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EAN : 9782021334098
368 pages
Seuil (04/01/2018)
3.85/5   40 notes
Résumé :
Aux abords de la ville de Zamana, lorsqu’une fusillade éclate entre des tueurs pakistanais et un espion américain, la vie de Nargis bascule. Pris dans les tirs croisés, Massud, son mari, architecte comme elle, épris de beauté et de justice, meurt avant qu’elle ait pu lui avouer son terrible secret.

Menacée par un officier des services du renseignement qui la somme d’accorder son pardon au meurtrier américain, Nargis craint que la vérité sur son passé ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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A Zamana, dans leur bibliothèque d'une beauté étonnante, Nargis et Massud, un couple d'architectes musulman, ont suspendu au plafond les maquettes de la mosquée de Cordoue et de Sainte-Sophie — symboles de leur exigence esthétique, de leur ouverture et communauté d'esprit...

Mais Massud meurt accidentellement dans un échange de tirs entre un Américain et des tueurs pakistanais. Pour Nargis, c'est le début d'une lutte pour échapper aux services secrets d’une armée corrompue, une fuite où la jeune femme, avec Hélène la fille de son serviteur chrétien et Imran, un Cachemirien, cherche à se soustraire à la folie des hommes.

Saisissant et poétique, le sang et le pardon décrit les réalités d'un Pakistan violent, voire même effrayant — régi par des diktats religieux et gangrené par la corruption de ses institutions. Toutefois malgré ce constat, ce très beau roman suggère la capacité d'espoir et de résistance d'un pays auquel Nadeem Aslam, même s'il l'a quitté adolescent, semble viscéralement attaché.
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Epigraphe :
« Il n'y a pire négateur de Dieu que celui qui au lieu de se révolter accepte l'injustice. »
Quatee Shifaï

Le premier endroit que l'on remarque est la forteresse du minaret. Tandis que nous en approchions, notre convoi traversa une charmante vallée entre des tumuli dominés par des platanes et des tilleuls. C'étaient les tombes de plusieurs milliers de victimes de la peste. S'épanouissaient là des fleurs multicolores, nées des cendres infectées.
Alexandre Pouchkhine, Voyage à Erzéroum au temps de la campagne de 1829.

Lire est magique et Nadeem Aslam est un grand magicien. Un regret, que l'édition française n'est pas conservé le titre original « La légende dorée » titre donné également au dernier chapitre de ce livre.

Le premier chapitre intitulé «L'amanderaie» s'ouvre sur une belle scène paisible : une nouvelle journée va commencer pour Massud qu'éveille l'appel à la prière du muezzin de la mosquée proche. À ses côtés, encore endormie, sa femme Nargis qu'il contemple.
Nargis et Massud sont tous les deux au milieu de leur vie. Ils sont architectes et ont bâti ensemble nombre de bâtiments dont une mosquée que beaucoup estiment être le plus beau monument moderne du Pakistan et un bâtiment qui doit accueillir les milliers de livres d'une des plus anciennes bibliothèque de la ville de Zamana où ils demeurent.
Ce matin-là doit voir le transfert des volumes de la section islamique, les seuls qui n'ont pas encore rejoints les nouveaux locaux. Ces livres contenant le nom d'Allah ou du prophète Muhammad doivent être acheminés en formant une chaîne humaine d'un bâtiment à l'autre ce qui amoindrira les risques de contact avec l'impur.
Nargis et Massud vont participer à cette chaîne, rompue brusquement et violemment par l'arrivée de deux jeunes en moto dont l'un vise le passager d'une voiture qui réplique et va tirer dans la foule. Massud sera touché par une balle et décèdera. Il tenait à ce moment-là un livre, un grand livre magnifique qu'il avait perdu et venait de retrouver par un de ces détours inattendu du destin, un livre écrit par son père et publié l'année de sa naissance. Un livre intitulé « Pour qu'ils se connaissent mutuellement ».
«Il comptait neuf cent quatre-vingt-sept pages, et c'était une compilation en même temps qu'une célébration des innombrables idées et concepts qui avaient voyagé à travers les âges d'un endroit de la planète à un autre. En les examinant de près, l'auteur étudiait l'influence qu'avaient pu avoir les uns sur les autres des événements historiques sans lien apparent et les contributions souvent oubliées ou invisibles que tel groupe d'hommes avaient apportées au savoir et au bien-être de tel autre. Les traditions et les histoires des peuples s'étaient toujours entremêlées, et, les contributions souvent oubliées ou invisibles. que tel groupe d'hommes avait apportées au savoir et au bien-être de tel autre.» p 28
Ce livre accompagne les principaux protagonistes tout au long de leur histoire, où poésie, beauté lumineuse, violence brutale et douleurs se mêlent. Il attire ceux qui ont soif de connaissance mais aussi ceux qui la haïsse. Lacéré par un agent des services de renseignement pakistanais il suivra la fuite de Nargis en compagnie de Helen, fille d'un couple chrétien, serviteurs de la famille, devenus amis et Imran venu du Cachemire pour s'entraîner à combattre dans un camp. Tous les trois, vont s'efforcer de maintenir la vie et la beauté en résistant à l'adversité et en ravaudant, à l'aide de fils d'or, les pages du précieux livre qui les accompagne et ne retrouvera son unité qu'à la fin.
Nadeem Aslam lui-aussi enlumine son livre en entremêlant fil d'or et déchirures mais je trouve qu'il laisse plus de place à une possible éclaircie et à l'amour que dans ses précédents ouvrages. Une réconciliation peut-elle advenir même si les blessures recousues laissent des cicatrices ? Peut-être….
« Elle (Nargis) avait vu des photos de bols et d'assiettes japonais réparés à l'or fin. Elle essaya de se souvenir du mot exact, mais elle était trop fatiguée. Brutalement, il lui revint : « Kintsugi ». L'art de réparer les poteries avec de la laque mélangée à de la poudre d'or, la logique voulant que dégâts et réparations fassent partie de l'histoire de l'objet et doivent par suite être reconnus plutôt que déguisés. Certains objets acquéraient une beauté et une valeur plus grandes parce qu'ils avaient été brisés. » p 86

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Réalisme et symbolisme mêlés. Un livre douloureux et enchanteur.

Nargis, architecte, a vu mourir son époux dans un échange de coups de feu, de même qu' Aysha, fille d'imam, a perdu son islamiste de mari, par une attaque de drones américains où son fils est devenu mutilé. Lily le chrétien est veuf par meurtre. Imran le déserteur du Jihad a une famille décimée par les luttes politiques du Cachemire.
Tous deviennent fugitifs dans un pays où justice et tolérance sont des concepts bafoués quotidiennement.

Une immersion dans le Pakistan contemporain et la rigueur quasi dictatoriale de sa gouvernance, sa politique ambiguë et la corruption de ses élites, la mouvance de l'islamisme radical, le cloisonnement très hiérarchisé en matière de religion et le fatalisme de la population.
Dans une modeste ruelle de quartier pakistanais, les communautés musulmanes et chrétiennes cohabitent difficilement. le meurtre et l'intimidation ne sont jamais loin. Les femmes sont souvent sous contrainte et la vie quotidienne en est misérable pour beaucoup et violente pour tous.

L'ensemble est un réquisitoire littéraire du fondamentalisme religieux exercé par ceux qui transforment l'Islam en religion combattante.

Beaucoup de symboles de paix et de fraternité sont semés au fil des pages, comme autant de voeux pieux pour une société multiconfessionnelle, loin du fanatisme religieux.
Nadeem Aslam a le talent de ces belles images, qu'il utilise tel un décorateur pour illustrer sa prose, saupoudrant de douceur un contexte de violence primitive.
Cela se vérifie encore dès l'ouverture de ce livre avec une bibliothèque insolite où se balancent au plafond des maquettes de Sainte-Sophie d'Istanbul et de la Grande Mosquée de Cordoue. Là encore, tout un symbole de fraternité.

Et encore une fois je me fais embarquer dans un univers de poésie et de cruelle réalité, où la perte et le deuil malmènent les individus.

J'ai lu tout ce qui a été traduit de la bibliographie de Nadeem Aslam, toujours avec le même plaisir renouvelé.
J'ai vraiment dégusté cette dernière parution.
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Je voulais découvrir un autre monde, et je suis partie sur les pas d'un auteur pakistanais d'expression anglaise, pour sortir de ce roman avec un grand sentiment de malaise devant l'horreur de ce que vivent des millions de gens dans ce coin du monde.

Le Pakistan est une poudrière de misère , de corruption et de violence . Trop facile sur fond d'ignorance crasse savamment entretenue, de diriger la vindicte populaire contre toutes sortes de boucs émissaires commodes, les chrétiens, les occidentaux, le grand voisin indien, les Danois et leurs caricaturistes ...lynchages publics au cours de manifestations hurlantes de haine de l'autre, ou attentats meurtriers, on comprend que l'auteur de ce roman réside à Londres. Il est plus facile d'y exercer sa liberté de conscience et son esprit critique !

Nadeem Aslam nous dit beaucoup dans ce roman des tragédies qui meurtrissent son pays avec ses personnages touchants qui se débattent contre des préjugés stupides. Malgré eux, ils se retrouvent projetés dans des situations dangereuses alors qu'ils n'ont rien fait d'autre qu'aimer ou aider, tendre la main. C'est Massud qui se retrouve là où il ne fallait pas, c'est Nargis qui ne supportait plus les brimades contre sa communauté d'origine. Elle épouse Massud, tous les deux décidant de donner une bonne éducation à la fille de leur couple de serviteurs chrétiens. c'est le père d'Helen, un chrétien qui est amoureux d'Aycha, la fille de l'imam du quartier. C'est Iman, le refugié cachemirien , qui fuit son pays tiraillé entre les puissances régionales qui aide Nargis et Helen.

C'est fou ce que les forces de l'ordre dépensent comme énergie à tyranniser les gens ordinaires dans ce récit, tortures, viols, justice expéditive, disparitions louches, on leur doit une grande partie des deuils qui s'abattent sur n'importe qui. On est vite accusé de blasphème dans ce coin du monde et c'est absolument mortel.

Dans le pillage de sa maison, Nargis récupère un livre déchiré par un soudard inculte. Ce livre illustré raconte comment depuis la nuit des temps, les civilisations se sont enrichies les unes des autres.
J'aime beaucoup la métaphore du livre qu'on recoud au fil d'or à six mains , dans le silence des cachettes de nos héros poursuivis comme des criminels, tout au long du récit. Il nous dit beaucoup de la patience nécessaire pour tisser des liens, dépasser les préjugés.

Dans un océan de douleur, il y a des petits gestes réparateurs, de la compassion, une petite lueur, des gens simples qui luttent pour un monde meilleur, il y a de l'espoir au pays de Malala.
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Le Pakistan est un pays très majoritairement musulman, mais qui comprend une minorité chrétienne. La vie est compliquée pour les chrétiens qui comme Helen et son père Lily vivent à Zamana. Dans la République Islamique du Pakistan, où la charia prime sur la loi commune, les insultes fusent, les passant s'écartent pour ne pas être « contaminés », et la moindre jalousie conduit à une dénonciation pour blasphème. La pauvreté et la misère sont leur quotidien. Helen heureusement est protégée par ses employeurs musulmans, un couple d'architecte, Massud et Nargis, qui lui ont permis d'accéder à une bonne éducation. Mais Massud meurt d'une balle perdue dans une fusillade impliquant un américain.

Pour la population gavée de fake news, cet étranger est forcément un agent de la CIA. Les tensions s'échauffent. D'autant que Lily vit une relation avec la fille de l'imam. Cela met le feu au poudre. le quartier s'embrasse. Lily fuit, Nargis et Helen aussi, accompagnées par un jeune musulman du Cachemire indien, Imran.

Cette fuite à trois va être l'occasion pour chacun de faire le point. Nargis avec un secret qui la hante, Helen inquiète pour son père, et qui se rapproche d'Imran, et ce dernier victime d'un conflit qui s'enlise. L'armée indienne commet des atrocités contre la population musulmane du Cachemire pour mettre fin à une rébellion entretenue par des groupuscules extrémistes musulmans, eux-même soutenus par les services secrets pakistanais.

Ce livre est oppressant. Chaque page décrit des situations de conflit religieux, extrémistes poursuivant de leur vindicte des pratiquants trop modérés pour eux, autorités religieuses édictant des règles dans l'intérêt de certains, police laissant faire, voir libérant les agresseurs, magistrats menacés si ils ne suivent pas l'opinion extrémiste. On sent un quotidien fait de débrouille, de mesquineries, de corruption aussi, avec en arrière fond une armée et une police au dessus des lois qui peuvent à tout moment enlever et exécuter sans raison.

Et malgré tout, Nargis ressent une certaine paix au contact des livres et oeuvres de son mari, Helen se sent vivante dans le refuge qu'elles ont choisi, et Imran porte en lui une résilience infinie.

Après un début de livre complètement déstabilisant pour qui recherche une rationalité à l'occidentale dans la suite des événements, le livre prend un rythme plus accessible. Les flash-back se succèdent, l'histoire passée des personnages se révèle. La mosaïque prend forme. Les considérations sur l'impact de la religion sur les vies humaines font réfléchir.

Nadeem Aslam a écrit un livre difficile, significatif du gouffre culturel entre des civilisations qui se méprisent mutuellement. Une vraie plongée dans un autre monde, très loin de la mondialisation.
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critiques presse (3)
LePoint
27 avril 2018
Le romancier publie « Le Sang et le Pardon », superbe plongée dans la violence contemporaine à travers son pays natal, le Pakistan.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeJournaldeQuebec
12 février 2018
Le sang et le pardon, de l’auteur pakistanais Nadeem Aslam, est un magnifique roman qui nous aide vraiment à mieux ­comprendre tout ce qui se passe au Pakistan.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Lexpress
25 janvier 2018
L'écrivain anglo-pakistanais Nadeem Aslam publie un nouveau et très beau roman*. L'occasion de célébrer la résilience de la société pakistanaise face à l'islamisme.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Le portique de la Compagnie des Indes orientales dans Leadenhall Street à Londres dépeint Britannia tendant la main à une Inde agenouillée qui lui présente ses trésors. Quand les Britanniques arrivèrent en Inde, le pays renfermait vingt pour cent des richesses mondiales connues. Quand ils en partirent deux cents ans plus tard, en 1947, il n'en possédait plus que trois pour cent...
(...) Qu'est-ce qui expliquait la méfiance d'un peuple à l'égard d'un autre ? Un jour, au cours d'un voyage en avion, Massud et elle avaient bavardé avec un steward tunisien, qui leur avait dit : "Il y a beaucoup de visiteurs italiens dans mon pays." Et quand Nargis lui avait demandé pourquoi, il avait répondu : "Les guerres puniques. Ils n'arrivent pas à partir." Nargis avait alors appris que ces guerres s'étaient déroulées entre 264 et 146 avant Jésus-Christ.
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... elle apprit alors que les caractères arabes étaient utilisés à des fins ornementales par Giotto, Fra Angelico, Fillippo Lippi, parmi d’autres. Ils apparaissaient, par exemple, sur les manches de la Vierge ou sur les tuniques ou les rubans des anges.
C’était ainsi qu’un continent se déversait dans un autre. Ainsi que quelqu’un pouvait détenir sa vie durant la réponse à une question qu’un autre portait en lui, jusqu’à ce qu’ils finissent par se rencontrer.
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Un jour, encore enfant, elle avait demandé à l'homme qui s'appelait Massud ce que signifiait le mot "lire". Elle était la fille des domestiques de la maison et on lui avait intimé de rester tranquille dans un coin pendant que ses parents travaillaient. Il avait réfléchi un moment à sa question avant de dire : "J'ai soif." Il prit alors cet outil qu'il nommait un stylo, en posa la pointe brillante sur une feuille de papier où il laissa quelques marques. Lui tendit le papier et lui dit d'aller dans la cuisine le montrer à Nargis. Helen s'exécuta et fut stupéfaite quand Nargis la renvoya à Massud avec un verre d'eau. "Lire, c'est magique", lui avait déclaré l'homme.
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En regardant une image du Christ dans un livre, elle avait cru voir des caractères arabes sur une bande de brocart qui ornait l'épaule droite de sa tunique. Bien des années plus tard, elle tomberait sur la même image dans l'ouvrage du père de Massud, "Pour qu'ils se connaissent mutuellement". C'était un tableau de Giotto, une fresque qui se trouvait dans la chapelle Scrovegni de Padoue, et elle apprit alors que les caractères arabes étaient utilisés à des fins ornementales par Giotto, Fra Angelico, Filippo Lippi, parmi d'autres. Ils apparaissaient, par exemple, sur les manches de la Vierge ou sur les tuniques ou les rubans des anges.
C'était ainsi qu'un continent se déversait dans un autre. Ainsi que quelqu'un pouvait détenir sa vie durant la réponse à une question qu'un autre portait en lui, jusqu'à ce qu'ils finissent par se rencontrer.
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C’était un tableau de Giotto, une fresque qui se trouvait dans la chapelle des Scrovegni de Padoue, et elle apprit alors que les caractères arabes étaient utilisés à des fins ornementales par Giotto, Fra Angelico, Filippo Lippi, parmi d’autres. Ils apparaissaient, par exemple, sur les manches de la Vierge ou sur les tuniques ou les rubans des anges. C’était ainsi qu’un continent se déversait dans un autre. Ainsi que quelqu’un pouvait détenir sa vie durant la réponse à une question qu’un autre portait en lui , jusqu’à ce qu’il finissent par se rencontrer.
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Que lisent les écrivains ? (1/11) Florence Aubenas présente "Le jardin de l'aveugle" de Nadeem Aslam .Que lisent les écrivains ? Onze d'entre eux, invités de la fête du livre de Bron, nous confient leur dernier coup de coeur. Ni essai, ni document pour Florence Aubenas, mais le roman de l?anglo-pakistanais Nadeem Aslam. Une ?uvre magnifique, entre Pakistan et Afghanistan, sur le deuil, le lien fraternel, au lendemain du 11 septembre.
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