Conseillé par la bibliothèque de la Part-Dieu à Lyon à la suite des Quais du polar.
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Je cherche un style, non seulement neutre, mais un style qui colle à la pensée de mon personnage à ce moment-là. Le style doit suivre tout le temps, changer à mesure que pense mon héros.
Le roman est une somme, est un monde que seules des épaules puissantes peuvent porter. [...] Le roman, c’est l’homme, l’homme tout nu et l’homme habillé, l’homme de tous les jours, c’est parfois le terrible drame entre l’homme tout nu et l’homme habillé, entre l’homme éternel et l’homme d’une éducation, d’une caste ou d’un instant du monde, mais c’est surtout le drame de l’homme aux prises avec son destin. [...] Le roman n’est pas seulement un art, encore moins une profession. C’est avant tout une passion qui vous prend entièrement, qui vous asservit. C’est un besoin enfin, peut-être le besoin de s’échapper à soi-même, de vivre à volonté, pour un temps tout au moins, dans un monde de son choix. Qui sait si ce n’est pas encore et surtout un moyen de se débarrasser deses fantômes en leur donnant la vie et en les lançant de par le monde ? [...] Le roman n’est pas que tout cela, il est encore, pour celui qui l’écrit, une délivrance.
Guy était devenu un étranger, un homme froid et méthodique comme on imagine les grands banquiers.
"L'Homme de Londres", Georges Simenon, aux éditions le libre de poche
Mila Boursier, libraire à La Grande Ourse à Dieppe, nous parle du roman "L'homme de Londres" de Georges Simenon.
Dans ce polar, l'auteur ne nous parle pas de Maigret, mais d'un homme qui prend une mauvaise décision un soir à Dieppe. de fil en aiguille, le lecteur parcourt les rues de la ville dans une haletante chasse à l'homme.
Un entretien mené à Dieppe, à la librairie La Grande Ourse.
Vidéo réalisée par Paris Normandie.