AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782203036697
341 pages
Casterman (16/03/2011)
3.34/5   19 notes
Résumé :
Il existe un livre maudit, écrit par le diable en personne. Sa couverture est plus noire que la nuit la plus sombre. Les mots y sont écrits en lettres de sang. Ce grimoire Maléfique est caché dans une abbaye où des moines le maintiennent prisonnier. S’il en sort un jour, les pires catastrophes pourraient s’abattre sur le monde…
Que lire après Le grimoire maléfiqueVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Un grimoire écrit par Satan lui-même, volé à des prêtres et risquant de faire basculer le monde médiéval dans le chaos. Deux jeunes gens - des nobles, s'il-vous-plaît -, Audouin et Jeanne, qui ne se connaissent pas et partent en quête chacun de leur côté, pour se retrouver et lutter ensemble contre les forces du Mal. Il y a bien quelques personnages secondaires, mais Béatrice Bottet s'arrange pour les faire mourir dès les premiers chapitres, comme s'ils l'embarrassaient plus qu'autre chose. Donc, c'est divertissant, mais sans plus : l'histoire n'est pas captivante. Dommage, car avec tout cet occultisme rampant et Satan attendant son heure, il y avait sans doute moyen de concocter un récit qui soit, non pas terrifiant, mais qui tienne davantage le lecteur en haleine et lui donne quelques coups au coeur. Or, les satanistes ne sont pas bien doués, il est donc relativement facile à Jeanne et Audouin de leur échapper.

Mais là aussi, il y avait une occasion à saisir : on a droit à quelques moments d'humour grâce aux démons qui hantent le grimoire, mais c'est très occasionnel, alors que l'aspect comique aurait aisément pu être développé. Je passe sur le fait que Jeanne devienne le valet d'un capitaine dans un camp de mercenaires : je comprends bien que si Béatrice Bottet nous avait montré une héroïne se prostituant à son corps défendant sur les champs de bataille pendant trois ans de sa vie, ça n'aurait pas été très vendeur. Mais enfin, elle aurait pu y mettre du sien pour inventer quelque chose d'un tout petit peu plus réaliste qu'une toute jeune fille issue de la noblesse et ne sachant pas faire grand-chose de ses dix doigts, devenant le valet d'un mercenaire. Et pour finir, alors que l'auteure insiste sur les qualités "viriles" de Jeanne et qu'Audouin tombe amoureux d'elle telle qu'elle est, voilà qu'il lui dit à la fin qu'il l'aime parce qu'elle est devenue jolie : bien habillée, bien coiffée, etc., etc. Mince alors !

Donc oui, si on a envie de se reposer la tête, c'est un livre d'aventures qui ne se lit pas trop mal et fait passer le temps. Ce n'est pas à proprement dire ennuyeux, c'est plutôt bien structuré, mais juste extrêmement conventionnel. J'ai connu mieux.
Commenter  J’apprécie          230
Je me suis régalée. Une vraie et terrible voir sombre histoire médiévale dans laquelle on trouve, des jeunes filles, un mari atroce, des magiciens, Satan, des moines, des chevaliers... J'ai été séduite par les aventures de Jeanne, femme courageuse qui va avoir une très lourde tâche à accomplir et ce fameux grimoire maléfique qui ne va pas la lâchée, mais qui va finir par la servir tout de même, sans pour autant vendre son âme au Diable. Quant à Audouin, pauvre bougre, il va par sa persévérance arriver à ses fins, mais en y payant le prix, prisonnier dans un premier tant, pas sur la bonne piste ni sur la bonne route, il va finir par u arriver...

Ces aventures sont sombres et palpitantes, elles m'ont emportées. Malgré un début assez déroutant, peut-être un peu confus, mais je pense que c'est le désir de l'auteur qui veut ça, les clefs de ces débuts un peu étrange arrivent au fur à mesure du livre.
J'ai beaucoup aimé toute la partie « Diable », la partie qui tire les ficelles par ce grimoire.
Tout en étant très sombre et à ne pas mettre entre toutes les mains, j'ai trouvé cet opus assez amusant par moment, oui j'ai été surprise à rire...
De plus le livre est beau, la couverture semble laisser penser à un grimoire... et la tranche des pages est jaune.
Franchement une totale découverte.
Commenter  J’apprécie          50
Ayant lu que deux autres oeuvres de l'écrivaine Béatrice Bottet: Penelope Green l'Affaire bluewaters que j'avais trouvé bon et le moyen Rose-Aimée La belle qui porte malheur. Je partage aussi le point de vue d'un autre membre de Babelio Aniii surtout que durant une partie de l'histoire on nous vante son côté garçon manqué et voilà que vers la fin, son côté fort et son maniement des armes n'auront servie à rien car elle est amoureuse. Elle aurait dû le tuer point à la ligne pour accomplir sa vengeance. Aussi, je crois que l'auteure voulait faire des allusion au Nécronomicon Ex Mortis de la série Evil Dead mais c'est complétement rater d'après moi. Moi qui croyait lire un livre entre l'horreur et le fantastique, je me suis lourdement trompé. le début du roman, me rappelait un peu le conte de Blanche-Neige lorsque deux des triplés sont mortes au mains de leur meurtrier et celui-ci a voulu ce débarrasser de la survivante Jeanne. Grosse déception de ma part, cela prendre un bon moment avant que je relise un autre livre de Béatrice Bottet.
Commenter  J’apprécie          00
Dans l'ensemble, un livre facile à lire et bien construit que je recommande aux adeptes de littérature fantastique pas trop compliquée. Toutefois, je n'ai pas du tout apprécié l'image de la femme retranscrite par le livre. C'est dommage, Jeanne m'était sympathique aux premiers abords : une femme solide et indépendante... Jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse et devienne une "vraie" femme avec fanfreluches et considérations navrantes.
Commenter  J’apprécie          10
Ca a été un plaisir pour moi de retrouver la plume de Béatrice Bottet que j'avais découverte il y a plusieurs années! Même si ce n'est pas un roman qui me marquera spécialement, l'histoire, l'univers et les personnages sont bien pensés et construits, très recherché comme le démontre le vocabulaire adapté ^^ C'est une lecture très sympa, un joli voyage dans la France du Moyen Age!
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (1)
HistoiresSansFin
14 juin 2011
Une histoire fantastique encadrée par des éléments historiques réels. Le roman est particulièrement adapté aux intérêts des lecteurs à partir de 12 ans.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Un hibou hulula et passa non loin d'eux, sous le couvert des arbres.
- Sale bête, réagit aussitôt l'abbé. Que Dieu nous protège des maléfices des chouettes et des hiboux. Celui-là va sans doute aller répéter à son maître Satan la teneur de notre conversation.
- Quelle importance ? remarqua Audouin avec légèreté et même amusement. Le diable sait déjà tout cela.
L'abbé lui jeta un regard noir.
Les hululements du hibou se firent encore entendre, assez loin de là, s’éloignant encore.
- Notre foi l'a fait déguerpir. Vous voyez, messire Audouin, nous avons nous aussi nos armes contre le démon.
- Je vois, dit Audouin n'en pensant pas moins.
Le hibou s'était éloigné tout simplement parce que sa proie avait filé ailleurs sans doute. Ces moines voyaient tout à l'aune du démon.
Commenter  J’apprécie          160
Il en tira un brandon pour allumer soixante-six chandelles dans la composition desquelles entrait de la graisse de pendu. Les chandelles étaient noires, car il avait mêlé à leur suif des cendres d'os de condamnés de bûcher. À dire vrai, il aurait fallu, pour faire bonne mesure qu'il en allume six cent soixante-six, mais les démons qu'il avait invoqués l'avaient assuré que soixante-six chandelles conviendraient aussi bien, ce qui l'arrangeait étant donné le prix que les bourreaux exigeaient pour la graisse de pendu et les cendres de brûlés, sans compter le suif et la mèche.
Commenter  J’apprécie          150
Il se trouva qu'à cet instant, Héribaud Hébert, qui étudiait le grimoire noir pour y chercher les meilleures idées pour le monde, vit le livre frémir et se fermer avec un clac sonore.
La pierre noire au centre de la couverture s'anima et lui montra une étrange petite scène. Il vit que trois moines de Gardefoy étaient déjà à la recherche du grimoire noir. Ils n'auraient jamais dû consulter une femme qui lisait dans l'eau. Les imbéciles. Héribaut Hébert se contenta de ricaner, tout en compulsant le bel ouvrage aux pages noires et aux lettres de feu. Les imbéciles. Il ne se laisserait jamais reprendre ce qu'il avait eu tant de mal à se procurer. Hé hé hé.
Commenter  J’apprécie          50
"Après tout, c'était Satan lui-même, l'ange déchu qui chez l'Autre portait le nom de Lucifer, qui l'avait écrit de ses propres mains. Enfin, peut-être pas avec une plume, ni même avec un tison enflammé. Satan avait touché ces pages. L'essence même des croyances infernales." (p.69)
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Béatrice Bottet (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Béatrice Bottet
Conférence Prix Imaginales des collégiens - La sélection 2018... à la question enregistrée aux Imaginales 2018 Avec Johan Heliot, Béatrice Bottet, Pauline Pucciano et Carina Rozenfeld
autres livres classés : satanismeVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (61) Voir plus



Quiz Voir plus

Peneloppe Green T1

Quel est la passion de Peneloppe ??

enquétrice
journaliste
musicienne

5 questions
21 lecteurs ont répondu
Thème : Penelope Green, tome 1 : La chanson des enfants perdus de Béatrice BottetCréer un quiz sur ce livre

{* *}