AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Darwin (Bear) tome 1 sur 2

Jean-Daniel Brèque (Traducteur)
EAN : 9782221091814
525 pages
Robert Laffont (31/05/2001)
3.6/5   233 notes
Résumé :
Une famille néandertalienne momifiée est retrouvée dans les Alpes par Mitch, un paléontologue. Curieusement, l'enfant possède des traits contemporains qui ne correspondent pas à ceux de ses parents. Mise à jour d'un nouveau charnier en Géorgie. Caractéristique étonnante : toutes les femmes étaient enceintes. Kaye Lang, une jeune généticienne de talent, est envoyée sur place. Dans le monde entier, des milliers de femmes subissent des fausses couches dues à un virus b... >Voir plus
Que lire après L'Echelle de DarwinVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 233 notes
La lecture de ce roman avait très mal commencée pour moi car la mutation autour de laquelle va s'articuler le récit est introduite d'une façon douteuse du point de vue scientifique ( cf. le quatrième de couverture ) .
En effet , et c'est complètement idiot et inepte , l'auteur inscrit l'homme contemporain dans la descendance directe de l'homme de Neandertal et c'est débile pas d'autre mot et en toute franchise cela entache le sérieux des aspects scientifiques avec lesquels , l'auteur va jongler tout au long de ce très sympathique roman .
Connaissant l'auteur on est naturellement enclin à lui faire confiance pour le reste des notions scientifiques , mais bon , quand même , cela jette un froid assez mordant je trouve .
Quant au reste et du point de vue romanesque , et bien disons , que c'est réellement un excellent roman car la caractérisation est bonne et les personnages font intensément vivre ce récit très rythmé alors que la trame narrative est un superbe crescendo quasi apocalyptique .
L'auteur sait rendre vivants et palpables une foule de milieux différents ( les décisionnaires politiques , de nombreux profils socio-culturels , les équipes de chercheurs ) sans sombrer dans les clichés et le stéréotypes .
Les aspects scientifiques de ce drame de science-fiction sont très digestes et ils constituent d'agréables moments de lecture au lieu d'être rebutants , comme cela aurait pu être possible .
Un virus se repend et progressivement et assez rapidement , les naissances viables deviennent dangereusement rares , alors que les hommes le deviennent encore plus.
Pour résumer , je dirais que ce roman est le splendide récit d'une pandémie mondiale et destructrice et de ce point de vue et grâce à un grand sens du détails le récit est passionnant .
Par ailleurs le débat continuel entre Darwin et Lamarck que l'auteur alimente de façons variées au fil de son oeuvre est passionnant et riche à suivre .
Sur la mutation et sur le discours de Greg Bear sur les virus et la biologie évolutive je suis assez circonspect car échaudé par le plantage spectaculaire de l'auteur en paléoanthropologie .
Cependant énormément d'information à glaner malgré tout et cela reste passionnant à lire , dans le même temps , le caractère puissamment dramatique et rythmé du récit est absolument envoutant et captivant à souhait .
Le crescendo tragique de la trame narrative est scandé de chapitre en chapitre .
A chaque ouverture de chapitre , la situation s'est légèrement modifiée .
Un bon moment de science-fiction à cheval sur le sous-genre apocalyptique et sur celui des mutants et de la mutation .
Commenter  J’apprécie          320
Ce livre avait tout pour me plaire: science-fiction + biologie + théorie de l'évolution. Autant le dire tout de suite, je n'ai pas été pleinement emballé. Je suis très attaché aux personnages d'un roman. Hors dans ce dernier, je suis resté sur ma fin. Sans être creux, ils ne sont pas suffisamment interessant pour faire de ce livre un bon livre.

Reprenons dans l'ordre les critiques que je porte à ce livre:

Celui-ci est trop long. Je pense que l'histoire aurait été plus percutante, plus efficace si l'auteur avait amputé le livre de 100 ou 200 pages.
En revanche, il n'est pas assez long dans le sens où l'histoire s'arrete au moment où tout commence. Il m'a un peu fait l'impression d'une longue mise en situation, une interminable introduction. Je sais qu'il existe une suite mais je ne pense pas avoir le courage de la lire (surtout si le style de l'auteur est le même). J'ai eu un peu l'impression que l'auteur tirait à la ligne! Les personnages sont également trop nombreux. On ne peut pas creer que des personnages géniaux, du coup, la multitude noit la qualité selon moi.

Concernant le style de l'auteur, il est très classique genre "thriller best seller americain", très télévisuel. Lors de l'inroduction d'un nouveau personnage, l'auteur le détaille (principalement physiquement) des pieds à la tête comme si il n'en s'avait pas plus à son sujet et qu'il allait oublier quelquechose si il ne le disait pas de suite! Hormis cela, le livre se lit bienet remplit parfaitement son rôle de page turner.

Pour finir sur une bonne note, à l'instar d'un Spin de Wilson, le livre montre assez bien les conséquences sociales et politiques d'un évènement planétaire. Autre point fort, les explications scientifiques sont relativement claires (même si je ne peux pas me placer au niveau d'un lecteur "normal" car il s'agit déjà de mon vocabulaire) et cohérentes.

Pour conclure, c'est un bon bouquin de plage mais je regrette qu'il ne soit pas porté par des personnages plus charismatiques dans une histoire plus concises.

PS: En tant que migraineux, j'aimerai bien que mes migraines soient espacées de plus d'un an comme le personnage du roman...
Commenter  J’apprécie          111
Salut les Babelionautes
Après avoir découvert Greg Bear avec Eon et Éternité j'ai voulu lire d'autres oeuvres de l'Auteur.
Mon choix c'est posé sur L'Echelle de Darwin et les Enfants de Darwin, deu romans d'Anticipation ou le fil conducteur est l'Évolution.
le début du roman commence comme une enquête policière en Europe de l'Est après la découverte de charnier.
Mais bien vite l'Héroïne, Kaye, va soupçonner un secret caché au sein de l'ADN.
j'ai eu beaucoup de mal avec le jargon scientifique servant d''explication, au point que j'ai effectué beaucoup de recherche sur le Net pour mieux comprendre.
L'hypothèse de l'Auteur est que notre ADN contient de quoi faire évoluer l'Homo Sapien Sapien, c'est a dire l'Humanité, vers autre chose.
C'est bien écrit et surtout cohérent pour un néophyte comme moi, superbement traduit par Jean-Daniel Bréque que je remercie.
Commenter  J’apprécie          120
De nos jours, l'humanité est confrontée à la résurgence d'un rétrovirus appelé SHEVA, celui-ci étant responsable de la grippe d'Hérode. Cette grippe n'affecte que les femmes enceintes, entraînant des fausses couches et des mutations étranges sur les foetus. La biologiste Kaye Lang, inventeur de SHEVA, le soupçonne d'être davantage qu'un simple agent infectieux. de son côté, l'anthropologue Mitch Rafelson découvre dans les Alpes autrichiennes, les corps congelés d'une famille de néandertaliens. Encore est-il que le corps de l'enfant semble étrangement moderne par rapport à celui de ses parents, comme s'il n'appartenait plus tout à fait à la même espèce. En outre les deux parents s'avèrent positifs à SHEVA…

L'échelle de Darwin est un roman de Hard Science partant de l'état actuel de la biologie évolutionniste pour extrapoler sur l'avenir de l'humanité. Ce faisant, Greg BEAR s'intéresse à l'origine de nos programmes génétiques et à leurs modifications au cours de notre histoire évolutive, posant bon nombre des questions essentielles de cette discipline. de ce point de vue, le vocabulaire scientifique abondamment utilisé rend le roman plutôt difficile d'accès, à moins que le lecteur ne soit doté d'une solide culture scientifique. Dans tous les cas, les « Bref précis de biologie » et « Bref glossaire scientifique » en fin de volume ne sont pas superflus, bien au contraire.

L'échelle de Darwin ne se résume toutefois pas à des spéculations scientifiques. On y trouve également une véritable intrigue dans le milieu de la recherche américaine, donnant au récit la forme d'un thriller politico-scientifique. On y découvre le travail de lobbying des laboratoires pharmaceutiques et leurs tentatives, souvent fructueuses, de collusions avec les politiciens influents. En cette période de grippe A H1N1 et de vaste campagne de communication pour la vaccination, le roman de Greg BEAR paraît particulièrement réaliste…

Tout cela fait de L'échelle de Darwin un roman particulièrement riche. Si le lecteur parvient à dépasser son éventuelle répulsion envers le vocabulaire scientifique, il y trouvera une oeuvre profonde sur un thème finalement universel, celui du rapport de tout un chacun avec la science. Les membres de la Science Fiction and Fantasy Writers Academy of America ne s'y sont d'ailleurs pas trompés en lui décernant le Prix Nebula en 2000.
Commenter  J’apprécie          40
Dans ce roman, on suit les aventures d'une ... famille américaine, dont la fille est une mutante. C'est-à-dire qu'il ne s'agit plus d'un homo sapiens classique, mais d'autre chose. Cette pauvre fille doit survivre dans un monde clairement hostile pour ces mutants, dont tout le monde a peur. Et bien sûr, cette ... famille, le père, la mère, et la fille, vont - quasiment à eux seuls - faire reculer les préjugés contr ces mutants.Je gardais des précédents romans de cet auteur le souvenir d'un certain talent, aussi bien dans la construction de l'univers que dans le choix des intigues. Hélas, ça n'est clairement pas le cas dans cette histoire, convenue au possible, et utilisant les meilleures recettes du techno-thriller pourri à la Crichton pour nous imposer des stéréotypes particulièrement ... vomitifs. Cela va ainsi du bureaucrate ambitieux et sans scrupule au scientifique ambitieux et sans scrupule, en passant bien sûr par le politicien ... oui, ambitieux et sans scrupule. Au milieu de tout ça, la pauvre petite mutante est promenée de camp de concentration en laboratoire d'expérimentation sans réellement comprendre ce qui lui arrive.La seule chose qui pourrait sauver ce roman, c'est la mutation. La mutation, un sujet pourtant déja largement rebattu dans les sphères SF, non ? Je sais pas, moi, je pense par exemple à Sturgeon ou au roman sur les quaddies de Mc Masters Bujold. Alors pourquoi Bear s'est-il sentit obligé de produire ce truc ? Ca m'échappe complètement. A priori, j'aurais envie de penser qu'il a cherché à élargir son lectorat en se plaçant dans un futur très immédiat, pour ne pas déstabiliser les fans de techno-thriller, justement, tout en peuplant son roman d'authentiques créatures SF que sont ses mutants. Malheureusement, je trouve que la sauce prend singulièrement peu. La raison ? A mon avis, principalement le fait que, en tant que parent, si on venait m'enlever mon enfant au nom d'un concept aussi débile que "l'hygiène publique", j'ai bien limpression que je préférerai encore me faire enfermer avec, plutôt que de le laisser croupir dans un camp de concentration.Du coup, évidement, ce roman m'a plutôt déplu. Mais peut-être en ai-je loupé tout le sel, non ?
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L'environnement se modifie, ce qui stresse les organismes - en l'occurrence, les humains. Les différents types de stress affectent l'équilibre des substances chimiques de notre organisme qui sont liées au stress. La mémoire de réserve réagit et les éléments mobiles se déplacent conformément à un algorithme évolutionnaire élaboré durant des millions, voire des milliards d'années. Un ordinateur génétique décide du phénotype le mieux adapté aux nouvelles conditions à l'origine du stress. Résultat: nous constatons des petits changements chez les individus, des prototypes, et si le niveau de stress s'en trouve réduit, si les rejetons sont sains et nombreux, ces changements sont entérinés.
Commenter  J’apprécie          60
Pour moi, tout reste éternellement vivant. La Terre entière est peuplée d'êtres vivants, certains sont des êtres de chair, d'autres non. Nous sommes ici pour ceux qui sont venus avant nous. Nous ne perdons pas nos liens avec la chair quand nous renonçons à elle. Nous nous dispersons à l'heure de notre mort, mais nous aimons revenir à nos os et regarder autour de nous. Voir ce que font les jeunes.
Commenter  J’apprécie          10
Le regard que nous a lancé ce salaud de directeur. Comme un mouton terrifié. Il ne connait que dalle à la biologie. Il vit sa petite vie sans faire de vagues, sans bousculer le système. Presque tous les gens sont comme lui. Il suffit de les pousser dans une direction pour qu'ils se mettent à courir.
Commenter  J’apprécie          00
Jack croyait en un cercle de vie où personne n'était vraiment isolé. Mitch ne pouvait en faire autant. Mais il espérait que Jack avait raison.
Commenter  J’apprécie          10
Au fil de la décennie écoulée, les spécialistes de talent avaient vu leurs revenus chuter et leurs pratiques médicales de plus en plus étroitement contrôlée par les comptables
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Greg Bear (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Greg Bear

Halo Cryptum : Master Chief visite les bureaux de Milady
À l'occasion de la sortie en librairie du roman "Halo : Cryptum" de Greg Bear, un hôte de marque s'invite dans les locaux des éditions Bragelonne/Milady pour...
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (644) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4885 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}