Lorsque Jo se réveille de sa sieste vespérale en cette fin d'après-midi d'un dimanche tranquille, auprès d'une rivière, alors que sa canne à pêche et surtout l'hameçon accroché au bout de la ligne attendent un poisson suicidaire, il pense avoir passé un après-midi calme et paisible, comme bien d'autres.
Pourtant le retour vers la grande ville ne se déroule pas exactement comme d'habitude. Aucun bruit ne trouble la sérénité du paysage. Il ne rencontre aucune âme qui vive, aucune voiture.
Silence et solitude semblent s'être donné la main. Cela ne l'inquiète guère, juste un certain trouble l'habite. Quelques trous de mémoire également. Comme des absences.
Mais chez lui, l'horreur l'attend. D'abord son fils qui inexplicablement tente de l'électrocuter, puis sa jeune fille, encore un bébé, qui le mord cruellement, puis sa femme qui elle aussi veut attenter à sa vie.
Mais la terreur ne fait que commencer et tout bascule comme s'il était entré dans un monde parallèle.
Le héros se débat contre des entités qu'il ne peut maîtriser. Il ne doit son salut que dans la fuite. C'est l'incompréhension la plus totale qui le guide.
Débutant de façon fort bucolique, l'angoisse s'installe très vite dans ce roman de
Jean-Pierre Andrevon.
Malheureusement, l'épilogue ne concrétise pas tous les espoirs, toutes les promesses du début et le lecteur ressort légèrement frustré de cette histoire.
Réédition : Collection Anticipation N°1836. Editions Fleuve Noir. Parution septembre 1991. 192 pages.
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