes et salariées, le travail de garde des enfants, la singularisation des lieux, repérer la surveillance, les marques raciales, ségrégation spatiale et hiérarchie sociale, le démontage du racisme, les mots et les expressions, « soumettre en permanence les mots qu'on utilise à un « principe d'inquiétude » », les formes retorses du racisme républicain, caractères apparents, couleur et point aveugle, les Blanc-he-s n'auraient-elles/ils donc pas de couleur ? Ou pour le dire comme l'auteur « Et de quelle couleur sont ceux qui ne sont pas « de couleur » ? », « Une telle expression illustre l'asymétrie propre à l'idéologie raciste, qui traite les racisés comme « différents », mais sans préciser de quoi ils sont différents, sans énoncer la norme implicite dont ils dévieraient », la/le Blanc-he-e invisibilisé-e et les autres visibles…

Mais justement les couleurs, une histoire compliquée pour spécifier, les classifications sont toujours conventionnelles (« arbitraires, contingentes, historiques »), « aucun critère décisif ne permet de déterminer où tracer les frontières entre catégories », le sens commun raciste qui loge en chacun-e de nous. Comment ne pas faire rappel d'une adresse de C. L. R. James à sa compagne, d'un « aparté amoureux » : « En 1946, à Constance Webb qui ne savait pas comment lui exprimer les affres dans lesquelles elle se débattait alors qu'ils avaient une liaison et qu'ils s'apprêtaient à se marier, il dit la chose suivante : « Écoute, ma douce. Crois-tu vraiment que je ne sache pas ce que tu ressens ? Ce n'est pas vraiment une surprise pour moi. Tous les Blancs d'Amérique et d'ailleurs ont des préjugés. Tous ! Tu n'es pas un cas à part. Je savais ce qui te perturbait, mais il fallait que tu le découvres par toi-même. Maintenant, ma précieuse, écoute-moi bien. La seule façon de vaincre de tels sentiments, c'est de les reconnaître comme des préjugés et ainsi, à chaque fois qu'ils se manifestent par le moindre signe, de les combattre ». », C. L. R. James : Sur la question noire. Sur la question noire aux États-Unis 1935-1967.
Timidité sociale, « la part de soi qui ne se pense pas à sa place », les boutiques, mélange de fascination et d'embarras, questionnaire, réflexivité, apprivoiser l'exotisme, comment un phénomène est érigé en un problème public…

Je souligne les pages et les analyses sur les entretiens, la défense de l'entre-soi, la préservation de l'inaccessibilité d'une zone, la distance sociale, les évidences qui saturent l'existant, les cercles de sociabilité, « ces dispositifs tissent mille fils qui tirent l'existence bourgeoise vers l'accomplissement de sa reproduction sans mésalliance », la défense de communs strictement délimités, le sexisme de prestige, l'excellence sociale incarné au masculin, le statut contesté d'interlocutrice…

Interroger, les humiliations à encaisser, hostilité et stigmatisation, faire face aux vexations, « la distance sociale est escamotée en même temps qu'elle est exhibée », la fiction d'égalité et les abîmes de l'inégalité, faire face aux rappels à l'ordre social…

En conclusion, Nicolas Jounin revient sur le creusement des inégalités, la place des patrimoines financiers, le droit « de tirage sur les richesses produites par la société », le sentiment d'écrasement social, la prise en compte des clivages internes, les rapports qui lient les un-e-s aux autres, les asymétries et les antagonismes. L'auteur parle de point de vue, « considérer sa propre vie comme une expérience socialement et historiquement située » et de pédagogie, « Contre l'ordre établi du savoir, ma préférence va aux enseignements qui permettent de voir et sentir qu'on a affaire à un champ de batailles où il faut prendre parti et s'engager ».

Un livre « succulent », plein d'humour, qui en dit long sur un beau quartier et ses indigènes, tout en favorisant la réflexion sur les enquêtes sociologiques et sur cette discipline (et, je le souligne, sans le jargon, que certain-e-s imaginent preuve de scientificité). Des étudiant-e-s face au mépris social, à la distance (in)imaginable… Un livre qui assume aussi une prise de position politique, « le ton de ce livre se veut une prise de position politique au sein de l'espace inégalitaire de l'enseignement supérieur ». Un livre ouvert à l'espérance, la dernière phrase, en référence à Everett C. Hughes sert de titre à cette note.
Lien : https://entreleslignesentrel..
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On m'a récemment demandé quels essais je recommanderais aux personnes qui n'ont jamais lu de sociologie : ce livre me semble une excellente réponse !
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Enseignant à l'université Paris 8 de Saint-Denis, Nicolas JOUNIN raconte les enquêtes qu'il a menées avec ses étudiants de première année de sociologie, dans le quartier dit du « triangle d'or », au sein du prestigieux 8ème arrondissement parisien.
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En 230 pages, la lectrice découvre en même temps que les étudiantes les différentes étapes d'une enquête sociologique. Jounin rappelle que les classes populaires sont plus volontiers étudiées, les classes aisées semblant réservées à des sociologues plus chevronné.e.s. Il prend donc ce constat à contrepied en proposant à des débutants d'enquêter dans l'un des quartiers les plus riches de France.
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L'essai est très narratif et se lit comme un roman. On découvre avec effarement la difficulté de telles enquêtes : comment observer un magasin de luxe ou un hôtel 5 étoiles sans se faire expulser ? Comment encaisser la violence symbolique, le racisme et le sexisme lors des entretiens ? Comment, surtout, trouver la juste distance avec son objet d'étude, celle qui permet de faire de ces interactions du matériau de recherche ?
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Car Jounin montre bien que la sociologie doit faire feu de tout bois, et le vrai sujet de VOYAGE DE CLASSES n'est pas tant la bourgeoisie du 8ème que l'enquête sociologique en elle-même. Un essai très enthousiasmant, politique et enlevé, où le plaisir du récit ne cède en rien à la rigueur et à l'érudition. Très gros coup de coeur.
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Le concept est merveilleux : venir du 93 et aller dans les quartiers chics de Paris, faire une observation sociologique chez Chanel et autres grandes enseignes. Ce livre m'a littéralement sciée ! Quand même, plantons le tableau : nous faisons partie de la même espèce, j'ai nommé là l'espèce humaine. Alors comment se fait-il que les habitudes puissent être si radicalement éloignées entre deux êtres, prenons par exemple un habitant du 16ème arrondissement de Paris et un résident de Saint-Denis ? Notre espèce a pour avantage de défier toute logique. Quand certains ne portent que de la soie et que d'autres triment pour s'acheter des vêtements en polyester, et que dans les deux cas la personne est humaine, ni plus ni moins, on se demande ce qui a pu nous mener là. Le professeur est génial, et, moi qui étudie la psychologie, j'ai presque voulu me convertir dans la sociologie tant ce livre m'a happée. Il est passionnant et surprenant à chaque page. Il faut dire que tout a été pensé au mieux; le titre, "Voyage de classes", excellent jeu de mots prenant toute son ampleur à la lecture de ce livre, annonçait déjà un excellent ouvrage. Je recommande aux habitants du 16ème, ceux d'Ivry sur Seine, de Penmarch', d'Orgon et d'ailleurs; car les chocs culturels, loin de nous accabler, nous enrichissent.
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Le livre reprend le déroulé d'un cours de sociologie "de terrain", nous guidant à travers les outils de cette science alors que nous suivons les aventures d'une classe d'étudiants de Saint-Denis. Renversant la démarche habituelle, leur prof les emmène étudier l'exotisme des très beaux quartiers, qui se révèle plus divers en réalité qu'à prime abord. Avec eux, nous découvrons la variété des expériences, les rivalités qui existent entre commerçants et familles, mais aussi la force de l'héritage. Quand on estime venir "comme tout le monde" de la classe moyenne, le récit nous montre aussi les points communs et les différences avec les deux extrêmes de notre société représentés par enquêteurs et enquêtés.
On apprend aussi quelques tuyaux de base pour bien préparer et mener observations, questionnaire et entretiens, même en milieu déstabilisant voire humiliant. Très instructif sur le plan humain au-delà de la sociologie !
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critiques presse (1)
LaViedesIdees
27 février 2015
Voyage de classes offre le récit des étonnements et des déconvenues de trois cohortes d’étudiants en sociologie de l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis qui se rendent dans le très huppé 8ème arrondissement de Paris pour apprendre les techniques de l’enquête sociologique aux côtés de leur enseignant, Nicolas Jounin.
Lire la critique sur le site : LaViedesIdees
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
La violence symbolique est cette forme particulière de contrainte qui ne peut s’exercer qu’avec la complicité active – ce qui ne veut pas dire consciente et volontaire – de ceux qui la subissent et qui ne sont déterminés que dans la mesure où ils se privent de la possibilité d’une liberté fondée sur la prise de conscience.
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À l ' origine, elles établissent quatre catégories dont trois seulement renvoient à une couleur : "Blanc, Jaune, Beur, Noir". Mais, écrivent - elles, "au cours de notre comptage, d ' autres nuances de couleur de peau sont apparues, telles que "marron clair", "marron foncé" et " marron très foncé" pour les couleurs qui ne pouvaient pas être comptabilisées dans la catégorie "noir" ". Leur perplexité ne cesse de grandir. "Par exemple : est-ce qu' un Philippin est "noir"? Il n ' est pas "beur" ni "marron clair", en comparaison avec un Maghrébin, un Emirati ou un Iranien ; dans ce cas, il est peut - être "marron foncé" mais il n ' est pas "noir", en comparaison avec les populations "noires d ' Afrique". De même : est-ce qu' un Pakistanais est "noir"? Est ce qu'un Cambodgien est "noir"?
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La rigueur, sinon l ' honnêteté méthodologique, impose donc d ' équilibrer modalités positives et négatives. Pour tout "oui", il faut offrir un "non". Si l ' on préfère décliner des options moins binaires, pour un "toujours" il faut un "jamais" et pour un "souvent" il faut un " rarement". Plus tard, il importera tout autant de préserver cette balance des modalités dans l ' interprétation des résultats, à l ' encontre par exemple de ce que fait le très officiel, et souvent cité par les médias, Observatoire national de la délinquance et de la répression pénale. Ce dernier demande périodiquement à un échantillon de sondés "Vous arrive - t - il personnellement de vous sentir en insécurité? " et propose comme modalités de réponse "souvent ", "de temps en temps", "rarement ", "ne sait pas". Jusqu'ici, tout va bien. Mais dans l ' exposé des résultats, l ' Observatoire agrège ensuite les réponses "souvent ", " de temps en temps" et " rarement " et range tous ceux qui les ont retenu du côté des individus se sentant en insécurité, tandis que seuls ceux qui ont osé répondre "jamais " sont comptés dans l ' autre camp -ces derniers restent cependant, de sondage en sondage et en dépit de cette manipulation, largement majoritaires.
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Et de quelle couleur sont ceux qui ne sont pas « de couleur » ? », « Une telle expression illustre l’asymétrie propre à l’idéologie raciste, qui traite les racisés comme « différents », mais sans préciser de quoi ils sont différents, sans énoncer la norme implicite dont ils dévieraient
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Je trouvais ridicule de se mettre la pression, de souffrir du regard des autres, parce que cela conduit in fine à légitimer ce rapport de domination.
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