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Soeur Pélagie tome 1 sur 3

Alexandre Karvovski (Traducteur)Odette Chevalot (Traducteur)
EAN : 9782264043207
352 pages
10-18 (24/08/2007)
3.47/5   63 notes
Résumé :
En cette fin de XIXe, rien ne semble pouvoir troubler la quiétude de Zavoljsk, province russe au bord de la Volga. Pourtant, l'assassinat d'un bouledogue blanc, premier mâle d'une lignée très rare, va propager une onde de choc inattendue parmi ses habitants. Encore loin d'imaginer les conséquences, Monseigneur Mitrophane, archevêque de Zavoljsk, charge Pélagie, une jeune religieuse orthodoxe, de se rendre au manoir de la propriétaire éplorée du chien. Mitrophane acc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman se passe en Russie. Une jeune religieuse, Pélagie, est chargée de résoudre l'assassinat de bouledogues blancs. L'enquête est menée et le coupable désigné. L'histoire se poursuit et d'autres crimes sont commis mais résolus par Pélagie. Ce roman est le premier d'une trilogie.

Roman qui décrit la société russe de l'époque, bien écrit, avec des phrases un peu longues à mon goût (5 lignes). Parfois l'auteur nous interpelle, nous indique qu'il n'est pas utile de lire tel chapitre. Il y a de l'humour. A lire absolument avec un dictionnaire à proximité à moins que vous ne connaissiez déjà le sens des mots suivants : knout, lucre, séditieux, arrérages, concussionnaires..... Il y a même un mot qui ne figure pas dans mon Larouse : péculat. Si quelqu'un pouvait m'en trouver la signification, vous seriez bien aimable.

Un bémol cependant : à cause de la longueur des phrases il faut vraiment se concentrer sinon on perd vite le fil. de plus lorsque l'on a le nom du ou des coupables, je trouve que ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, il n'y a pas à proprement parler d'enquête. En tout cas, on n'en voit pas le fil. Aucune pause dans les chapitres. Tout est écrit sans espace donc lourd à lire.

Globalement j'ai plutôt bien aimé.
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J'aime tout dans les livres de Boris Akounine : son style, ses personnages, l'intrigue. Que ce soit dans la trilogie consacré à Soeur Pélagie ou que ce soit dans les romans des Fandorine (grand-père et petit-fils), l'auteur nous raconte des histoires bien ficelées en même temps qu'il nous présente un portrait au vitriol de la Russie tsariste de la fin du XIX siècle. Une fois qu'on a lu un de ses romans, on ne peut pas s'empêcher de vouloir lire tous les autres.
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Dans le petit village de Zavoljsk au fin fond de la Russie d'Alexandre III, se produisent d'inquiétants évènements : le cadavre d'un bouledogue blanc, orgueil de la matriarche et fruit d'une longue et patiente sélection est retrouvé mort. Les deux autres chiens de cette grande dame vont bientôt subir le même sort. Les cadavres d'un marchand de bois et de son fils vont être retrouvés dans le fleuve, dépourvus de têtes. Un étrange représentant du pouvoir central arrive alors sur place pour reprendre la situation en main et accuse immédiatement un groupe de vieux-croyants d'être retombé dans d'anciennes pratiques barbares. Les cadavres s'accumulent. Mais Soeur Pélagie, jeune religieuse orthodoxe à l'esprit bien affuté va finir par démêler cet inextricable imbroglio…
Ce très bon roman policier est le premier volet d'une trilogie mettant en vedette les deux religieux détectives chers à Akounine, Pélagie, rousse, myope et maladroite qui réfléchit en tricotant et son supérieur l'évêque Mitrophane, bel esprit brillant et un peu prétentieux mais incapable de résoudre les énigmes sans l'aide de sa version russe de Miss Marple. On comprendra qu'Akounine est une sorte de fils spirituel de la grande Agatha Christie, que ses intrigues policières compliquées à souhait sont rondement menées, pleines de rythme et de suspens avec en prime le dépaysement apporté par ce milieu orthodoxe de la vieille Russie de Tchékov ou de Pouchkine. Ce premier tome a déjà les honneurs de la collection « romans policiers » 10/18 !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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J'aime décidemment bien le style de Boris Akounine. Pas tant pour l'intérêt d'intriques sophistiquées ou d'enquêtes particulièrement bien menées mais ce style typiquement russe de description drôle et caustique de leur société, les travers, les défauts mais aussi parfois les grandeurs des gens ordinnaires. Après le nécessaire temps d'adaptation au noms à rallonge (merci la liste des personnages en début de roman!) un vrai délice.
Quand à l"héroïne de cette série, elle n'est évidemment pas sans rappeler une autre enquêtrice rousse qui oeuvrait queques siècles plus tôt et beaucoup plus à l'ouest... soeur Fidelma. Une bonne recette!
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Je reste un peu sur ma faim avec cette lecture. La 4ème de couverture m'avait pourtant bien attirée. le personnage de Pélagie est atypique, une sorte de Miss MARPLE croisée avec le personnage de la série soeur thérèse. com, mais j'attendais qu'elle soit plus présente. L'enquête et l'énigme m'a paru trop légère, on perd beaucoup de temps à digresser sur les évènements et personnages politiques. Et pour finir j'ai toujours beaucoup de mal avec les patronymes multiples des uns et des autres, on s'y perd. Je lirais peut être la suite si elle tombe par hasard dans ma PAL, mais je ne vais pas forcément la rechercher.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Ce credo que vous venez d'exposer est une aberration dangereuse. Constantin Pétrovitch n'est pas né d'hier, il sait aussi bien que moi qu'on ne peut amener quiconque à embrasser une autre foi par la force, qu'il ne s'agit alors que de suivre tel ou tel rite religieux, ce qui, en termes de monolithisme de l'Etat, n'a aucune portée. Je suppose que monsieur le procureur général poursuit d'autres buts que j'ignore, sans rapport avec la foi. Par exemple, l'introduction des procédés policiers dans le domaine spirituel.
- Et alors ? Fit Tintinov, en haussant les épaules. L'empire qui est le nôtre, s'il se maintient, ne le fera que grâce à la fermeté dont saura faire preuve le pouvoir en place. Tout dissident ou hérétique doit savoir à chaque minute qu'il est surveillé, qu'on ne le laissera pas jouer avec le feu ni en faire à sa guise. La liberté est bonne pour les Gaulois et les Anglo-Saxons, notre force à nous c'est l'unité et l'obéissance.
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Mitrophane a toujours affirmé que la femme fait l'homme, idée qu'il illustrait à l'aide d'une allégorie mathématique. Comme quoi l'homme serait l'unité et la femme le zéro. Quand ils vivent chacun pour soi, lui ne vaut pas grand-chose, elle ne vaut rien du tout, mais qu'ils s'unissent dans le mariage et apparaît un nouveau nombre. Si l'épouse est bonne, elle se range derrière le un et la valeur de celui-ci s'en trouve décuplée. Mais si l'épouse est mauvaise, elle se place devant et déprécie d'autant l'homme, en le transformant en un dixième.
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Video de Boris Akounine (1) Voir plusAjouter une vidéo

Boris Akounine : Le Gambit turc
Depuis le canal Krioukov à Saint Pétersbourg en Russie, Olivier BARROT présente "Le Gambit turc" de Boris AKOUNINE. le présentateur lit un très court extrait du livre.
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