Comme tous les ans je me suis rendue au salon "Livre Paris" 2018. Russie, premier stand visité en sa qualité de pays invité. Je suis à la recherche d'un roman policier.
Un peu perdue j'interroge une responsable qui me conduit près des tables sur lesquelles se mêlent des livres en français et en russe sur des sujets variés. Elle me donne le nom de deux écrivains de roman policier,
Alexandra Marinina et
Boris Akounine.
Peu de livres de Marinina sur les tables, de toute façon je pense avoir lu tous ses ouvrages traduits en français. Je choisis alors un peu au hasard "
la Ville Noire" d'Akounine.
Je découvre le personnage d'Eraste Pétrovitch Fandorine, fonctionnaire à la retraite du ministère de l'intérieur. "
La ville noire" est le 13eme volume de la série qui lui est consacrée. Il semble qu'il y ait un 14eme volume, non traduit en français à ce jour.
Nous sommes en juin 1914. Fandorine est à Yalta. Se trouve également dans cette ville un dangereux révolutionnaire surnommé Ulysse. Après l'assassinat d'un colonel, Ulysse se serait rendu à "
la ville noire".
Fandorine découvre que
la ville noire n'est autre que la ville de Bakou, ville très riche grâce à son pétrole. Accompagné de son serviteur japonais, Massa, il prend le train direction Bakou.
Nous sommes à la veille de la grande guerre, L'attentat de Sarajevo vient de se produire. Dans
la ville noire se croisent un monde plus ou moins cosmopolite comme Claire Delune, actrice et femme de Fandorine en compagnie de l'équipe du filme, des magnats du pétrole dont une femme, la belle Saadat, des bandits plus ou moins sympathiques comme Gassym, des politiques comme le consul d'Autriche, et bien sûr des révolutionnaires comme Ulysse.
Je ne me suis pas ennuyée à la lecture de ce livre que je classe plutôt dans la catégorie des romans d'aventure, type XIXe siècle, avec ses rebondissements et ses personnages plus ou moins sympathiques ou patibulaires, que dans la catégorie roman policier.
La lecture des dernières pages est une vrai surprise et un choc pour le lecteur.