Le personnage principal, présentée comme protectrice de la nature détruit complétement son "sanctuaire". Amoral et désagréable. Antiécologique au final avec cette histoire loufoque.
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Les gens s’imaginent qu’on est seul quand on nage sur une grande distance. Mais, au bout de dix kilomètres, vous n’êtes plus seul. La mer coule directement dans votre esprit et commence à rêver à l’intérieur de votre tête.
Dans l’esprit de Kimo, la liberté qu’avaient les albatros de sillonner les cieux déserts du Pacifique avait fusionné avec les espoirs qu’il plaçait en un royaume hawaïen autonome, à jamais libéré des colons français et américains, de leur culture touristique, de leurs galeries marchandes, de leurs marinas et de leur pollution.
Ils ont sauvé Saint-Esprit, sa faune et sa flore et, par-dessus tout, ils ont sauvé l’espoir : l’espoir d’un monde meilleur sur toute la planète où toutes les espèces puissent vivre ensemble sans peur. Le vingtième siècle est presque terminé, mais il porte encore en lui la terrible possibilité d’une mort nucléaire et chimique. Je veux que Saint-Esprit soit une tête de pont, la porte par laquelle nous entrerons dans le siècle suivant. Sauvez les albatros, sauvez Saint-Esprit et sauvez le vingt-et-unième siècle…
Ma vie et mon œuvre sont ici, sur cette île. Saint-Esprit est un refuge pour toutes les créatures vivantes, et non pas seulement pour les albatros. Je veux que
toute plante et tout animal menacés d’extinction sachent qu’ils peuvent trouver asile ici. Rentrez dans vos pays respectifs et annoncez la nouvelle : Saint-Esprit est un sanctuaire pour la planète tout entière et tout ce qui y vit ! Mes bras sont assez larges pour accueillir le monde !
Les gens achètent, achètent, achètent… et ils n’en ont rien à foutre du monde réel qui est en train de disparaître sous leurs pieds. Je vous ai déjà vu quelque
part. Je sais… les stéroïdes : c’est vous le culturiste. Bon, vous pouvez m’aider à me refaire un corps. Voyons s’ils servent quelque chose qui ne soit pas bourré d’hormones.
Loin du récit survivaliste ou de la robinsonnade, “Sécheresse” de J. G. Ballard décrit un monde post-apocalyptique peuplé de personnages apathiques devant l'urgence climatique. Un roman d'une troublante actualité.
#sciencefiction #postapocalyptic #cultureprime
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