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4,1

sur 967 notes
Whaou……
Quel livre !
Oui mais voilà, comment résumer en 10 lignes 1016 pages et plus d'un kilo de mots ?
Peut-être simplement avec 2 mots et un point d'interrogation :
« Et si ? »
Eh oui « et si ? »
Qui ne s'est jamais posé la question sur sa propre vie, et si ce jour là j'avais dit oui au lieu de dire non ? ou inversement ? ou bien si j'avais pris la rue de droite au lieu de celle de gauche ? ou inversement ?
Et voici que Paul Auster nous propose 4 vies différentes pour le petit Archie Ferguson jeune juif né à Newark en mars 1947. Tiens donc ça vous rappelle quelqu'un ?
Et d'ailleurs qu'en serait-il advenu d'Archie si son grand-père Isaac Reznikoff arrivé tout droit d'Europe de l'Est et débarqué à New York le 1er janvier 1900 ne parlant rien d'autre que le yiddish, s'était souvenu du nom qu'il devait donner au lieu de dire Ikh hob fargessen (qui signifie j'ai oublié) et que le fonctionnaire d'Ellis Island a compris comme étant Ichabold Ferguson.
Paul Auster nous propose 4 vies différentes pour Archie comme il aurait pu nous en proposer 100 ou 1000.
Et nous allons traverser avec les différents Archie les années 50 et 60, aussi bien à New York qu'à Paris.
Un livre aussi époustouflant qu'il peut paraitre déconcertant à la lecture avec ses incessants allers-retours entre tous les Archie.
Un de ces livres dont on se souvient longtemps encore après l'avoir refermé.
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Je l'ai terminé après quatre semaines de confinement et il m'a accompagnée, ce pavé qui décline les vies possibles de Archie Ferguson. Quel plaisir d'avoir ainsi pu distiller, à mon rythme, la longue prose de Paul Auster. Elle donne le ton et le rythme et la cadence et j'ai été portée par toutes ces coïncidences qui font une vie et que l'on ne remarque pas. Coïncidences, rencontres qui se diffractent en de multiples possibles dont l'auteur nous invite à parcourir le chemin. J'ai adoré vraiment.
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Il m'est difficile de trouver les mots justes pour parler de ce pavé de 1000 pages.
J'ai aimé suivre le parcours hors du commun des personnages. On va de surprise en surprise avec ce roman.
L'écriture est fluide, l'humour nous fait sourire.
Paul Auster a beaucoup de talent et ce n'est pas moi qui dirais le contraire.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Archie Ferguson.
Mais lequel d'Archie me diriez-vous si vous avez lu le livre?
Ne comptez pas sur moi pour en savoir plus.
Un roman qui se lit sans difficulté, mais qui m'a ennuyé un peu vers la fin, car trop de longueurs.
Mais cela reste une belle découverte.
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J'ai lu ce livre l'été dernier et j'avais décidé de laisser décanter avant de donner mon opinion, surtout devant le concert de louanges alors que j'étais beaucoup plus réservé .C'est la critique de keisha, appréciée par sarindar qui me détermine à sauter le pas et à mettre par écrit mon ressenti :
Pail Auster est un écrivain de talent et c'est enfoncer une porte ouverte que de dire qu'il sait développer une histoire ou mener à bien une intrigue . Mais encore ? Son gros pavé est copieux , plutôt indigeste et passablement embrouillé . Je sais, la technique du découpage et du savant mélange, je connais, j'avais déja donné à maintes reprise, en particulier avec "Le fils" de Philip Meyer . Ici, l'auteur nous offre quatre "visions" d'un même personnage , quatre vies "possibles" et je reconnais que c'est fait avec talent mais c'est long, long, long et si certains passages sont très prenants (et là, je ne pense pas au sexe --- quoique....---mais à la politique, il y a aussi beaucoup de longueurs, pour ne pas dire de délayage et à certains moments, on s'emm...nuie fermement .
Au final, que retiendrai-je ? Pas grand chose, monsieur Auster est un auteur que je respecte et que je considérerai désormais ...de loin .
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Je suis une fan, une inconditionnelle de Paul Auster depuis pas mal d'années, et à part un ou deux, j'ai lu bon nombre de ses romans, et quel que soit le chemin qu'il prenne, je suis toujours prête à le suivre.
À propos de chemins, tiens, voici l'histoire d'Archie Ferguson. Né en 1947, il connaît l'histoire de son grand-père arrivé en Amérique le premier jour du vingtième siècle et mort assassiné en 1923. Archie habite la banlieue de New York, ses parents Stanley et Rose sont respectivement vendeur de meubles et photographe. Mais certains faits diffèrent selon les chapitres, selon les choix que font les parents de Ferguson, puis les choix qu'Archie fait lui-même, lorsqu'il grandit. Il y a aussi le hasard, la chance ou la malchance, appelons comme ça le fait de se trouver au bon ou au mauvais endroit au mauvais moment.
[...]
Si j'ai aimé ? Oui, bien sûr, même si les mille et quelques pages, pas trop lourdes grâce à ma liseuse, ne sont pas dépourvues de certaines longueurs. le style de Paul Auster a carrément changé pour ce roman, il part dans de longues phrases portées par un souffle inédit, par une sorte de poussée de vie qui est franchement emballante !
[...]
Au final, ce roman foisonnant et intelligent n'a rien d'un exercice de style, mais plutôt d'une somme de réflexions, dans un style accessible, sur les détours que prend la vie.
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La première remarque que l'on peut faire de ce roman est qu'il est très épais. Que dis-je, c'est une brique, un pavé voire un parpaing.
1 215 pages dans la version poche, ce n'est pas rien.
Le titre énigmatique ajoute à la perplexité. Tant de pages pour un compte à rebours ?
Mais c'est Paul Auster et c'est Actes Sud.
Pas question de ne pas plonger la tête la première.
Et quel bonheur, quel délice !
Bien sûr, ce n'est pas une lecture aisée. Pour apprécier l'exercice littéraire (car il s'agit bien de ça), il ne faut pas hésiter à revenir en arrière de temps en temps et à avoir une lecture active. C'est vrai pour les 200 premières pages puis ensuite on a ses repères, ça devient cohérent comme un puzzle sur lequel les formes commencent à se dessiner.
Ok, je parle beaucoup de la forme mais au fond, de quoi s'agit-il ?
C'est l'histoire de Ferguson, petit fils d'un immigrant russe qui en fonction des circonstances (réussite professionnelle des parents, conflits familiaux, déménagements, etc.) va vivre des péripéties différentes et surtout un destin particulier selon qu'il est l'un des quatre ; l'un des quatre Ferguson dont Paul Auster nous tricote l'existence par tranches d'âge.
C'est l'occasion de revisiter l'Histoire des Etats-Unis des années 50 et 60 sous l'oeil d'un adolescent avec bien sûr des variations subtiles d'appréciation selon le Ferguson aux commandes.
J'ai beaucoup apprécié cette mise en perspective. Je me suis réjouie, étonnée, fâchée mais surtout j'ai aimé les quatre versions de Ferguson, au final, même et unique personne réagissant à son environnement. J'ai trouvé passionnant de voir évoluer ses talents d'écriture en fonction des différentes directions que sa vie prend.
Ce qui m'amène à conclure qu'une fois encore Paul Auster met son alter ego en scène, sous différentes facettes. Il a la générosité de partager avec son lecteur le fil conducteur de cette fine pirouette en toute fin de récit. Cela signe-t-il la fin d'une oeuvre ?
« Bergson dit que, dans l'enfance, nous sommes riches d'une multiplicité d'identités possibles et que nous abandonnons ces êtres potentiels au fur et à mesure que se précise notre personnalité. Seul l'artiste, d'après lui, réussit à les faire revivre sous la forme de personnages romanesques.
Claire Marin (Philosophe) pour le Monde le 30/03/2019 »



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J'ai été éblouie par l'intelligence de Paul Auster et son sens inné de la narration. Quatre versions d'un même personnage, des histoires d'amours différentes, des relations variées entre les membres de sa famille et toujours l'apprentissage de la vie, de l'amour et le goût pour l'écriture. C'est une merveilleuse construction qui de plus est géniale à lire ! Ceci dit, comme certains l'ont remarqué, il faut être disponible car on se perd vite dans les méandres du récit. Deuxième remarque : cette musique du hasard qui hante bon nombre de romans d'Auster est ici moins présente, le contexte se voulant réaliste. Mais c'est vraiment très impressionnant...J'en suis sortie émerveillée !
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Découverte de Paul Auster à travers ce roman ...... 1016 pages .... je n'ai pas choisi la facilité me direz-vous mais que ne ferait-on pas pour un comité de lecture, pour l'amour de la littérature, par curiosité aussi ! 

Je crois avoir fait l'essai de le lire il y a quelques années mais je n'en garde aucun souvenir et je ne sais même pas si je suis allée au bout du livre ! C'est tout dire.

Que serait notre vie si dès le départ les dés sont pipés : une erreur sur le nom de famille à l'arrivée de cette famille à Ellis Island, lorsque cet émigré russe hésite à révéler son nom de famille : Reznikoff de peur d'être refoulé et sur les conseils d'un compatriote et avec un accent déplorable celui-ci révèle : Ikh hob fergessen (J'ai oublié) et que l'employé comprend : Fergusson. 

Voilà tout commence déjà par un changement d'identité puis l'auteur a décidé de donner 4 destins à son héros. Archie Isaac Fergusson aura 4 vies possibles, 4 destinées suivant les événements : argent, décès, opportunités, rencontres, amour etc.... 

Le roman est dense, les phrases sont parfois longues, interminables, il y a un gros travail pour décortiquer les pensées, les visions, les aspirations de Fergusson. C'est un roman/chronique d'une tranche de vie de 0 à 20 ans d'un américain, issue de l'immigration, juif et aspirant à devenir écrivain. On pénètre dans son conscient et parfois son insconcient.

Une part de Paul Auster lui-même ? Oui sûrement (j'ai lu qu'il a été très marqué par le décès brutal d'un de ses amis suite à un anévrisme cérébral et qu'il reprend d'ailleurs dans une de ses vies d'Archie), car il reprend beaucoup de sa vie, de son amour de la France, de ses écrivains, de son amour de New York etc.... et c'est là justement ce que je reprocherais à ce roman. On se perd dans des détails certes intéressants pour des néophytes de la "pomme" mais qui noient un peu la narration. Je pense, mais ce n'est que mon avis, que le livre aurait pu faire 300 à 400 pages de moins pour le public français.

Je me suis attachée à une version du personnage de Fergusson, celui qui me correspondait le plus, certains personnages comme Amy sont présents dans les 4 versions, avec bien sûr car c'est le but du jeu d'écriture, des rôles différents comme pour l'ensemble de son entourage, et je me suis attachée à lire dans le sens où l'auteur nous le propose, quitte à prendre des notes afin de m'y retrouver, mais je pense que la lecture par numéro de Fergusson est possible et peut être commandée pour des lecteurs accrochant moins au aller-retours entre les destins différents. 

Archie Fergusson a 4 possibilités, ses amis, ses parents et ses relations aussi. Des personnalités différentes suivant les circonstances. Un gros travail de mémoire, de documentation pour montrer également que rien n'est anodin, qu'un événement politique, personnel ou familial peut tout changer et que votre vie peut prendre un autre chemin.

Chroniques d'une Amérique des années 50/60, politique, religieuse, raciste, classes sociales, oui c'est cela Paul Auster, 1016 pages pour un tour d'horizon de son Amérique suivant qui l'on est.

Lecture ardue par moment, longue, très longue même si j'ai eu des moments de plaisir à suivre ce jeune homme plein d'amour de la littérature, du cinéma, des rues de sa ville et de ses Universités. A conseiller à des vrais amateurs de littérature, amoureux des mots, des ambiances et des expériences littéraires.

J'ai déjà prévu de lire Trilogie New-Yorkaise et Moon Palace pour me faire une véritable opinion sur l'auteur, mais pas tout de suite, je vais me laisser le temps de me décharger de ce pavé.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Je bavais littéralement devant ce nouveau livre de Paul Auster, livre véritablement monstrueux tant par sa taille, son poids et le nombre de pages (1024).
J'ai lu toutes les critiques, tant des médias que de Babelio, ma référence préférée cela va sans dire.
J'ai écouté sagement les interviews de Paul Auster, j'ai lu celle du magazine Lire, notamment sa belle prestation dans La grande Librairie, bref j'ai tout lu, tout écouté, tout vu, et j'ai cédé une fois de plus à la pression médiatique, mais tout doucement, sans faire de bruit....
Bon, sans rire, plus sérieusement, j'ai l'impression désagréable de m'être fait avoir... mais c'est de ma faute bien sûr, enfin bref, je me déçois.
J'ai eu l'intense désir de le lire, malgré l'accès parfois difficile de son écriture, mais j'avais la foi, sincèrement.
Et vlan. Raté.
J'ai abandonné, pas intéressant, pas tout compris, je n'ai lu que les 100 premières pages, je me suis forcée mais rien à faire.
Je suis dégoûtée, je vais me faire un petit classique pour me consoler.
(Et je viens de m'apercevoir que je n'ai pas fait du tout la critique de ce livre, mais que je n'ai parlé que de moi finalement... pffff).
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Comment dire ? ( Disons plutôt : "comment l'écrire ?" ) ; la lecture de 4321 aura de nombreuses conséquences dans votre vie de lecteur :

- Plus jamais, vous ne mettrez plus d'une étoile babeliesque à un livre de Musso, Levy, Brown ou quelque autre erstaz "turnpagerien".

- Plus jamais vous n'écrirez qu'une écriture fluide est une qualité. "Vive les phrases de 600 signes ! ", saupoudrées d'une quantité minimale de virgules.

Cette ( Ces ) histoire (S) d'un enfant, culturellement gâté, qui se heurte à une période charnière de l'histoire moderne, d'une période qui laissait croire qu'il était possible, par la violence ou par le verbe, de changer la société, avec toujours au fond de soi un amour du prochain ( Et aussi de NYC !).

Impossible à résumer ( Et pourquoi donc le faire ?), il faut juste le lire, mais c'est à vous d'en décider.
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