Après avoir été sauvé par l'accomplissement de la première figure, Childéric le mainate est devenu la cible de Mlle d'Abbeville dans ce second tome de la trilogie des Charmettes. Elle le transforme à son insu en caméra sur pattes et en profite pour espionner Jeanne, ainsi que sa tante et les autres sorcières.
J'ai un peu plus apprécié ce tome que le précédent, mais c'est loin d'être un coup de coeur. J'ai trouvé le quatuor de petites sorcières toujours aussi insupportable, mais comme ce sont cette fois les animaux qui se placent au centre de l'intrigue, elles sont un peu moins présentes et gâchent par conséquent moins la lecture.
Je n'aime pas leur arrogance, leur façon de s'exprimer… Elles ont l'air de dédaigner tout le monde, y compris leurs animaux, à se demander pourquoi elles ont pris la peine de leur conférer l'usage de la parole. Ils se montrent pourtant plus dégourdies qu'elles la plupart du temps, et heureusement !
Mlle d'Abbeville est une antagoniste sans envergure, elle est méchante et puis c'est tout, et la magie est une fois de plus survolée. Comme dans le premier tome, il est question d'un programme d'apprentissage très dense, qui sera finalement expédié pour accomplir au plus vite la seconde figure. Il se limite donc au langage du feu qui, loin d'être puissant ou impressionnant, est seulement ridicule…
De ce fait, merci à
Tchekhov et à M. Grognatout d'avoir rendu cette lecture pas trop désagréable. Ils sont les deux seuls éléments vraiment intéressants de ce tome.
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