AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Eraste Pétrovitch Fandorine tome 13 sur 13
EAN : 9782264069467
528 pages
10-18 (20/10/2016)
3.98/5   25 notes
Résumé :
Eraste Fandorine a mis un point d'honneur à capturer un dangereux terroriste révolutionnaire, particulièrement habile et retors. Il découvre vite que l'homme s'est réfugié à Bakou, la ville la plus riche de l'Empire russe, aux mains de quelques magnats du pétrole de toutes nationalités (des Russes, des Arméniens, des Géorgiens, des Azéris...). En cette veille de Première Guerre mondiale, Bakou constitue aussi un nid d'espions particulièrement actifs. La femme de Fan... >Voir plus
Que lire après La ville noireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Eraste Pétrovitch Fandorine est et reste un formidable enquêteur mi James Bond ,mi- Sherlock Holmes, mi- Scapin, mi Casanova .Quoi ? cela fait beaucoup de moitié ? mais il en faut autant et plus pour ce héros universel .Blague dans le coin cet opus malgré quelques petites digressions reste un excellent bouquin au scénario angoissant à quelques jours de la catastrophe mondiale de 1914 qui va ensanglanter le monde , pataugeant à Bakou dans le pétrole , les roubles , le terrorisme , les amours finissants et commençants , les révolution a venir , la fidélité et la traîtrise . la grave blessure d un ami C est comme d habitude enlevé , prenant et le dernier rebondissement inattendu Certes après les dernières lignes on peut penser qu' il n y aura pas de suite car l auteur a écrit 4 aventures du petit fils d Eraste prénommé Nicholas , Mais dans la bibliographie d' Akounine figure après ce récit un titre en russe , depuis 2015, alors les éditions 10/18 et /ou Points vont-elles le faire traduire ou nous laisser mourir idiots
Commenter  J’apprécie          151
Comme tous les ans je me suis rendue au salon "Livre Paris" 2018. Russie, premier stand visité en sa qualité de pays invité. Je suis à la recherche d'un roman policier.
Un peu perdue j'interroge une responsable qui me conduit près des tables sur lesquelles se mêlent des livres en français et en russe sur des sujets variés. Elle me donne le nom de deux écrivains de roman policier, Alexandra Marinina et Boris Akounine.
Peu de livres de Marinina sur les tables, de toute façon je pense avoir lu tous ses ouvrages traduits en français. Je choisis alors un peu au hasard "la Ville Noire" d'Akounine.

Je découvre le personnage d'Eraste Pétrovitch Fandorine, fonctionnaire à la retraite du ministère de l'intérieur. "La ville noire" est le 13eme volume de la série qui lui est consacrée. Il semble qu'il y ait un 14eme volume, non traduit en français à ce jour.

Nous sommes en juin 1914. Fandorine est à Yalta. Se trouve également dans cette ville un dangereux révolutionnaire surnommé Ulysse. Après l'assassinat d'un colonel, Ulysse se serait rendu à "la ville noire".

Fandorine découvre que la ville noire n'est autre que la ville de Bakou, ville très riche grâce à son pétrole. Accompagné de son serviteur japonais, Massa, il prend le train direction Bakou.

Nous sommes à la veille de la grande guerre, L'attentat de Sarajevo vient de se produire. Dans la ville noire se croisent un monde plus ou moins cosmopolite comme Claire Delune, actrice et femme de Fandorine en compagnie de l'équipe du filme, des magnats du pétrole dont une femme, la belle Saadat, des bandits plus ou moins sympathiques comme Gassym, des politiques comme le consul d'Autriche, et bien sûr des révolutionnaires comme Ulysse.

Je ne me suis pas ennuyée à la lecture de ce livre que je classe plutôt dans la catégorie des romans d'aventure, type XIXe siècle, avec ses rebondissements et ses personnages plus ou moins sympathiques ou patibulaires, que dans la catégorie roman policier.

La lecture des dernières pages est une vrai surprise et un choc pour le lecteur.







Commenter  J’apprécie          40
J'ai retrouvé Eraste Fandorine avec grand plaisir ! En cet été 1914, les complots et manigances autour du tsar prennent une dimension apocalyptique. Les factions révolutionnaires tendent des toiles qui semblent se resserrer inexorablement. Dans Bakou, la ville noire, le pétrole fait et défait les fortunes alors que l'attentat de Sarajevo suscite les pires craintes. Alors que Massa, son fidèle ami, se meurt à l'hôpital, Fandorine découvre les innombrables visages de la trahison.
Cette nouvelle aventure du célèbre détective a le goût de la fin. Fin d'une époque qui va sombrer dans les horreurs de la guerre, fin du tsar et de l'Empire russe, fin aussi - peut-être - du héros. L'intrigue est complexe et enchevêtrée comme devait l'être la situation politique de l'époque. Fandorine se découvre faillible et c'est avec appréhension que j'ai suivi ses pérégrinations sans jamais me douter du mot de la fin. Un Akounine comme j'aime ! Avec des rebondissements, d'invraisemblables péripéties, un suspense à perdre le souffle et l'ironie amère qui marque le personnage.
Commenter  J’apprécie          20
L'action se situe à Bakou au début du XX°, juste avant le début de la Grande Guerre, dans le milieu des pétroliers, la mouvance SR, la rivalité entre Arméniens et Azéris et sur fond de géopolitique, notamment pour les besoins en pétrole qu'occasionnera la guerre que tous voient se profiler. le personnage principal va y mener son enquête au milieu de la corruption, des intérêts personnels, des enjeux de pouvoir…
Commenter  J’apprécie          30
Eraste Petrovitch Fandorine est en mission à Bakou à la poursuite d'un terroriste qui menace le tsar. Nous sommes en 1914, juste au moment de l'attentat de Sarajevo et nombreux sont les révolutionnaires de toutes tendance qui veulent faire tomber la monarchie.

Pauvre Eraste Petrovitch ! Boris Akounine s'est plu à le placer dans des situations particulièrement déconcertantes et notre héros court de fausse piste en fausse piste pour arriver à un dénouement qui, ma foi, pourrait bien annoncer la fin de la série.

Quant à moi j'ai plaisir comme toujours à retrouver ce personnage de dandy japonisant et son fidèle Massa (lui aussi en bien mauvaise posture). Sous des dehors détachés de tout c'est un coeur d'artichaut qui craque cette fois pour une jeune veuve bakinoise qui n'a pas froid aux yeux. Il y a aussi une intéressante description de la vile de Bakou et de l'industrie du pétrole à cette époque qui me fait penser à ce que j'avais lu dans L'orientaliste.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
" Qu'elle aille au diable ! Qu'elle se débrouille toute seule avec son adorateur !" eut envie de répondre Fandorine. Nom d'un chien, le monde est au bord de la catastrophe, chaque heure est précieuse, et il faudrait à nouveau se traîner dans cette ignoble Ville Noire, délivrer Claire de sa prison et la ramener à Bakou. Et puis perdre encore du temps en scènes d'hystérie et en discours consolateurs. Impossible !
Mais avait-t-il le choix ?
Commenter  J’apprécie          40
Comment pouvait-on devenir aveugle au point de perdre la tête pour une poseuse inconstante, frivole et sans cervelle ? Son inconstance, hélas, n’était pas synonyme d’infidélité conjugale. Claire n’avait aucun goût pour les petites intrigues. Son plus grand plaisir, le sens de toute son existence, était non pas de se livrer à l’amour, mais de le provoquer. Et le cinéma se prêtait à merveille à cette folie. Son beau visage sur l’écran affolait les hommes, créant une illusion d’intimité, mais le lien, bien sûr, restait immatériel.
Commenter  J’apprécie          10
Vous êtes là, installé dans votre chambre d'hôtel, occupé à lire La Cerisaie, tentant pour la énième fois de comprendre pourquoi l'auteur a qualifié de comédie cette pièce d'une tristesse intolérable, et tout à coup un fou en uniforme de général fait irruption et commence à vous débiter une histoire à dormir debout, mêlant Ulysse, Athéna et on ne sait quel Mannlicher à visée optique. Tous les deux mots, il répète : "Vous seul pouvez sauver l'honneur d'un vieux soldat", tandis que ses yeux à fleur de tête s'emplissent de larmes.
Commenter  J’apprécie          10
Cet officier de trente-sept ans, qui avait fait une carrière fulgurante d’abord dans le corps de la Gendarmerie, puis au Département de la Sécurité, était l’un des hommes les plus détestés de Russie. Les révolutionnaires condamnés à la potence grâce à ses efforts se comptaient par dizaines ; ceux expédiés aux travaux forcés, par centaines. À quatre reprises, on avait tenté de l’assassiner, mais le colonel était prudent et adroit.
Commenter  J’apprécie          10
Il est de règle de tenir son nikki chaque jour. Il n’est pas de motif valable qui autorise à l’interrompre. Ni la maladie, ni le chagrin, ni le danger ne peuvent être invoqués pour excuse. Si vous vous trouvez en plein désert, sans papier ni pinceau, écrivez sur le sable avec un bâton. Si vous avez été victime d’un naufrage et que vous flottez sur la mer, étendu sur une planche, promenez votre doigt sur la surface de l’eau.
Le style est d’une extraordinaire importance, en aucun cas on ne saurait en changer.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Boris Akounine (1) Voir plusAjouter une vidéo

Boris Akounine : Le Gambit turc
Depuis le canal Krioukov à Saint Pétersbourg en Russie, Olivier BARROT présente "Le Gambit turc" de Boris AKOUNINE. le présentateur lit un très court extrait du livre.
autres livres classés : russieVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (65) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}