Troisième tome et fin de cycle pour la série Renée Stone.
Cet album est la suite directe du précédent et ne saurait pas être lu séparément. Il va clore le récit commencée en Abyssinie et permettre à tous les personnages de se retrouver sur le site archéologique de Ninive.
Renée Stone (très inspirée par la romancière
Agatha Christie) et l'archéologue John Malowan (inspiré lui par son deuxième mari) sont prisonniers du grand méchant Badian qui cherche la tombe d'Assurbanipal et essaye de séduire l'héroïne par la même occasion.
De Frick (inspiré de Monfreid) réussit à s'évader avec l'aide de sa femme et de sa fille et rejoint Gray et Théziger dans le désert d'Arabie.
Tous ces personnages et d'autres encore sont attirés par le site archéologique de Ninive en Irak pendant que d'autres, toujours avec Badian dans la combine prospectent pour trouver du pétrole.
L'histoire est toujours aussi déjantée et dynamique même si, pour le coup, les ellipses et les coïncidences sont un peu nombreuses. Mais c'est le lot de ce genre d'aventures qui rappellent les récits populaires du début du XXe siècle. On voyage de Djibouti à Djeddah, de Bakou à Ninive, du Caire au désert irakien dans une ambiance années 30 très bien rendue grâce aux dessins non réalistes mais poétiques d'Ombrerie.
Les clins d'oeil à la littérature populaire feront les joies des amateurs autant que les couleurs du désert et le rythme de l'action qui fait de ce troisième tome un vrai tourne page qu'on ne lâche pas avant de l'avoir terminé.
Vivement un autre cycle !