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EAN : 9782382110706
286 pages
M+ éditions (01/12/2022)
4.31/5   59 notes
Résumé :
Le commandant Lagazzi, officier de gendarmerie spécialisé dans les affaires liées aux phénomènes étranges, est missionné pour enquêter sur d’horribles assassinats qui se sont déroulés au sein d’une communauté religieuse installée dans une campagne isolée du Périgord. Elle va rapidement réaliser que la forêt voisine sert de toile de fond à des meurtres et des disparitions inexpliqués…
1439 : Gilles de Rais, le plus grand tueur en série de l’histoire de Franc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Un mélange du projet Blair-Witch et des soeurs de Montmorts !

Point positif : on ne s'ennuie pas, on reprend volontiers le livre, on veut suivre l'enquête.
Premier bémol : un peu trop de thématiques jetées au lecteur. Tout y passe ou presque : secte, sorcières, noblesse, inquisition, magie noire, dolmens, souterrains, sacrifices. Il ne manque que les vampires, ouf !
Un agacement possible : les enquêteurs raisonnent à haute voix un peu trop souvent. C'est un peu infantilisant pour le lecteur et, signe qui ne trompe pas, ce serait insupportable dans une adaptation cinématographique.
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Bonjour à tous:
Un grand merci à M+ Éditions Marc Duteil
pour l'envoi en service presse du dernier roman de Mathieu Bertrand "La forets des assassins":
Mathieu Bertrandà eu l'art et la manière, de nous plonger , dans le coeur de l'histoire. Mon côté âme sensible a failli éclater dés le premier chapitre, je suis allée où bout de mes convictions, et j'ai continué la lecture avec un oeil fermé. Cet auteur est un véritable psychopathe avec un esprit démoniaque.
Nous voyageons dans un mode temporel, entre 1982 à 2022, un périple existentiel pour la compréhension de ce roman. La psychologie des personnages est travaillée en profondeur ,élément phare, qui nous fait rentrer dans la tête , dans les tréfonds de la pensée des protagonistes, qui fait froid dans le dos.
Aucun état âme pour ses lecteurs, il les promène ,dans tous les sens, on se perd totalement malgré des indices parsemés par ici et par là. Plusieurs histoires qui se mêlent entre elles, quel en est le lien? A nous de les trouver au fur et à mesure. Comment dénouer ce méli mélo, je dis bon courage , aux personnes qui ont récupéré cette enquête, une grande pensée à la commande Patricia Lagazzy et à ses collègues.
Le début est assez hard , Sophie subit un viol collectif , dans son malheur, elle trouve un couteau et met fin à ses jours;, comment aurait-elle pu continuer de vivre,détruite psychologiquement,et se reconstruite après cette souillure.
Sophie dirigeait une secte loin de toute civilisation, une communauté ,sans histoire ,un renoncement total de la société, loin de l'image de boulot métro dodo . Une nouvelle vie et une nouvelle identité ,ils vivent au fin fond d'une foret, où l'aura de Sophie plane autour de L'Anarchia.
Cette communauté est tombée dans les mains de personnes qui se font disent les dignitaires, et vivent après un secret enfouis au fin fond de leur mémoire., mais attention , le passé peut rebondir rapidement.
La gendarme Patricia Lagazzy doit enquêter sur les meurtres de plusieurs membres de la secte, plus ignobles les uns des autres., des assassins qui montent une mise en scène de leurs victimes, j'ai en encore des frissons.
Des phénomènes surnaturels se passent dans cette mystérieuse forêt,des pratiques ésotériques inexpliquées, moi avec mon esprit cartésien cette partie de l'histoire ne m'avait pas convaincu, et bien j'ai eu tort , cela rend plus intense cette mystérieuse histoire.
Je stoppe là pour ne pas spolier l'histoire à vous de la découvrir, bon courage.
L'auteur nous entraine, dans un univers d'une extrême noirceur , qui est à la fois terrifiante et glaciale.
Une histoire à multiples rebondissements, aucun temps mort, pas le temps de s'ennuyer, juste un moment de reprendre une bouffée d'aire, et nous voila reparti, dans ce tourbillon inexplicable, et mystérieux.
L'auteur nous tient en haleine du début jusqu'au dénouement final. Ce roman est une bombe à retardement, prête à exploser. L'auteur a mis la barre très haute pour écriture de ce roman. Une histoire qui nous prend aux tripes, on sort pas indemne dans tel récit. Pour les amateurs de thriller à sensation ce livre est fait pour vous., un roman démoniaque. Une porte ouverte pour une nouvelle enquête de Patricia Lagazzy,, une attente qui va être longue.
Bravo Mathieu Bertrand pour cette histoire qui m'a fait frissonner, qui m'a fait froid dans le dos;
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Le commandant Patricia Lagazzi est appelée pour une nouvelle affaire.
Qui de mieux que Patricia pour résoudre une affaire sur des phénomènes assez inhabituel....
Enquêter dans un petit village perdu du Périgord où les dirigeants d'une secte sont assassinés dans des conditions assez particulière ne fait absolument pas peur à la commandante, c'est son job pour la section Alésani "service du ministère de l'intérieur spécialisé dans les phénomènes étranges"
Direction le village d'Anarchia!

Patricia va être confrontée à un village reclus de toute modernité et civilisation, la moyenne d'âge des habitants est de quatre-vingt ans, étrange....
Entouré d'une forêt où des disparitions inexpliquées font parler d'elle, Lagazzi va être confrontés à des meurtres rituels datant de plusieurs siècles par la famille Rais.

Mais quel plaisir de retrouver Patricia Lagazzi, encore une fois, je suis conquise par ce personnage.
Une femme au look étrange, jamais sans ses deux Desert Eagle à chaque cuisse avec le caractère d'une battante, elle n'a strictement peur de rien.
Le trio qu'elle va former avec Guillaume et l'adjudant Perrin est topissime, une très belle cohésion pour une efficacité redoutable.
Tous les protagonistes sont sensationnel même Noé qui au début m'a exaspéré, je l'ai jugé un poil trop vite apparemment.
L'auteur arrive à créer une atmosphère étrange et plein de sous-entendus.
La forêt des assassins porte bien son nom.
Légende, mythe, malédiction ou hasard cette forêt cache bien ses secrets.
Il est difficile de savoir où l'auteur nous emmène exactement et c'est flippant.
Un thriller avec un côté ésotérique tout aussi excellent que le précédent (La porte d'Abaddon).
L'auteur à le savoir faire et les connaissances cela ne fait aucun doute. Tout est minutieusement expliqué et décrit pour ne pas s'y perdre. C'est un véritable plaisir enrichissant de découverte que l'auteur a su orchestré avec habilité.
La construction du récit est recherché et incroyablement efficace avec une écriture fluide et de bon sens.
Quand l'on pense en avoir fini, ce n'est pas le cas, l'auteur s'amuse avec nous pour un plaisir supplémentaire.
Une fin qui je l'espère pourrais entreprendre de nouvelles enquêtes de Patricia.... et peut-être la belle Éva....
Je ne peux que vous conseillez les livres de Mathieu.
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Quand un meurtre se termine par l'exposition d'un cadavre assis sur une chaise au milieu d'un hameau habité par d'anciens soixante-huitards qui ont virés mystiques, c'est la section Alésani qui est appelée en renfort. La commandante Patricia Lagazzi est donc envoyée en Dordogne pour épauler l'équipe de gendarmes périgourdins bien peu habitués aux délits de ce genre. Entre sorcellerie, meurtres sacrificiels, rituels sataniques et forêt maudite, l'esprit cartésien de la jeune femme risque bien d'être mis à rude épreuve.

Ce titre fait partie d'une série dont j'ai découvert l'existence en cours de lecture. Si cela n'empêche pas de suivre l'intrigue qui est totalement indépendante des romans précédents, il m'a manqué un paquet de trucs pour bien comprendre le personnage de la commandante et donc, de m'y attacher. J'ai donc lu ce thriller d'assez loin par rapport aux protagonistes et n'ai pas ressenti beaucoup d'émotions.

Du côté de l'intrigue, rien de fou. L'ambiance fait penser à certains Chattam, et on retrouve les clichés principaux du genre ésotérique, frôlant bien souvent la caricature quand même. le style manque de punch, et comme les dialogues sont assez plats, le rythme de la narration était trop faible au vu des enjeux à mon goût.

Reste que ça se laisse lire, même si à la fin, je ne suis pas parvenue à tout emboîter et qu'il m'a semblé que l'auteur se laissait un peu aller à la facilité pour tout boucler. Cependant, l'idée de la section Alésani me semble intéressante et donc, si l'occasion se présente, je ne manquerai pas de me plonger dans les premiers tomes pour voir comment tout ceci a commencé et surtout pour mieux cerner le personnage de la commandante.

Je remercie Babelio et les éditions M+ pour la découverte
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L'auteur vous propose un polar sur fond de satanisme.
*****
L'intrigue mêle habilement sorcellerie, secte et histoire de France avec l'inclusion dans celle-ci du personnage de Gilles de Rais. Ce dernier a combattu les Anglais aux côtés de Jeanne d'Arc et il est également connu pour être un tueur en série très prolifique puisque le nombre de ses victimes (toutes des enfants) se chiffre en centaines.
Le commandant Lagazzi sera en charge d'éclaircir le mystère qui tourne autour des meurtres qui ont lieu dans un village perdu du Périgord. Ses missions sont d'ailleurs très spéciales puisqu'elles ne concernent que des affaires qui sont en lien avec des phénomènes étranges et autant dire qu'ici elle va être servie.
Voilà pour le pitch.
J'ai plutôt bien aimé cette lecture, notamment parce que j'ai des prédispositions pour les thèmes abordés.
Le prologue se veut violent et choquant et donne un avant-goût de l'endroit où l'on va mettre les pieds. Si au début de ma lecture, j'ai trouvé que l'auteur ne laissait guère de place à l'imagination puisqu'il m'empêchait de tirer par moi-même les conclusions des informations qu'il nous donnait (dans la mesure où il les anticipait en écrivant noir sur blanc celles-ci), je dois admettre que ce sentiment n'a pas duré.
Je me suis rapidement prise au jeu de cette enquête avec des personnages intéressants (même si je ne me suis pas forcément attachée à eux) mais j'ai aimé les suivre durant toute l'histoire.
Et puis Matthieu Bertrand a su noyer le poisson si je peux me permettre. Vous pensez trouver, au fur et à mesure de votre avancée, des réponses à vos questions et vous croyez avoir deviné l'identité du meurtrier mais c'est sans compter sur la ruse de cet auteur qui prend plaisir à nous leurrer en permanence, et ce jusqu'aux dernières pages.
L'atmosphère, quant à elle, est anxiogène et le fait que l'intrigue se situe dans une forêt y contribue fortement, l'endroit est propice pour développer l'imagination et les peurs les plus primales.
Au final, un bon moment de lecture que je vous invite grandement à découvrir.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Une larme glissa sur son visage alors que l’homme finissait sa besogne dans un soupir de satisfaction. Il se retira pour laisser sa place à un autre qui posa son Livre de Dieu sur la table, se pencha sur elle et la pénétra à son tour. Pendant que les va-et-vient qui salissaient un peu plus son corps à chaque instant reprenaient, les yeux de la jeune femme abandonnèrent le vernis patiné de la vieille porte pour venir se poser sur le bout de ses doigts. Son regard longea son bras droit étendu sur le sol et rencontra un étui à couteau. Il pendait à la ceinture du pantalon à peine entrouvert du violeur et se balançait au rythme du mouvement de ses hanches.
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Dès sa première visite à Anarchia, Patricia avait constaté l’absence de toute animal. Elle avait déjà entendu parler, lors d’une formation qu’elle avait suivie dans le Sud-ouest de la France, d’endroits que les animaux évitaient autant que possible. Le formateur, spécialisé en géobiologie et en harmonisation de l’habitat, avait expliqué aux stagiaires que certains lieux étaient chargés d’énergies négatives, notamment en raison de la mémoire des murs ou d’un passé violent ou particulièrement dramatique. Il était alors fréquent de constater que les animaux, par instinct, s’en éloignaient.
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Elle était couchée sur le sol depuis une heure. Peut-être plus. Elle ne savait pas. Sophie Raignal avait perdu toute notion de temps depuis qu’elle s’était effondrée. En de brefs allers-retours et au rythme des coups de boutoir de ses violeurs, son dos frottait sur les tomettes qui composaient le sol de la salle de séjour. C’était le quatrième qui la pénétrait depuis que le groupe d’hommes, qui se faisaient appeler les Dignitaires, avait fait irruption dans sa maison pour la punir. Peut-être le cinquième. Elle l’ignorait. Et la punir de quoi ? Ils étaient tous devenus fous à lier…
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J’en ai lu des bouquins relatifs aux religions, à la sorcellerie et aux croyances, mais ça, c’est un truc de dingue. À mon avis, ces Dignitaires ont fait une compilation de tout ce qu’ils ont trouvé. Il y a là-dedans des extraits de l’Ancien comme du Nouveau Testament et de la Torah. Mais j’y ai aussi découvert des passages du Malleus maleficarum, un livre du XVe siècle qui était utilisé dans le cadre de la chasse aux sorcières. J’y ai même vu des chapitres complets sur les exorcismes. Il y a aussi d’autres références que je ne connais pas…
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La commandante de gendarmerie s’arrêta soudainement de parler. Penchée au-dessus de l’une des victimes, elle plissa les yeux pour tenter de deviner ce que représentait la marque gravée dans le cou qu’elle venait d’apercevoir. Elle se redressa et se rendit auprès du second corps.
– Oui ! confirma le médecin en lui tendant une loupe rectangulaire. Le second aussi présente une scarification dans le cou, probablement gravée dans la chair à l’aide d’un scalpel. Ou plus sûrement avec la pointe d’une lame de couteau.
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