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609 pages
Harper Voyager (15/12/1983)
4.07/5   30 notes
Résumé :
Un enfant n'est pas fait pour être gardé par un être de métal " : tel est le point de vue d'une mère en 1998.
Elle aura l'occasion de changer d'avis. Le robot est pour l'homme un jouet inoffensif. Un serviteur irréprochable. Un ami sûr.
Mieux : les nouveaux modèles sont conscients, autonomes, sensibles. Ils savent qu'il faut réparer les humains. Ils vont jusqu'à faire l'amour avec eux. Si ça peut les aider...
L'humanité n'est pas facile à compre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Biiip...tuc, tuc,grrrr..... Biour....Bonyour.... slong, Biiippp bip....Bongiorno......click...

Bonjour... Biiip system ok, vérouillage en cours....

Bonjour, je suis Mootii le petit robot. Aujourd'hui je suis venu pour vous parler de mes congénères.

Ce livre, comportant 33 nouvelles écrites par Isaac Asimov, fait partie du recueil "le Grand Livre des Robots" et en constitue les premières 530 pages écrites en de minuscules caractères sur du papier dont les pages sont tellement fines qu'on voit à travers.

Ces 33 nouvelles parlent toutes des mes copains les robots. Certains d'ailleurs n'y apparaissent pas sous leur meilleur jour. Quelques-uns sont détraqués, d'autres un peu débiles. Certains réalisent des choses extraordinaires et d'autres provoquent des désastres malgré eux. Certains sont en conflit avec les trois lois de la robotique, d'autres les appliquent un peu trop à la lettre et font du zèle..... mais ils ont tous un point commun, il ont tous une part plus ou moins importante d'humanité, d'intelligence et même pour certains une âme. J'ai beaucoup aimé la petite Sally, un voiture fidèle. Ou encore le très drôle AL-76 qui confond la terre avec sa planète de destination.

Au final cette lecture a été très sympathique même si l'on ressent parfois que ces nouvelles ont étés écrites avant l'essor de la technologie et de l'informatique, que nous avons connu depuis les années 80. Je crois d'ailleurs que la meilleure définition du contenu de ce livre m'a été donnée par une personne qui se reconnaîtra sans doute: "Ce livre est gentiment désuet mais très sympa, il est surtout un monument de la SF".

Mon seul petit regret réside dans le fait qu'au final ces histoires se ressemblent beaucoup. On est toujours dans le schéma du robot qui s'humanise. Ça manque un peu de robots méchants ou machiavéliques. Question de goûts personnels, même si Isaac Asimov le précise dès le départ dans sa préface. Les robots méchants n'étant clairement pas le traitement qu'il désirait faire de ses robots.

M'enfin, je ne boude pas mon plaisir de lire les aventures de mes amis robots et d'ayeurs je pench....qweeeeee...slaps... paf.... stiiiiingggg clac boing.
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Bonjour, je suis Mootii le petit robot. Aujourd'hui je suis venu pour vous parler de mes congénères. Ce livre, comportant 33 nouvelles écrites par Isaac Asimov... Out of memory

Note 4/6
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Isaac Asimov, un auteur culte de Science-Fiction que je me dois de lire depuis des années… C'est maintenant chose faite!

Ici, ce n'est pas moins de 33 nouvelles faisant parti du recueil « Nous les robots ». Des nouvelles allant de 4 à 20 pages pour un total de 500 pages au total. Ces nouvelles ont été écrites des années 50 aux années 80 pour les plus récentes. Ce recueil regroupe des joyaux de littérature SF concernant la robotique. Ces joyaux ont été disposé dans l'ordre voulu par Asimov qui a tendance à suivre, non pas l'ordre de parution, mais bien l'ordre chronologique des histoires. Il faut savoir que « le cycle des robots » est un prélude à un autre cycle culte, à savoir celui de Fondation.

Tout commence avec 3 nouvelles classées dans « Robots non humains » et on plonge très facilement dans l'univers d'Asimov. La première nouvelle, « le meilleur ami du petit d'homme » est même très touchante, un choc pour moi en 3 pages. Mais les chocs vont se multiplier au cours de la lecture dans le tout est fluide, bien écrit et plaisant tout en ajoutant une grosse dose de réflexion. La nouvelle « Sally » est tout autant de qualité et fait échos à d'autres livres de bagnoles tel que Christine de King. Enfin « Un jour… » est peut-être en deça des deux autres.

Le tout s'enchaine avec les « robots immobiles », comprenez les ordinateurs. Et là on entre tout de suite dans une dimension plus profonde : l'utilisation des ordinateurs et le rapport humain/intelligence artificielle. Les nouvelles « Point de vue », « Prenez donc ! » et l'excellente « L'amour vrai » (un homme qui cherche l'amour de sa vie en utilisant un ordinateur, renversant !) compose cette partie.

C'est ensuite le tour des « Robots métalliques » avec 7 nouvelles dont la première de Asimov : « Robbie ». Cette dernière est l'une des plus touchantes du recueil. En effet, cela raconte l'attachement d'un enfant pour un robot, vraiment poignant et c'est bien là tout le génie de Asimov. D'autres nouvelles m'ont beaucoup plu (s'il fallait en choisir) : « Etranger au paradis » qui montre le malheur d'un robot non adapté à son environnement, « Victoire par inadvertance » qui est la seule nouvelle nous mettant en contact avec des extra-terrestres (de Jupiter) avec une fin étonnante et enfin « AL-76 perds la boussole » qui développe un suspens intense concernant un robot pommé sur Terre, se croyant sur la Lune.

Quand on arrive dans la partie « Robots humanoïdes », Asimov se joue de nous en montrant qu'un robot peut se faire passer pour un Homme. Cela fait des nouvelles « Assemblons-nous » sous climat de guerre froide et « L'incident du Tricentenaire » des nouvelles à la limite de l'enquête policière. le suspens pour la première est à son comble. La dernière nouvelle de cette partie « Effet miroir » se montre comme une nouvelle « polar » avec comme star l'enquêteur Baley, héros des deux romans : « Les cavernes d'aciers » et « Face aux feux du soleil ».

On en arrive ensuite à des nouvelles rassemblant des personnages récurrents de l'oeuvre de Asimov :
- le duo Powell et Donovan, deux testeurs roboticiens se retrouvant sans arrêt dans des situations loufoques, à la limite du possible, souvent en risque de mort soudaine à cause d'un robot, non pas défaillant, mais en état de « bug » face à une situation improbable. Oui on retrouve bien ici le côté mathématicien de Asimov : Comment mixer les trois lois de la robotique et faire naitre toute sorte de problèmes existentiels pour un robot. Ingénieux !
- Susan Calvin, femme robopsychologue, figure du féminisme du futur, femme de caractère et très charismatique ! Je vous laisse découvrir ce personnage, je l'ai adoré ! Les nouvelles (au nombre de 11) font évoluer le personnage jusqu'à sa mort. Parmis ces nouvelles : « Conflit évitable » est beaucoup plus politique et montre un monde nouvellement organisé et « le robot qui rêvait » très dérangeante ». On y voyage beaucoup, la notion de voyage stellaire est évoqué et le tout s'articule souvent autour de la peur du robot pour l'Homme. Pour info, un prequel est dispo concernant l'histoire de Susan Calvin mais non écrit par Asimov.

Pour finir, deux nouvelles se déroulent après l'ère Susan (comme quoi, ce personnage est vraiment monstrueux) à savoir « Pour que tu n'y intéresses » pas folle et allant vers un futur robotique très négatif, ce qui est assez étonnant pour Asimov et enfin « L'Homme Bicentenaire », l'une des nouvelles les plus célèbres de Asimov (de par son adaptation) et très touchante.

Ainsi, je ne peux que vous conseiller le recueil Nous les robots. Oui parce que Asimov nous plonge dans un futur si réel qu'il nous enrichi. Et qui sait… Peut-être qu'un jour, les robots décrits existeront ?
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J'ai récemment replongé dans l'univers fascinant d'Isaac Asimov avec son recueil de nouvelles, « Nous les robots » offert par mon papa. Ce fut une expérience immersive qui m'a transportée à travers différentes facettes de la robotique, explorant des concepts allant de l'intelligence artificielle à la moralité des machines et introduit également les fameuses lois de la robotique, au nombre de 3. Ce recueil, premier volume du « Grand Livre des robots T1», est une véritable pépite pour les amateurs de science-fiction.

Asimov ne se contente pas de raconter des histoires sur les robots ; il les utilise comme des miroirs pour réfléchir sur l'humanité elle-même. Les nouvelles sont regroupées par thèmes, offrant ainsi une variété de perspectives sur les robots et leurs interactions avec les humains. L'écriture d'Asimov est d'une clarté remarquable, ce qui rend la lecture fluide et accessible. Comme le dit si bien Jacques Goimard dans sa préface, Asimov parvient à rendre des concepts complexes compréhensibles sans jamais perdre le lecteur en route.

Parmi les thèmes explorés, on retrouve la question de l'éthique, de la responsabilité humaine envers les machines, mais aussi celle de l'évolution de la conscience artificielle. Chaque nouvelle offre une réflexion profonde sur ces sujets, tout en maintenant un rythme captivant qui pousse à tourner les pages avidement.

Les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, sont dépeints avec finesse, ce qui contribue à rendre chaque histoire vivante et immersive. le développement des personnages, notamment celui des robots, est un aspect particulièrement intéressant, car il soulève des questions sur la nature de l'intelligence et de la conscience.

Ce qui distingue « Nous les robots » des autres oeuvres de science-fiction, c'est la capacité d'Asimov à rendre des concepts futuristes accessibles et pertinents. Son style d'écriture simple mais efficace permet à chacun de s'immerger dans son univers sans difficulté. Chaque nouvelle est une petite pépite de réflexion et d'imagination, offrant au lecteur un véritable festin intellectuel. J'ai cependant constaté que certaines nouvelles se ressemblaient un peu, mais cela n'enlève rien à l'intégralité du recueil.

Personnellement, j'ai été particulièrement touchée par la première nouvelle du recueil, qui remet tout de suite dans l' « ambiance Asimov ». Celle-ci est très courte, et cependant, la plume de l'auteur fait que quelques pages suffisent pour la rendre très émouvante. Il faut dire que j'adore les toutous aussi, robots, vivants, peu importe !

En conclusion, « Nous les robots » est un recueil de nouvelles captivant, qui séduira à la fois les amateurs de science-fiction et les néophytes. Avec son style d'écriture clair et ses réflexions profondes sur l'humanité et la technologie, Isaac Asimov nous offre un voyage inoubliable dans un monde où les robots deviennent plus humains que jamais. Je lui attribue sans hésitation une note parfaite de 5/5, et je le recommande vivement à tous ceux qui souhaitent explorer les frontières de l'imaginaire.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
INTRODUCTION

Je n’avais pas encore atteint vingt ans que j’étais déjà un lecteur assidu de science-fiction. J’avais lu de nombreuses histoires de robots, et j’avais découvert qu’on pouvait les ranger en deux catégories.

Dans la première apparaissait le « Robot-Menaçant ». Inutile de s’étendre sur ce sujet. De telles histoires mélangeaient les « clank-clank », les « aarghh » et les discours du genre : « Il est des choses que l’homme doit ignorer. » Assez rapidement, elles perdirent pour moi tout attrait.

La seconde catégorie, très nettement minoritaire en volume, était celle du « Robot-Émouvant ». Dans ces histoires, qui me ravissaient, les robots étaient attachants et la plupart du temps tyrannisés par de cruels échantillons de l’humanité. A la fin de l’année 1938, deux représentants de ce genre firent grosse impression sur moi. La première histoire, « I, Robot », une nouvelle d’Eando Binder, mettait en scène un robot plein de bonté nommé Adam Link ; la seconde, « Helen O’Loy »[1], de Lester Del Rey, me toucha beaucoup par sa description d’un robot possédant toutes les qualités d’une parfaite épouse.

Aussi, lorsque je m’attelai à la rédaction de ma première histoire de robot, le 10 juin 1939 (eh oui, je note méticuleusement ces choses-là), il était évident que j’avais choisi la seconde catégorie. Ce fut « Robbie », où l’on trouvait un robot-nurse, une petite fille, une bonne dose d’amour, une mère pleine de préjugés et un père trop faible, un grand chagrin et une triste réunion.

Mais il m’arriva quelque chose de très étrange tandis que j’écrivais cette première histoire. J’entrevis la possibilité d’un robot qui ne fût ni menaçant ni émouvant. L’idée me vint de robots construits comme de simples produits industriels par des ingénieurs pragmatiques. Ils seraient donc pourvus de sécurités pour ne pas devenir une menace, et conçus pour des tâches spécifiques, de sorte qu’aucune émotion ne devrait interférer dans leur fonctionnement.

Cette « fonctionnalité » devait marquer de plus en plus mes histoires de robots, jusqu’à ce que la définition du robot dans la science-fiction change complètement – non pas seulement dans mes propres histoires, mais chez la plupart de mes confrères écrivains.

Cette évolution m’emplit d’aise et, pendant quelques années, j’admis sans grande réticence être « le père des nouvelles histoires de robots ».

Le temps passa, et je fis d’autres découvertes qui me ravirent. Par exemple qu’en utilisant le mot « robotique » pour décrire l’étude des robots, j’avais créé sans le savoir un nouveau terme (dans « Cercle vicieux », publié en 1942). Le mot est maintenant passé dans le langage courant. Des journaux et des livres s’en servent dans leurs titres, et l’on se souvient généralement que j’en suis l’inventeur. Et n’allez pas croire que je n’en tire pas une fierté légitime : les gens qui ont créé un vocable scientifique usité ne sont pas légion, et bien qu’ayant agi inconsciemment, je n’ai aucune intention de laisser sombrer dans l’oubli cette anecdote !

Qui plus est, dans « Cercle vicieux », j’exposais pour la première fois et en détail mes « Trois Lois de la Robotique », qui devaient elles aussi devenir célèbres. Du moins sont-elles citées ici et là, en de nombreuses occasions qui n’ont aucun rapport, même lointain, avec la science-fiction. Et les gens qui travaillent dans le domaine de l’intelligence artificielle saisissent parfois l’occasion d’une rencontre pour me dire que les Trois Lois sont d’après eux un très bon guide.

Lorsque j’écrivais ces histoires de robots, je ne prévoyais pas que les robots apparaîtraient de mon vivant. En fait, j’étais même certain du contraire, et j’aurais parié là-dessus des sommes fabuleuses (enfin, quinze cents, puisque c’est le maximum que je m’autorise à parier quand je suis sûr de mon coup…).

Depuis la parution de ma première histoire de robots, quarante-trois années se sont écoulées, et nous vivons effectivement avec des robots. Et des robots tels que je les avais imaginés, à usage industriel, créés par des ingénieurs pour accomplir des tâches bien précises et limités par des sécurités internes. On en trouve dans de nombreuses usines, en particulier au Japon où les chaînes d’assemblage des firmes automobiles sont entièrement robotisées.

Bien sûr, ces robots ne sont pas aussi intelligents que ceux que j’avais imaginés. Ils ne sont pas positroniques, ni même humanoïdes. Néanmoins ils évoluent rapidement et deviennent chaque jour plus efficaces, dans des domaines de plus en plus variés. Qui peut dire ce qu’ils seront dans quarante ans ?

Il est une chose dont nous avons maintenant la certitude : les robots changent la face du monde et nous mènent vers un avenir que nous ne pouvons encore définir clairement.

Comment sont nés ces robots bien réels ? La source de création la plus importante est une entreprise appelée Unimation Inc., à Danbury, dans le Connecticut. La firme est la première productrice de robots industriels du globe et responsable d’environ un tiers du parc installé dans le monde entier. Elle est dirigée par Joseph F. Engelberger, qui la fonda à la fin des années 50, vouant ainsi sa carrière à ces robots qui l’intéressaient tant.

Mais comment donc cet homme en est-il venu à se passionner pour un tel sujet ? Si l’on en croit ses propres déclarations, il commença à s’intéresser aux robots dans les années 40, alors qu’il étudiait la physique à l’université de Columbia et lisait les histoires de robots écrites par son condisciple de Columbia, un certain Isaac Asimov.

Dieu tout-puissant !

Voyez-vous, à l’époque, je n’avais pas grande ambition en écrivant ces histoires de robots. J’espérais simplement les vendre à des magazines afin de récolter les quelques centaines de dollars nécessaires à la poursuite de mes études. Et j’avais hâte de voir mon nom imprimé.

Si j’avais choisi un autre genre littéraire, ce sont en effet les seuls résultats que j’aurais atteints. Mais comme j’écrivais de la science-fiction, et uniquement à cause de cela, j’ai sans le savoir donné le départ d’une chaîne d’événements qui aboutissent à une transformation de notre monde. J’ajoute qu’en 1980, Joseph F. Engelberger publia un livre intitulé Robotics in Practice : Management & Application of Industrial Robots, et qu’il eut la bonté de m’offrir la rédaction de l’avant-propos.

Tous ces éléments firent réfléchir les très aimables Editions Doubleday et…

Mes différentes histoires de robots sont parues dans pas moins de sept de mes recueils. Pourquoi les laisser ainsi dispersées ?

Puisqu’elles semblent être devenues bien plus importantes que quiconque – et leur auteur le premier – n’aurait osé l’imaginer à l’époque de leur parution, pourquoi ne pas les rassembler dans un unique volume ?


Je n’ai fait aucune difficulté pour accepter ce projet. Voici donc trente et une nouvelles écrites entre 1939 et 1977[2].


[1] « Helen O’Loy », in J. Goimard, D. Ioakimidis et G. Klein, Histoires de robots, Paris, Le Livre de Poche, 1973. (N. d. E.)

[2] Depuis cette introduction, Asimov a publié deux nouvelles histoires de robots, « le Robot qui rêvait » et « Noël sans Rodney ». Elles ont été intégrées au présent recueil, qui continue ainsi à justifier son titre original The Complete Robot (Tout sur les robots) à la date où nous mettons sous presse. Mais quand ce volume paraîtra, une nouvelle supplémentaire (« The Time Traveler ») aura paru aux États-Unis. Une histoire de robots ? Nous le saurons vite. Mais les suivantes ? Dans le doute, l’éditeur français a choisi un titre asimovien mais prudent : Nous les robots. (N. d. E.).
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Un beau jour, le petit ordinateur apprit qu'il existait des foules de grands ordinateurs de toutes espèces, des multitudes. Et le petit ordinateur comprit que les ordinateurs grandiraient toujours en sagesse et en puissance et qu'un jour... un jour... un jour...
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- Si une poule et demie pond un œuf et demi en un jour et demi, combien neuf poules pondront-elles d'oeufs en neuf jours ?
Et le Cerveau avait répondu :
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ROBOTS NON HUMAINS

Plutôt que de classer ces histoires de robots par ordre chronologique, j’ai préféré les regrouper par thèmes. Dans cette première partie, par exemple, je parle de robots à forme non humaine – ressemblant à un chien, à une automobile ou à une simple caisse. Et pourquoi pas ? Les robots industriels sont apparus dans la réalité sous des formes qui n’ont rien d’humain.
« Le Meilleur ami du petit d’homme » est donc la première histoire de ce recueil, bien qu’elle n’appartienne pas à mes premières œuvres. Écrite le 10 septembre 1974, elle vous rappellera peut-être « Robbie », son aînée de quelque trente-cinq ans, qui apparaît un peu plus loin dans ce livre. N’allez pas croire que je ne m’en suis pas aperçu.
A ce propos, vous remarquerez que dans ces trois premières histoires le caractère « Robot-Émouvant » est assez net. Dans « Sally », pourtant, il ne semble pas y avoir trace des Trois Lois et vous trouverez une ambiance plutôt « Robot-Menaçant ». Mais si j’ai envie de sacrifier à cette catégorie de temps à autre, rien ne m’en empêche, n’est-ce pas ?

P. 5
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Vidéo de Isaac Asimov
Traduit pour la première fois en langue française, Isaac Asimov, le célèbre auteur du Cycle de Fondation, raconte l'histoire d'une petite tribu semi-civilisée qui a créé en l'espace de 500 ans, grâce à leur audace et leur ingéniosité, l'une des civilisations les plus brillantes jamais vues : Rome. Son don extraordinaire pour croquer des figures historiques, rendre simples et lumineux des batailles et des événements pourtant complexes plonger au coeur des systèmes socio-politiques pour en tirer les plus évidentes leçons, entraîne le lecteur dans une aventure mémorable aux quatre coins de l'Europe. A travers cette chronique menée tambour battant, c'est aussi notre histoire qu'il raconte tant les Romains ont influencé la forme de notre vie quotidienne, nos institutions et nos idéaux de justices et d'honneur.
Vidéo réalisée par Benjamin van Blancke à partir des illustrations du livre.
Disponible en librairie. Pour en savoir plus sur cet ouvrage, écouter un extrait audio ou feuilleter des bonnes pages : https://bit.ly/46V7V84
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