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La Petite Bédéthèque des Savoirs tome 26 sur 29
EAN : 9782803637355
88 pages
Le Lombard (16/11/2018)
3.46/5   14 notes
Résumé :
Né au sortir de la Deuxième Guerre mondiale en Italie, le roman-photo est devenu, avec une rapidité encore jamais vue, l'un des médias les plus populaires du XXe siècle. Souvent méprisé pour ses approches fleur bleue assumées, le roman-photo est en réalité un mode d'expression aux codes riches et subtils.
Le présent ouvrage se donne pour défi de rendre à ce genre, varié et particulièrement dynamique, l'intérêt qu'il mérite.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Une couverture kitch représentant un couple tendrement enlacé et me voilà partie au pays des souvenirs.
Je me revois chez ma grand-mère, il y a quelques dizaines d'années, je ne vous dirai pas combien, l'observant tandis qu'elle s'installait confortablement dans un modeste fauteuil en osier et après avoir mis ses lunettes s'emparer de son hebdomadaire préféré pour découvrir la suite de « Son » roman-photo.
Elle pouvait rester une heure ou plus, sans bouger, absorbée dans sa lecture.
Inutile de vous dire que dès qu'elle avait abandonné les lieux, je me précipitais à mon tour pour un peu de rêve.
Il faut se souvenir que dans les années 50/60, le roman-photo avait un énorme succès.
Il était courant de verser une larme sur le destin de la bergère épousant un prince ou plus prosaïquement de l'infirmière à qui un séduisant médecin promettait un bonheur infini.
Bref, j'en reviens à l'ouvrage très bien documenté de Jan Baetens et Clémentine Melois.
J'ai aimé ce côté rétro très réussi avec les photos sépia.
Les textes sont courts et vont à l'essentiel.
Quelques extraits nous sont proposés.
Les auteurs s'attardent également sur les stars qui se sont soumis à l'exercice du roman-photo. Il faut savoir que pendant les années « Salut les copains », un magazine qui proposait une histoire avec Sheila, Johnny ou Sylvie était assuré de booster ses ventes.
Les lectrices au coeur tendre dont je faisais partie voyaient leur plaisir décuplé si les héros avaient les traits de leurs idoles.
Et oui, on peut dire que le roman-photo mène à tout… à condition d'en sortir.

Je remercie très vivement Babelio et les Editions le Lombard pour ce voyage en nostalgie.

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Il s'agit d'une bande dessinée mâtinée de roman-photo de 60 pages, en couleurs, suivi de 13 pages thématiques d'extraits de roman-photo. Elle est initialement parue en 2018, écrite par Jan Baetans (poète et critique belge), mise en images par Clémentine Mélois. Elle fait partie de la collection intitulée La petite bédéthèque des savoirs, éditée par Le Lombard. Cette collection s'est fixé comme but d'explorer le champ des sciences humaines et de la non-fiction. Elle regroupe donc des bandes dessinées didactiques, associant un spécialiste à un dessinateur professionnel, en proscrivant la forme du récit de fiction. Il s'agit donc d'une entreprise de vulgarisation sous une forme qui se veut ludique.

Cette bande dessinée se présente sous une forme assez petite, 13,9cm*19,6cm. Elle s'ouvre avec un avant-propos de David Vandermeulen de 3 pages, plus une page de notes. Il commence par évoquer la très mauvaise réputation du roman-photo en tant que média, ayant quand même provoqué la création d'une association pour la dignité de la presse féminine qui rassemblait des artistes et des intellectuels, chrétiens comme communistes. Il évoque également les tirages de la presse féminine comprenant des romans-photos, ayant atteint des records de 12 millions de lecteurs par semaine dans les années 1970 pour le magazine Nous Deux, créé en 1947. Il cite la petite phrase de Roland Barthes (1915-1980) : Nous Deux, le magazine, est plus obscène que Sade. Il expose le fait que le roman-photo, du fait de ses origines et de son genre de prédilection, a été déconsidéré comme média, au point de ne pas faire l'objet d'étude universitaire, ou sociologique, et qu'il n'a pas bénéficié d'une association d'archivage pour en préserver ses oeuvres. Il termine en indiquant que ce média n'a pas opéré un retour en grâce, mais qu'il est peu à peu redécouvert et étudié, ne serait-ce comme témoignage d'une époque, mais aussi par la créativité qui s'y déploie.

La bande dessinée commence par une page comprenant des photographies découpées, avec des traits de crayon venant compléter les têtes ainsi isolées, et quelques phrases de commentaires, avec pour certains des flèches pointant vers une portion de l'image. Les caractéristiques des romans-photos sont décrites : photographies stéréotypés agrémentées de phylactères, personnages toujours en train de parler même quand ils s'embrassent, lectorat essentiellement féminin. Il est ensuite question des débuts du roman-photo en 1947, de son origine et de la recherche de son inventeur (peut-être Cesare Zavattini), de l'implication de grands réalisateurs et actrices italiens. le roman-photo est tellement considéré comme une production honteuse que les auteurs conservent un anonymat similaire à celui des auteurs de film pornographique, à l'époque. L'ouvrage comporte 6 chapitres : (1) idées reçues et origines, (2) définition et différenciation par rapport à d'autres genres proches, (3) le triomphe du roman-photo, (4) la critique, (5) nouvelles solutions, (6) avenir ?. Il comprend également quelques repères chronologiques de 1946 à 2017 (1 page), 13 pages de photographies réparties en 7 thèmes (Smouic, Je te tiens, Confiance, Baston baston, Voyeurs, Wallo ?, Plans zarb), des propositions des auteurs pour approfondir ses connaissances, et une courte bibliographie pour chacun des auteurs.

Pour un amateur de bandes dessinées, le roman-photo constitue un genre plus contraignant, limité par les coûts de production, alors qu'en BD le budget décor est sans limite, ainsi que les angles de vue, les scènes d'action. Pour un amateur de films, le roman-photo est un parent pauvre à base d'images qui ne bougent pas. En cela, l'introduction rapide de Didier Vandermeulen remplit bien son office en indiquant qu'à son apogée, le roman-photo touchait un public se chiffrant en millions. Il attire l'attention du lecteur sur l'absence d'études universitaires sur le sujet, sur le statut de réprouvé de ce média. En creux, le lecteur peut également comprendre au travers des exemples cités que le roman-photo est à la fois un média et un genre, ou plutôt que l'écrasante majorité de la production se cantonne au genre comédie dramatique et mélodrame, dans la presse féminine. du coup, après la lecture de cet avant-propos, la curiosité du lecteur n'en est que plus grande sur ce mode de communication à la fois populaire, et à la fois méprisé. Qu'est-ce qui a pu engendrer un tel opprobre sur un mode communication touchant autant de lectrices (et même des lecteurs, il paraît) ?

Ainsi mis en condition, le lecteur se lance dans la lecture de la bande dessinée… qui n'en est pas une. Il découvre un mode narratif hybride, vivant et désuet à la fois. S'il a déjà lu des ouvrages de la petite bédéthèque des savoirs, il sait par avance que les auteurs peuvent facilement succomber à 2 tentations. La première concerne le rédacteur qui peut livrer un texte clé en main au dessinateur. Dans ce cas-là, l'artiste peut se retrouver bien embêté à chercher quoi montrer par rapport à un texte qui se suffit à lui-même dans 50% des pages. La deuxième tentation est de se mettre en scène, ou plus souvent de mettre en scène l'auteur du texte, de le présenter comme sachant et passeur du savoir. Au vu du thème de l'ouvrage, le lecteur pouvait aussi s'attendre à découvrir un roman-photo, pour présenter l'histoire du roman-photo. Il est donc pris au dépourvu par la forme. Au fil des pages, les auteurs utilisent la photographie (une photographie de surligneur pour commencer), le découpage de photographies (des têtes, des silhouettes, des êtres humains en pied, des portions de case de roman-photo), des dessins (parfois prolongeant une photographie), des collages, des publicités de journal (pour un téléviseur dans un magazine des années 1960), des photographies recoloriées ou repassées au dessin, et même des romans-photos, sans oublier des jeux sur le lettrage. le lecteur peut y voir l'art de la récupération et du détournement, de l'esprit de dada, mais aussi des situationnistes.

Les auteurs ne respectent pas la notion de cases, ou de photographies dans un cadre sagement rectangulaire. Ils jouent avec la mise en page très changeante. Ils n'hésitent pas à ajouter une observation avec une flèche pointant vers l'objet ou la remarque concernée, des petits coeurs, des logos (à commencer par celui du magazine Nous Deux, bien sûr), des fac-similés de couvertures de magazine dans un dessin, des photographies avec les gros points de couleurs en quadrichromie, des étiquettes, des phylactères, et des post-it avec annotations. En fonction des pages, le lecteur comprend bien que, pour certaines, ils ne savaient pas quoi intégrer comme image pour illustrer leur propos et qu'ils ont donc joué avec la disposition des textes, les bordures irrégulières ou inexistantes, les juxtapositions et même les recouvrements. A contrario pour d'autres, ils utilisent cette liberté formelle pour rapprocher visuellement des éléments hétéroclites, afin d'attirer l'attention du lecteur sur le lien subliminal qui existe. S'il prend un peu de recul, le lecteur s'aperçoit que les auteurs ont même inclus des découpages de leurs outils dans la narration, le tube de colle, les feutres les ciseaux. Ils soulignent ainsi qu'ils utilisent des matériaux déjà existants pour les remonter autrement et créer une oeuvre différente, composite, originale, postmoderne (avec emploi du pastiche, et mélange d'éléments culturels hétéroclites). Les 13 pages thématiques placées après l'exposé s'avèrent d'ailleurs très moqueuses sur les clichés narratifs visuels des romans-photos.

Pour autant, le lecteur n'éprouve jamais l'impression de plonger dans un joyeux bazar ou une sorte de fourre-tout à la bonne fortune du pot. Les titres des 6 chapitres font ressortir un plan de présentation aussi classique que rigoureux. de fait, le lecteur a droit à une définition du média en bonne et due forme, avec une comparaison de médias proches pour mieux faire apparaître les limites entre chaque. Il découvre ses origines imbriquées dans celles du cinéma italien des années 1940/1950, établissant ainsi une connexion avec un mode d'expression plus noble, reconnu comme légitime du point de vue artistique. Jan Baetens évoque quelques-unes des raisons du succès de ce média, propre à faire rêver des populations ayant connu la guerre, ne disposant pas de moyens pour voyager loin et souvent. Il rétablit l'évidence que le roman-photo constitue un formidable témoignage sociologique de son époque. Il n'analyse pas le lectorat ou les professionnels composant l'industrie produisant les romans-photos. En creux, le lecteur peut détecter une ou deux informations, que ce soit les guides édités pour produire des romans-photos, ou le fait que les acteurs changent de rôle au fur et à mesure qu'ils prennent de l'âge.

Jan Baetens observe le roman-photo sous d'autres aspects. En tant que média de création, il note que l'absence de considération qui lui est porté conduit à ce qu'aucun créateur ne souhaite se faire reconnaître, ou n'y acquiert une forme quelconque de notoriété. Il s'agit plus d'une production industrielle d'équipe, que d'une création asservie à une vision individuelle. Dans le même temps, le succès de ce média a quand même attiré des vedettes à y participer, de Line Renaud à Joey Ramone, en passant par Johnny Halliday, Dorothée, Nick Cave, Joan Jett, ou encore Lou Reed. Ce même succès a conduit à sa récupération et à des parodies, que ce soit Gébé avec le professeur Choron dans Hara-Kiri, ou plus tard Bruno Léandri dans Fluide Glacial. Contre toute attente, le roman-photo a même attiré des créateurs exceptionnels et donné naissance à des oeuvres artistiques à valeur littéraire comme le cheik blanc (1952) de Frederico Fellini, ou Droit de regards (1985) de Marie-Françoise Plissart, avec Benoît Peeters. L'auteur évoque également la décroissance de la part du roman-photo, à la fois la diminution de sa place (en termes de pagination) dans Nous Deux, à la fois le désintérêt progressif au profit de la télévision à partir des années 1960. Il évoque enfin la persistance d'un média offrant des possibilités inaccessibles dans les autres, et séduisant toujours des créateurs, donnant naissance à des oeuvres uniques comme 286 jours - Roman photo-graphique (2014) de Frédéric Boilet et Laia Canada, Pauline à Paris (2015) de Benoit Vidal, le syndicat des algues brunes (2018) d'Amélie Laval, ou encore l'ouvrage hybride (photos + dessins) le photographe (2003-2006) d'Emmanuel Guibert.

En refermant cet ouvrage, le lecteur a apprécié une expérience singulière de lecture. La partie graphique ne respecte ni les codes de la bande dessinée (ce n'en est pas une), ni ceux du roman-photo (ce n'est pas un), tout en restant entièrement dévolu à la mise en scène de l'exposé, avec une fluidité remarquable, et des détails attestant du savoir-faire des auteurs, de leur recul sur leur sujet et sur la manière de le mettre en scène. Il a bénéficié d'un exposé clair et bien structuré sur le roman-photo, sans une once de pédanterie, sous une forme ludique, parlant autant à son intelligence qu'à sa sensibilité. Il s'agit d'un tome hors norme de la petite bédéthèque des savoirs, qui respecte autant le cadre fixé, qu'il s'en affranchit, un espace de liberté formelle que le lecteur peut supposer similaire à celui offert par le roman-photo.
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Pour faire le tour du sujet, vite fait…


Mon expérience du roman-photo se limitait aux pages réservées en fin d'un magazine de mon adolescence. A côté des horoscopes. Je ne les lisais quasiment jamais et uniquement en dernier recours en ces temps sans accès internet (enfin, c'était encore accessoire au sein du foyer). le roman-photo au début des années 2000, pour la jeune ado que j'étais, c'était quelque chose de ringard et d'un peu gênant. Somme toute anecdotique.

Que nenni.

Née bien après la hype, je n'ai jamais connu la vague d'intérêt que ce support pouvait soulever et j'ai été de découverte en découverte avec cette mini encyclo, très bien faite. La mise en page recréer l'univers papier et kitsch du roman-photo. On y apprend sa genèse, ses détournements, une mine d'infos qu'on est parvenu à faire rentrer ( sans trop tasser ) dans un si petit livre. Par contre, il aurait été plus intéressant de mettre au moins un extrait de roman-photo en français à la fin et de diversifier les origines, plutôt que de nous faire un lot en langue latine ( Portugais ? Brésilien ? Une langue de novelas en tout cas. )

C'est amusant de voir la levée de boucliers qu'a pu susciter un media qui apparaît aussi gentillet et désuet à l'heure actuelle. Enfin, hormis les récupérations politiques et le classé X. Comme quoi, les époques changent, mais les polémiques restent les mêmes ; les supports changent, on s'en sert de la même façon, encore et toujours. Et dans cet éternel recommencement, il semblerait que le renouveau du roman-photo, c'est pour bientôt.

Je demande encore à être convaincue par le genre ( par contre j'aimerais bien mettre la main sur des romans dessinés parce que leur graphisme rétro a un peu plus de chic.).


…Bien fait.
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Publié dans des magazines féminins, le roman-photo retraçait de petites histoires sentimentales à l'eau de rose par le biais de photos agrémentées de bulles de texte (à la manière des bandes dessinées d'aujourd'hui). On ne va pas se mentir, c'était très kitsch et cliché à souhait. Pourtant, ce genre a connu un (court) triomphe dans les années 50, notamment auprès des classes populaires. Jan Baetens évoque plusieurs raisons de ce succès : la nouveauté car la photo était vue comme un média plus moderne que le dessin, le prix (il revenait beaucoup moins cher d'imprimer un roman-photo sur du papier journal de basse qualité qu'un roman dessiné), mais surtout les vedettes qui s'y trouvaient : Johnny Hallyday, Mireille Mathieu, Sylvie Vartan, Joe Dassin, Eddy Mitchell, France Gall, Dalida... et même Hugh Grant ou encore Joan Jett ! Les lectrices en étaient folles et n'hésitaient pas à envoyer des lettres au courrier des lecteurs pour poser des questions aux vedettes, donner leurs avis sur les histoires en cours, proposer des idées pour de futures histoires, etc.

Cependant, le roman-photo c'est aussi beaucoup de critiques. Pour certains, dont le célèbre Roland Barthes, il s'agissait d'une presse obscène, immorale, abrutissante. le genre a ainsi été détourné, parodié, et même réutilisé à des fins politiques. Mais, bien que critiqué, j'ai trouvé cela vraiment intéressant de voir comment les opposants de l'époque, comme les membres de l'Internationale situationniste menée par Guy Debord, se sont finalement réappropriés les codes du genre dans leurs propres intérêts.

Malheureusement ces critiques couplées à l'arrivée de la télévision dans les foyers ont signé la fin du roman-photo. À noter cependant que certains artistes continuent aujourd'hui d'explorer cette forme et de la réinventer comme c'est le cas de Rachel Hulin qui a réalisé son roman-photo sur Instagram. Si cela vous intéresse, vous pouvez découvrir son travail sur Hey Harry, Hey Matilda.

Par ailleurs, je valide à 100% le format que je trouve vraiment génial. Cette alternance entre textes, photos, collages, le choix des couleurs, des images, on retrouve vraiment l'esthétique des magazines des années 50 dans lesquels étaient publiés ces romans. Ce que j'apprécie également avec cette collection ce sont les avant-propos et suggestions bibliographiques des auteurs qui viennent toujours compléter l'ouvrage. J'irai sans aucun doute jeter un coup d'oeil à leurs propositions ! Merci le Lombard pour cette découverte.
Lien : https://mangeonsleslivres.bl..
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Superficiel.
Oui, faire du collage pour parler de roman-photo n'est pas une mauvaise idée, c'est même rigolo. Mais si c'est au détriment ce qu'on peut dire, mieux vaut revoir sa méthode.
On a là un survol du sujet qui n'approfondi jamais rien ce qui fait qu'au final, on n'apprend pas grand chose, à peine des lieux communs. Par exemple, il est dit que des vedettes françaises ont fait du roman-photo, il y a une page de trombinoscope mais absolument rien sur le comment du pourquoi de la production, des contrats, de ce qui y est dit, s'il y a une autre particularité. Et tout est comme ça. On dit, on n'explique jamais.
Donc très déçu et si les collages finaux sont amusants ces pages auraient été mieux utilisées à approfondir le sujet. Une occasion manquée.
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critiques presse (1)
Sceneario
11 décembre 2018
Devant le brio de ces deux auteurs complices nous ne pouvons que plonger, enthousiaste, dans ces pages ! Je ne dis pas qu'en contre partie, je vais dévorer du roman-photo à la pelle, peut-être davantage me tourner vers les conseils de lecture de Jan Baetens et Clémentine Mélois. Je suis sur que je vais y trouver mon bonheur !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
L'humour bête et méchant d'Hara-Kiri trouve sa forme privilégiée dans le roman-photo. Plus humoristiques, moins intellos que ceux de la contreculture situationniste, ils n'en dénoncent pas moins à grands coups de poing dans la gueule la culture des tabous et des préjugés qui étouffaient la société française d'avant mai 68. Gébé, auteur de bandes dessinées, est fasciné par l'image fixe dont on peut s'imprégner, à l'instar des photos d'exploitation affichées à l'entrée des cinémas. Pour lui, la photographie, par rapport au dessin, apporte un effet de réel supplémentaire aux histoires, même les plus invraisemblables.
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Il existait à l'usage des amateurs, des manuels qui expliquaient toutes les ficelles du métier : choix du sujet, rédaction d'un scénario, story, choix et direction des acteurs, règles de base des diverses étapes techniques (photographie, mise ne page, impression…), le tout d'un point de vue très axé sur la technique. Ces livres ne s'adressaient pas à des artistes en herbe, mais à des jeunes à la recherche d'un métier.
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Le genre n'a pourtant jamais cessé de se renouveler et de s'adapter, dans la forme et dans le fond, toujours au plus porche du quotidien de ses lecteurs.
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Le roman-photo a quelque chose de fondamentalement collectif. On n'y trouve pas d'auteurs comme au cinéma.
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Le genre n'a pas bonne réputation. C'est une lecture pour adolescente rêveuse, femme au foyer, vieille fille de province ou lectrice souffrant de bovarysme.
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Videos de Jan Baetens (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jan Baetens
Jan Baetens nous parle de « Les petits dieux » de Sandrine Willems. Lien vers le livre : https://www.espacenord.com/livre/les-petits-dieux/
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